L’enquête sur l’attentat de la rue des Rosiers se poursuit, trente-trois ans après. Un quatrième mandat international a ainsi été délivré à l’encontre de Nizar Tawfiq Mussa Hamada par le juge Marc Trévidic début août, a confirmé une source judiciaire.
Le suspect d’origine palestinienne et âgé de 54 ans est soupçonné d’avoir appartenu au commando des tireurs qui avaient pris pour cible un restaurant casher en plein quartier juif de Paris. Il serait également impliqué dans l’assassinat d’Issam Sartaoui, numéro 2 de l’OLP, abattu à Lisbonne (Portugal) en avril 1983.
Selon RTL, il est aujourd’hui installé en Jordanie, où réside également le cerveau présumé de l’attentat, Souhair Mouhamed Hassan Khalid al-Abassi, alias « Amjad Atta ». Ce dernier, visé lui aussi par un mandat d’arrêt international depuis février, avait été interpellé en Jordanie le 1er juin, puis remis en liberté sous caution dans l’attente d’une décision sur son éventuelle extradition.
Pour rappel, le 9 août 1982, une grenade avait été jetée dans le restaurant de Jo Goldenberg, explosant au milieu d’une cinquantaine de clients. Deux tueurs étaient ensuite entrés, ouvrant le feu. Composé de trois à cinq hommes armés, le commando avait ensuite remonté la rue, vidant en direction des passants les chargeurs de leurs pistolets-mitrailleurs. Le bilan de cette attaque mené par le groupe palestinien dissident de l’OLP était lourd : six personnes tuées et 22 blessées.
La saloperie de Mitterrand, ami de Bousquet, décoré de la Francisque, avait fait croire que c’était des néo-nazis qui étaient les auteurs de cet attentat pour protéger ces « braves » palos tueurs de juifs français et de juifs tout court. Le projet des palos n’a pas changé d’un iota aujourd’hui : TUER TOUS LE JUIFS ISRAELIENS ET DU MONDE ENTIER.:
Dans les années 79-87, d’autres activistes d’extrême gauche ont mené des attentats terroristes en Europe : Allemagne, Italie, France, Belgique.
Y-avait-il déjà un lien entre ces bandes à Bader, ces Brigades rouges, ces gens d’Action directe et autres et les activistes pro-palestiniens à l’époque ? Un lien idéologique, stratégique… ?
Parce qu’aujourd’hui, ces relations ne font plus de doute.
Il faut aussi un mandat d’arrêt pour les tueurs de M. Boudia à Paris le 28 juin 1973.
Ben voyons, @Ad
Un « grand nationaliste et militant » ne part pas en exil pour se faire remarquer dans le pays qui l’accueille. L’hospitalité a des limites.