Deux jeunes hommes, radicalisés, auraient quitté la Suisse pour rejoindre la Syrie. Deux imams sur les trois qui officient dans l’établissement genevois sont fichés en France, révèle la « Tribune de Genève »
Genevois catholique converti à l’islam, un jeune homme âgé de 20 ans se trouverait aujourd’hui en Syrie, selon le témoignage de ses parents recueillis par la «Tribune de Genève» ce vendredi. Selon eux, leur enfant – prénommé désormais Abdullah – se serait radicalisé au sein d’un «noyau» de fidèles de la plus grande mosquée de Suisse situé au Petit-Saconnex. A ses côtés, un autre jeune, se faisant appelé Ramzi, serait également parti rejoindre l’Etat islamique.
Un imam lié à Mohamed Merah
Selon le quotidien, deux des trois imams officiant à la Grand mosquée de Genève font l’objet d’une surveillance accrue de la part des services de renseignements français, à savoir la Direction générale de la sécurité intérieure. Cette dernière indique que l’intéressé, ayant étudié de 2003 à 2009 à Médine en Arabie saoudite, est «susceptible d’appartenir à la mouvance islamiste radicale internationale». Ce Toulousain apparaît dans le dossier judiciaire de Mohamed Merah, rapporte la Tribune de Genève. Tous deux ont été en contact quelques mois avant les tueries, son numéro de portable français figurant au moins à sept reprises dans la liste des appels entrants et sortants du téléphone du tueur.
Quant au deuxième prêcheur, lui-aussi d’origine française et converti, il est aussi sous les radars des services de renseignements hexagonaux.
L’Arabie saoudite comme principal soutien financier de la mosquée
La mosquée est gérée par la Fondation culturelle islamique de Genève, sous tutelle de la Ligue islamique mondiale. Bien que son mode de financement demeure opaque, l’Arabie saoudite semble être le principal soutien des lieux.
Encore deux Français, dont encore un pisté dans l’entourage de Merah, venant encore de Toulouse. Plus de trois ans après, on n’a pas encore fini de tirer le fil des réseaux internationaux du « loup solitaire »…
» Loup solitaire »: non sens, puisque le loup est toujours un animal vivant en meute… Et quelle terrible insulte pour l’animal! On nous vend cette explication pour nous rassurer, mais plus personne n’est dupe. Mais, Alauda, a-t-on vraiment cherché tous les les liens autour de ce triste abruti? N’a-t-on pas eu peu peur de mettre le feu aux poudres en révélant l’ampleur de la meute?