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Un journaliste hongrois a révélé les plans du gouvernement pour créer un système hermétique destiné à empêcher les demandeurs d’asile d’entrer dans le pays. Les mesures doivent entrer en vigueur le 15 septembre.
Dans le journal Index, Kata Janecskó explique les détails choquants d’un nouveau projet de Victor Orbán, le premier ministre hongrois que le président Juncker qualifie volontiers de « dictateur ». Le site Refugee crisis in Hungary [la crise des réfugiés en Hongrie] a traduit son article.
Selon Kata Janecskó, le Premier ministre, Victor Orbán, va mettre deux mesures en place cette semaine,et continuera à appliquer son projet une fois que la construction de la clôture frontalière entre la Hongrie et la Serbie sera terminée.
Victor Orbán a prévu de déclarer l’état d’urgence
Puis, à partir du 15 septembre, des modifications apportées au Code pénal et au droit de la procédure pénale autoriseront les actions suivantes :
– si les réfugiés essayent d’entrer en Hongrie par un passage frontalier officiel et que les autorités qui les arrêtent réalisent qu’ils ne détiennent pas de visa Schengen, ils seront renvoyés en Serbie.
– si les immigrants demandent l’asile à un point de passage frontalier, ils seront aussi renvoyés en Serbie sous prétexte que c’est là-bas qu’ils doivent demander l’asile. Les autorités hongroises sont ravies que la Commission ait déclaré la Serbie « pays sûr » et partent du principe que Belgrade est obligée d’accueillir des réfugiés pour ne pas perdre son statut de candidat à l’UE.
Dans le cas où les réfugiés entrent illégalement en Hongrie, cet acte sera criminalisé. Escalader la clôture, l’abimer ou bloquer l’avancée des travaux donnera lieu à des poursuites criminelles.
Par conséquent, les réfugiés sans adresse en Hongrie seront assignés à résidence dans des camps de détention, puis présentés devant un tribunal d’exception qui rendra un verdict sous 8 jours (s’ils sont arrêtés à la frontière) ou sous 15 jours (s’ils sont arrêtés à l’intérieur du pays).
Tribunaux-conteneurs
Selon le nouveau droit procédural, qui, du reste, enfreint le droit européen, ces réfugiés devront comparaitre en procès sans l’aide d’un interprète. Leurs documents juridiques ne seront pas traduits et ils ne recevront pas de traduction du verdict du procureur et des charges retenues contre eux.
Selon l’information obtenue par Index.hu, des conteneurs seront placés à la frontière et feront office de tribunaux temporaires pour les affaires de passage de frontière.
Les jeunes ne bénéficieront pas d’un traitement spécial. Les voies de recours seront presque automatiquement rejetées.
Avec ce nouveau système, le gouvernement s’assurera que les réfugiés aient un casier judiciaire; ils seront expulsés de Hongrie avec une note dans le système d’information Schengen (SIS) qui signalera qu’ils ont commis un crime. Cela bloquera automatiquement leur entrée dans l’espace Schengen pendant 10 ans.
En tant que membre de Schengen, la Hongrie peut ajouter des informations au SIS, mais y ajouter les demandeurs d’asile constituerait un abus flagrant de cet instrument.
Victor Orbán a imaginé une procédure qui risque de violer le droit international. Selon lui, d’autres dirigeants en auront bientôt ras-le-bol des réfugiés et feront la même chose que lui.
Les Européens de l’Ouest n’arrêtent pas de traiter ceux de l’Est de fachos, de racistes, de nazis : la Hongrie, la République Tchèque, la Slovaquie, la Pologne, la Roumanie et la Bulgarie devraient se séparer de cette Europe soumise à l’islam et à un humanisme bobo-gaucho-débile mortifère pour leurs peuples et leurs racines chrétiennes, et retrouver leurs anciens amours, c’est-à-dire rejoindre le giron russe et créer une URSS nouvelle mouture. Ainsi, en plus de l’Etat Islamique, les Européens auront une nouvelle guerre froide qui deviendra vite chaude. Comme français, allemands, italiens, espagnols, suédois, norvégiens n’ont ni tripes, ni testicules, ce sera la fin de cette Europe.
Sarah, je ne suis pas sûr que ces pays, opprimés durant de longues décennies voire des siècles par l’ours russe aient tant envie que ça de retourner dans le giron russe.
Cela dit, sur la question des envahisseurs musulmans, ils ont mille fois raison ! Et ils ne doivent pas hésiter à quitter l’Union européenne si celle-ci leur casse les pieds.
Ils sont en train de faire ce que dicte le bon sens, tous les pays européens devraient en faire autant : contrôler leurs frontières !
Du reste, existe-t-il un seul pays au monde qui ne le fasse pas, hormis quelques pays devenus fous comme la France et quelques autres ? Non, bien sûr, car c’est une attitude suicidaire.
merci a la hongrie voila ce qu’il faut faire hihih pendant 10 ans il pourront pas venir bravo les hongrois on toujours etait le rempart contre les musulmans
Sans adhérer à la politique d »Orban, il faut comprendre que certains pays d’Europe centrale, dont la Hongrie et l’Autriche ont été, jusqu’au milieu du 17è siècle régulièrement envahis par les Ottomans, musulmans.
Si pour nous le croissant est un bon gâteau, son origine, pour les Viennois, est beaucoup plus amer.