Londres (AFP) – Amnesty International a protesté jeudi, contre ce qu’il a appelé une « frénésie stupéfiante d’exécutions » qui pour cette année, en Iran jusqu’à présent, a vu près de 700 personnes mises à mort.
« Les autorités iraniennes sont soupçonnées d’avoir exécuté le nombre incroyable de 694 personnes entre le 1er Janvier et le 15 Juillet 2015 », a déclaré le groupe de Défense des Droits de l’Homme basé à Londres, dans ce qu’il a appelé un pic sans précédent.
« A ce rythme choquant, l’Iran est sur le point de dépasser le nombre total d’exécutions dans le pays », enregistré par Amnesty pour l’ensemble de l’année 2014.
Said Boumedouha, le chef adjoint du programme d’Amnesty pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, a déclaré que ce pic « brosse un tableau sinistre de la machine d’Etat qui réalise des meurtres prémédités, judiciairement sanctionnés à une échelle de masse ».
Amnesty a dit que cette flambée « révèle à quel point l’Iran est en décalage avec le reste du monde quand il s’agit de faire usage de la peine de mort ».
De son côté, Human Rights Watch accuse les autorités saoudiennes de mener une « campagne de la mort » avec l’exécution de plus de 100 personnes au cours des six premiers mois de 2015, plus que durant l’ensemble de l’année dernière.
Mais contrairement à l’Arabie saoudite, les exécutions en République islamique « ne se sont même pas arrêtées pendant le mois sacré musulman du ramadan », où au moins quatre personnes ont été mises à mort « en contradiction avec la pratique établie », a dit Amnesty.
Il a déclaré que les peines de mort en Iran sont « particulièrement inquiétantes, car elles sont toujours prononcées par des tribunaux qui manquent complètement d’indépendance et d’impartialité ».
Les procès en Iran sont « profondément viciés, les détenus se voient souvent refuser l’accès à des avocats, et les procédures de recours, de pardon ou de commutation sont inadéquates », a dit Amnesty.
« Les autorités iraniennes devraient avoir honte d’exécuter des centaines de personnes dans un mépris complet des garanties fondamentales d’une procédure régulière », a déclaré Boumedouha.
Amnesty a déclaré que les raisons de cette « poussée choquante du nombre d’exécutions ne sont pas claires, mais la majorité de ceux qui ont été mis à mort en 2015 étaient condamnés pour trafic de drogue ».
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Amnesty international était ou la semaine dernière lorsque tout les médias international étaient présent pour l’entente concernant le nucléaire……
donc maintenant Amnesty se réveil…… il est trop tard maintenant pour critiquer l’iran car les projecteurs sont fermer