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Etude : 30% des collégiens des quartiers populaires ne se sentent pas «Charlie»


Etude : 30% des collégiens des quartiers populaires ne se sentent pas «Charlie»

Un tiers des collégiens des quartiers populaires ne se sont pas sentis concernés par «l’esprit du 11 janvier» selon une étude publiée à l’occasion de la 8e Journée du refus de l’échec scolaire.

Au lendemain de la fusillade de Charlie Hebdo, les établissements scolaires avaient observé une minute de silence en hommage aux douze victimes. À l’époque, les incidents qui s’étaient multipliés lors de ce moment de recueillement, notamment là où cohabitent plusieurs communautés, avaient largement été relayés et commentés.

Ricanements, protestations… «Je te butte à la kalach» avait même lancé un élève de quatrième à son enseignante.Quelques jours plus tard, le premier ministre Manuel Valls relativisait, jugeant ce phénomène «très minoritaire» avec environ 70 cas de perturbation sur 64.000 établissements, selon un recensement du ministère de l’Éducation nationale.

Neuf mois plus tard, une première étude réalisée entre mai et juin par l’Association de la fondation étudiante pour la ville (Afev), et publiée ce mercredi à l’occasion de la 8e Journée du refus de l’échec scolaire, évoque le rapport à la citoyenneté de 653 collégiens des zones d’éducation prioritaire, et notamment la manière dont ils ont vécu l’après Charlie Hebdo. Les deux tiers d’entre eux indiquent s’être sentis en colère ou tristes après les attentats de janvier à Paris. À l’inverse, 30 % de ces jeunes se disent «en colère contre les caricaturistes» (13 %) ou «indifférents» (17 %), soit au moins 6 % des collégiens français qui ne se sentiraient pas vraiment «Charlie».

Un sujet tabou

«Il faut faire la différence entre ‘colère’et ‘indifférence’», souligne Christophe Paris, directeur général de l’Afev. «Au-delà des comportements provocateurs – et sur ce point on est bien sur une frange ultra-minoritaire -, on se rend compte qu’il y a eu une véritable difficulté en milieu scolaire à débattre de façon sereine de ces questions». En effet, seule une petite moitié (51 %) des collégiens estiment qu’ils peuvent facilement exprimer leurs idées et dire ce qu’ils pensent au collège, proportion qui s’élève à 90 % avec leurs amis et autant dans leurs familles.

«Nous devons travailler sur la formation des enseignants. Les préparer à aborder des sujets aussi délicats. Surtout, il faut sortir des incantations et proposer des applications concrètes dans la vie de l’établissement», détaille Christophe Paris qui tient également à rappeler que, face à ceux que ne se sont pas reconnus dans «l’esprit du 11 janvier», se dresse encore une importante majorité de jeunes (63 %) faisant part de son émotion après la tuerie. «Cela nous montre que dans l’école de la République il y a, malgré toutes les difficultés que l’on connaît, un filet de sécurité qui permet de conserver une certaine cohésion sociale.»

Définir la laïcité

Interrogés sur le rôle qu’ils donnent à la citoyenneté, 25 % des collégiens ont répondu «pouvoir exprimer ses idées librement», 18 % l’associent à l’acte de voter, 17 % ont évoqué «faire des actions concrètes qui aident les autres», 15 % «agir pour modifier les choses», 13 % «se faire un point de vue sur les choses», et 11 % n’ont pas été capables de donner une définition précise.

Concernant la laïcité, 42 % des collégiens interrogés pensent qu’elle signifie «accepter toutes les religions», 30 % que c’est «le droit de ne pas croire», 13 % ne savent pas ce que c’est, pour 9 % elle implique de «refuser toutes les religions». «Sur ce point, nous sommes assez surpris», avoue Nicolas Cadène, le rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité. «On s’attendait à des chiffres bien plus bas, mais ces jeunes sont plutôt connaisseurs de la laïcité.» Pour cet ancien conseiller ministériel la frontière parfois ténue entre le respect des religions et le droit à la critique a conduit à de nombreuses confusions au moment des attentats.

«Dire ‘je ne suis pas Charlie’ne veut pas nécessairement dire que l’on approuve les terroristes», explique-t-il. «En vérité ces collégiens n’ont pas compris pourquoi ils devaient soutenir des caricatures dont ils avaient le sentiment qu’elles pouvaient participer de la discrimination dont ils sont eux-mêmes victimes en tant que jeunes issus des banlieues ou de confession musulmane». Pour lui, l’enjeu de la laïcité et de la liberté d’expression dans les milieux défavorisés c’est comprendre qu’on a le droit de critiquer un dogme, mais pas d’insulter une personne pour sa religion. «Voilà pourquoi Dieudonné a été condamné et pas Charlie Hebdo», conclut-il.

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Journaliste québécois, pro-atlantiste, pro-israélien,pro-occidental



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  • 3 thoughts on “Etude : 30% des collégiens des quartiers populaires ne se sentent pas «Charlie»

    1. Marinel

      Et comme ils ne se sentent pas Français parce qu’ils puent le mouton, un coup de pied au cul et un aller simple en Ifriquia sera leur récompense quand Marine sera au pouvoir !
      Avec nos impôts on les a accueillit leur faisant bénéficier de toutes les aides CAF sécu …et c’est leur mauvaise manière de nous remercier !

    2. Martel

      Je ne suis pas Charlie. C’est un immonde ramassis d’abrutis d’extrême gauche qui ont passé leur vie à crotter sur la France, le christianisme, et la civilisation européenne. Ils ont toujours été pro invasion, et le fait qu’ils se soient fait dérouiller par des représentants des envahisseurs qu’ils aiment tant ne manque pas de sel je trouve. Celà dit, je regrette profondément les dommages collatéraux, notamment les policiers, et j’ai bien conscience que toute personne s’opposant à l’islam est une cible potentielle.

    3. Marcel

      Paroles du Christ, Prince de la Vie:
      « Je suis le Pain de Vie », celui qui vient à Moi n’aura jamais faim et celui qui croit en Moi n’aura jamais soif ! Jean 6:35
      « Je suis la Lumière du monde, » celui qui Me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura au contraire la Lumière de la Vie ! Jean 8:12
       » Je suis la porte », si quelqu’un entre par Moi, il sera sauvé il entrera et sortira, et il trouvera de quoi se nourrir ! Jean 10:9
      « Je suis le bon Berger », le bon berger donne sa vie pour ses brebis !
      Jean 10:11
      « Je suis la Résurrection et la Vie « , celui qui croit en Moi vivra,même s’il meurt Jean 11:25
       » Je suis le Chemin, la Vérité, la Vie », on ne vient au Père qu’en passant par moi ! Jean 14:6
       » Je suis le vrai cep » et Mon Père est le vigneron ! Jean 15:1
      C’est Lui, « la Parole de Dieu » fait homme… Jean 1
      Quant à moi, je ne suis pas « Charlie » Hebdo !
      et comme l’apôtre Paul disait à l’ Assemblée de Corinthe…
      « Par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ! Loin de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi !  » 1 Corinthiens 15:10

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