Des détenus, enfermés dans des prisons israéliennes, ont réussi à communiquer secrètement avec des membres influents du Hamas, grâce à la complicité d’avocats, selon un article publié jeudi par le site d’informations Walla.
Shirin Issaoui, une avocate de 37 ans, résidant dans les quartiers arabes de Jérusalem, est accusée d’avoir dirigé un réseau visant à permettre l’échange d’informations entre les dirigeants de cette organisation terroriste et ses membres emprisonnés en Israël.
Ce réseau était composé de plusieurs avocats qui récupéraient des lettres cryptés de prisonniers israéliens afin de diffuser des informations secrètes aux autres membres. Ainsi, selon l’enquête de la police, plusieurs prisonniers ont participé aux tractations pour la libération de Gilad Shalit, le 18 octobre 2011.
« En toute honnêteté, les négociations ont échoué dès le départ et n’étaient pas du tout professionnelles. Des dysfonctionnements sont apparus dans les médias et l’ennemi a gagné », est-il possible de lire dans une de ces lettres, traitant des conditions de la libération du soldat israélien.
Il est également précisé dans une autre lettre que « le bon sens veut qu’un prisonnier du Fatah, emprisonné pour 5 ans, ne soit pas inclus dans un accord [d’échange de prisonniers], contrairement à un prisonnier du Hamas emprisonné pour 30 ans ».