Le directeur financier de l’hebdo a été victime d’un canular qui a mis en émoi la police. La journaliste récemment convoquée pour être licenciée y est mêlée.
Alors que les services antiterroristes sont en alerte maximale pour surveiller Charlie Hebdo, les limiers de la sûreté territoriale de la préfecture de police ont dû intervenir récemment pour Éric Portheault, le directeur financier du journal.
Une femme se réclamant d’EDF l’a appelé très tardivement pour lui signaler une « fuite de gaz ». Portheault y décèle une voix menaçante – comme il l’indique aux forces de l’ordre – et prévient alors les policiers du SPHP qui le protègent depuis l’attentat survenu dans les locaux de l’hebdomadaire le 7 janvier dernier. Le contexte est tendu. En effet, au même moment, la DGSI et la police judiciaire sont sur la piste de deux individus – dont l’un est connu des services spécialisés – qui ont photographié le domicile parisien du dessinateur Riss.
Par conséquent, la préfecture de police prend l’alerte d’Éric Portheault très au sérieux. Les enquêteurs remontent le fil de l’appel et tombent sur une collaboratrice de Charlie Hebdo. En fait, trois femmes, dont Zineb El Rhazoui, la journaliste qui avait été convoquée pour une mise à pied – avant que cette initiative soit annulée -, sont à l’origine du canular qui a fait travailler une dizaine de policiers.
Blague de gamins
« Je ne suis pas à l’origine de cette blague potache mais, en effet, j’étais présente. Je ne comprends pas comment cette histoire peut prendre une telle proportion alors qu’il ne s’agit pas d’un délit. C’est de l’ordre de la blague de gamins de 11 ans qui sonnent à la porte et qui partent en courant ! » s’emporte Zineb El Rhazoui. « D’autant que Patrick Pelloux a lui aussi été appelé. Les filles avaient beaucoup bu et avaient décidé de faire chier leurs ex », indique une autre source.
Vendredi soir, l’équipe de Charlie presque au complet – sans Patrick Pelloux – s’est retrouvée pour une petite fête dans une maison louée pour l’occasion dans un quartier bobo de la proche banlieue. En présence de la famille de Charb, l’ancien directeur de Charlie Hebdo assassiné par les frères Kouachi, pas question de régler des comptes. Le Raid était sur place.
Image à la Une : Éric Portheault, le directeur financier, a alerté la police après un coup de téléphone suspect. Une simple blague que la police, sur les dents, a prise très au sérieux. © BERTRAND GUAY / AFP
Le Point – 25/05/2015 – Par AZIZ ZEMOURI
La police devrait envoyer la facture à ces greluches sans cervelle ! Et l’autre mijaurée au petit pois, gratin de la presse, qui s’emporte (en plus) des proportions du soufflet !
Qui paie lorsqu’il arrive un accident à un skieur aventuré hors des pistes ? Une évacuation en hélico coûte 2 500 euros. Ce n’est pas gratuit pour celui qui est mal assuré.
Mauvaise cuisine orthographique : il s’agit d’un « soufflé ».
« Un canular de gamin », après ce qui est arrivé en janvier ? Cette conne n’a même pas le courage d’avouer sa malveillance.