La police procède depuis vendredi à une vague d’arrestations de militants d’extrême gauche. En protestation de la mort d’une militante tuée lors d’un raid de la police, de violents affrontements ont éclaté dans le quartier populaire de Gazi. Un policier est mort dimanche des suites de ses blessures.
Le quartier populaire de Gazi, à Istanbul, est frappé par de violents affrontements entre la police et des manifestants d’extrême gauche.
Un policier, grièvement blessé par balle pendant que la police procédait à des interpellations est mort ce dimanche à l’hôpital des suites de ses blessures, a rapporté l’agence de presse Anatolie, proche du gouvernement.
Les forces de l’ordre font usage depuis la mi-journée de gaz lacrymogène, canons à eau et balles en plastique pour disperser la foule des contestataires, qui ripostent par des jets de cocktails Molotov et de pierres. Les affrontements se poursuivaient dimanche, en début de soirée. Ces heurts violents agitent le quartier depuis qu’une militante d’extrême gauche de confession alévie a été tuée au cours d’un raid de la police vendredi.
La police procède depuis vendredi dans toute la Turquie à une vague d’arrestations visant des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, séparatistes kurdes), des membres présumés du groupe jihadiste Etat islamique (EI) et des militants d’extrême gauche.Près de 600 arrestations ont eu lieu, selon un bilan provisoire.
Ces coups de filet interviennent dans la foulée de l’attentat suicide meurtrier attribué à l’EI perpétré à Suruç (sud) après lequel le gouvernement turc a ordonné des frappes aériennes contre des cibles jihadistes en Syrie et des positions du PKK en Irak.
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Entre la démocratie et la guerre, il y a Recep Tayyip Erdogan…
« Militaire » avec daesh, Erdogan l’a toujours été !
Tandis que « démocratique » avec les Kurdes, il semblerait qu’il en soit définitivement incapable…
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