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Budapest veut fermer sa frontière avec Belgrade pour empêcher l’immigration avec un mur de protection de 175 km de long sans aucune protestation de l’Europe. Seule la barrière de sécurité israélienne subit les foudres des « humanistes »…
175 kilomètres de long, 4 mètres de hauteur, précédé d’un dense réseau de barbelés : tel est le mur que doit faire construire le ministre hongrois de l’Intérieur tout le long de la frontière serbe sur décision de son gouvernement. Et dans les plus brefs délais, s’il vous plaît !
Cette décision, qui fait déjà couler beaucoup d’encre, prend prétexte de la nécessaire protection des frontières extérieures de l’Europe du flux de migrants illégaux Syriens, Irakiens, Afghans, Kosovars.
D’ores et déjà, fusent les commentaires qui comparent la situation actuelle à celle de 1989 où les autorités hongroises de l’époque (encore étiquetées communistes) s’empressèrent de démanteler le rideau de fer. Avec une nuance de taille : la destruction de la barrière devait alors laisser sortir des dizaines de milliers de ressortissants de la RDA réfugiés en Hongrie et non empêcher quiconque d’entrer.
Alors qu’il aurait pu tout bonnement les renvoyer en RDA, le Premier ministre hongrois de l’époque (Miklós Németh) leur donna alors asile avant de négocier avec Helmut Kohl leur accueil en RFA. Mais bon, ces Allemands de l’est n’avaient pas grand chose de commun, il est vrai, avec nos actuels immigrés arrivés de bien plus loin.
75% des migrants qui débarquent clandestinement en Hongrie proviennent de zones reconnues comme dangereuses, voire en guerre : la Syrie, l’Irak et l’Afghanistan. Les Kosovars, dont l’immigration répond à des mobiles d’ordre purement économique, constituent donc une minorité parmi les migrants, contrairement aux assertions des autorités hongroises.
Le ministre hongrois des Affaires étrangères Péter Szíjjártó s’en est d’ailleurs donné à cœur joie : « Si nous laissons passer en Autriche et en Allemagne les migrants arrivés chez nous, ils nous seront retournés par dizaines, voire un jour par centaines de milliers. » Or, l’an dernier, sur les 10 000 migrants passés « à l’Ouest », seuls 800 ont été reconduits en Hongrie. On est loin des chiffres alarmistes lancés par le gouvernement, même si ce nombre peut encore doubler, voire tripler.
Et quand bien même. En quoi cette mesure apportera-t-elle une solution ? De même que les Allemands avaient joyeusement contourné en 1940 notre belle et luxueuse ligne Maginot, il ne sera guère difficile de contourner la frontière serbe par la Roumanie ou la Croatie, toutes deux membres de l’UE. Percer des trous est une tâche à la portée des passeurs rompus. L’exemple du mur entre les Etats-Unis et le Mexique nous le montre. Ne parlons pas de la vive protestation du Premier ministre serbe Aleksandar Vucic, lequel n’a été ni consulté, ni même avisé par son homologue hongrois.
Connaissant les ficelles de notre ami Viktor Orbán, je serais tenté de penser qu’il s’agit d’un énième effet d’annonce moins destiné à dissuader des étrangers indésirables qu’à marquer son opinion publique. Le message est clair : « Vous voyez, face au laxisme de Bruxelles, nous autres, Hongrois, ne nous laisserons pas faire. Mais ne vous inquiétez pas, votre Premier ministre veille, qui est là pour vous défendre ! »
Merci Viktor Orbán !
Peut-être un « effet d’annonce « , mais en attendant le Premier Ministre Hongrois montre son refus de cette invasion de sauvages, porteurs de germes de toutes sortes….
Une autre pointure que la vals-euse…….
Et aprés il y a tous les projecteurs sur Israel et la barrière de sécurité
Comme quoi un mure empèche les drames
Ces murs construits ne le seraient pas si les populations arrivant en Europe étaient pacifiques .
Ces musulmans ne sont pas compatibles avec ce qui n’est pas musulman et encore , musulman spécifique …..
Ce ne sont pas des murs qu’il faut construire .
Il faut bloquer les bateaux arrivant en Europe et les diriger vers d’autres contrées plus chaudes , Cayenne ce serait parfait et en plus il y fait très beau toute l’année , il y a de la place pour y construire de mosquées en terre cuite .
Il existe une autre frontière de ce type à Melilla et Ceuta, enclaves espagnoles en territoire marocain. Il me semble que l’UE a participé au financement.
Exemple de vidéo remontant à 2014 : Melilla, l’assalto di centinaia di migrant… https://www.youtube.com/watch?v=uQllUYYY8qc
A l’échelle mondiale, les murs-frontières représenteraient 21 000 km.