Evidemment ce n’est pas à cause de son soutien aux palestiniens que Charlie Hebdo journal anti-israélien notoire met a la porte cette journaliste mais au sein de la rédaction elle faisait partie des plus radicaux envers Israël.
Zineb El Rhazoui, journaliste membre de la rédaction de Charlie Hebdo, a reçu, mercredi 13 mai, un courrier de la direction la convoquant à un entretien préalable à un licenciement pour faute grave, a appris Le Monde. Elle est d’ici là mise à pied. Contactée, la direction refuse de commenter « une procédure en cours et interne », mais insiste sur le fait qu’il ne s’agit que d’une convocation à un entretien, pas d’un licenciement effectif.
Extrait de l’article d’Hélène Keller-Lind du 25 Janvier 2015
Zineb El Rhazaoui, journaliste à Charlie Hebdo, n’assistait pas à la réunion de rédaction de l’hebdomadaire le 7 janvier 2015. Ce jour-là des terroristes islamistes assassinèrent onze personnes dans ses locaux et une douzième lors de leur fuite. Zineb El Rhazaoui se décrit comme « athée militante » qui « crache sur l’islam ». Elle s’emploie à détailler les complexités de ce que sont les « Arabes » en France. Pourtant, c’est sans subtilité aucune qu’elle qualifie Israël « d’État colonialiste et raciste » et le Premier ministre de l’État hébreu de « criminel de guerre ». Antisionisme primaire, chose la mieux partagée dans le monde arabo-musulman.
Zineb El Rhazoui, tire à boulets rouge sur Israël et Benyamin Netanyahou
Mais, quittant l’analyse en profondeur, reprenant des clichés éculés, Zineb El Rhazoui, en fin de texte assène au récipiendaire de celui-ci : « Moi, je n’ai pas bossé avec Val, et je ne sais pas si comme tu l’as fait, j’aurais été capable d’écouter l’éloge d’Israël, Etat colonial et raciste, à chaque réunion de rédaction pour garder mon job. Moi, c’est bien avec la plume de Charb, l’une des plus pro palestiniennes de la presse française, que je trouve mes affinités. Charb, à cause de ce lynchage auquel tu contribues aussi par la confusion de tes idées, est aujourd’hui menacé par al-Qaïda et vit sous protection policière. De quel côté est la haine alors ? » -ndlr. caractères gras ajoutés -.
Une obsession anti-sioniste, maladie la mieux partagée dans le « monde arabo-musulman », islamistes et progressistes confondus
Cette journaliste française, d’origine marocaine, est un exemple de plus d’une étrange phobie, d’un étrange rejet, partagé par une très grande partie de ce qu’il faut bien appeler « monde arabo-musulman », par souci de de clarté. Car ce sont à la fois les islamistes et bien des « musulmans modérés », voire athées, trop d’entre eux, d’ailleurs, qui, quelles que soient leurs divergences, parfois mortelles, sont d’accord sur un point : la haine d’Israël, du Sionisme. Obsession virant parfois à l’antisémitisme. Comme pour cette journaliste d’Al-Jazzera, Khadija Ben Guenna, d’origine algérienne, qui encensait Hitler, ou une de ses consœurs, Amira Soltane, qui justifiait ses déclarations, ajoutant : « Son crime de lès-majesté a été d’exprimer tout haut ce que tous les musulmans pensent tout bas »….
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| 14 mai 2015
BOF aucun interet
on s’en fout ! c’est pas Charlie hebdo que je n’ai jamais ouvert qui va changer ma vie !
Tous les musulmans pratiquants, modérés ou athées sont antisionistes et une bonne moitié sont antisémites.
Un sondage récent a été fait en Allemagne par 160 scientifiques auprès de 9000 musulmans de huit pays européens sur leurs sentiments vis à vis des juifs: les résultats sont effrayants.
Je ne fréquente aucun musulman croyant ou incroyant avec un seul parent ou un seul grand-parent musulman sinon on se bagarrerait à propos d’Israël, du sionisme et des juifs.
Esther, je comprends votre méfiance, mais je la trouve dangereuse. Craindre les musulmans car ils sont musulmans c’est d’un systématisme effrayant. De même que croire qu’un juif est forcément islamophobe car c’est un juif, c’est d’une stupidité sans nom qui peut facilement faire bousculer les cerveaux rongés par ces idées dans l’antisémitisme. L’histoire a prouvé que les musulmans et le juifs ont cohabité dans la paix et la concorde pendant des siècles (Voir l’histoire de Codrue au 11ème et 12ème sicèle, de l’empire ottoman et j’en passe). Sachez que les drames les plus accablants de l’histoire humaine, et qui concernait les juifs, se sont déroulés en Europe. Les envies génocidaires contre ce peuple frère, sont naît, dans le vieux continent. Sachez enfin que je suis Marocain, de culture musulmane et que je crois que nous pouvons dialoguez et vivre ensemble.
Juifs et musulmans ont cohabité, oui, mais les juifs étaient les dhimmis, faire un petit tour au musée de la diaspora à Tel Aviv et lire le livre de Gerald Messadié »histoire générale de l’antisémitisme » et vous comprendrez.
Mais ça c’est finit à tout jamais et cela grâce à ISRAEL.
Le christianisme n’a pas été non plus tendre avec les juifs, même pire, ça aussi c’est finit, même si le bon pape compare un vulgaire mur de protection à Beit Le Hem avec le Kotel (pauvre ignare ou gros con???) ou si le même pape reconnait un état qui n’existe pas (pape ignorant ou hypocrite menteur ????)
Alors bas les masques et Am Israel Hay
c’est le grand déballage à charlie ;
« Mon mari a perdu son emploi car des djihadistes ont dévoilé son lieu de travail, il a dû quitter le Maroc, je suis menacée, je vis dans des chambres d’amis ou à l’hôtel et la direction envisage de me licencier… Bravo Charlie », ironise Zineb El Rhazoui.
Conditions chaotiques
Sans préjuger du motif du courrier reçu, Mme El Rhazoui explique qu’elle n’a pas pu travailler normalement depuis les attentats qui ont décimé la rédaction en janvier. « Je ne suis pas la seule. On ne peut pas reprocher aux gens d’aller mal et de ne pas se comporter en bons ouvriers, on vit dans des conditions chaotiques. C’est impossible de faire des reportages sous protection policière… », explique-t-elle.
Avant janvier, Zineb El Rhazoui réalisait pour Charlie Hebdo des reportages en France et à l’étranger, notamment en Afrique, souvent sur les religions. Elle a été recrutée en 2011 pendant les « printemps arabes ». Auparavant, elle a été militante au Maroc, opposée au régime ou au ramadan, via notamment le mouvement alternatif pour les libertés individuelles, qu’elle a confondé. Elle a aussi été très active au sein de l’association Ni putes ni soumises.
Depuis janvier, Mme El Rhazoui est souvent apparue dans les médias, notamment au « Grand Journal », afin de défendre la laïcité contre l’islamisme ou le droit au blasphème, des thèmes liés à Charlie Hebdo et aux attentats, comme lors de conférences, à Chicago, Montréal ou Paris.
« Mesure punitive »
Au fond, Mme El Rhazoui s’estime aujourd’hui victime d’une « mesure punitive » pour avoir contesté la direction actuelle de Charlie Hebdo. Elle a fait partie des signataires d’une tribune parue fin mars dans Le Monde demandant une « refondation » du journal et une gouvernance – ainsi qu’une structure de capital – beaucoup plus collégiale qu’aujourd’hui. Le capital est actuellement détenu à 60 % par le directeur de la publication Riss et le directeur financier Eric Portheault. Ils travaillent de façon assez étroite avec le rédacteur en chef Gérard Biard (L’avocat Richard Malka, proche de la direction et notamment actif dans un projet de fondation, a lui fait savoir début avril qu’il se concentrerait désormais sur les dossier de droit de la presse du journal).
La tribune des journalistes – qui ont créé une association – n’avait pas plu à la direction, qui s’est estimée injustement visée. Un e-mail a été envoyé aux signataires, leur demandant de ne pas émettre de critiques à l’extérieur. Par ailleurs, les salariés ont été consultés sur leur vision du futur du journal, dans l’optique d’une future nouvelle formule.
« Après une phase où on pensait qu’une vraie discussion avait repris, les choses ne passent aujourd’hui pas bien », estime un journaliste signataire de la tribune.
« Pas d’explication »
Patrick Pelloux, chroniqueur à Charlie, est furieux du courrier envoyé à Zineb El Rhazoui : « On est tous encore en train de gérer l’après-attentat. Convoquer des membres de l’équipe qui sont encore dans des souffrances incroyables, c’est méchant et déloyal. »
« Recevoir des prix pour la liberté d’expression et convoquer des journalistes menacés, c’est paradoxal, ajoute-t-il. Et on n’a pas d’explication alors que journal se veut alternatif et socialement irréprochable… »
Un autre journaliste s’indigne du sort réservé à Zineb El Rhazoui, qui est une « grande gueule » mais qui « s’est exposée et mise en danger depuis des années » pour écrire un livre comme celui sur Mahomet avec Charb ou pour ramener des reportages.
« Je suis très surpris d’une décision aussi bête et méchante, mais pas au sens de Hara-Kiri… critique-t-il. La méthode est incroyable pour Charlie. C’est violent. » La réaction de la direction sous-entend qu’il pourrait ne pas s’agir de licencier Zineb El Rhazoui, simplement de la rappeler à l’ordre et à ses devoirs envers le journal. Cette dernière ne décolère pas et estime que « si c’était le cas, on aurait dû discuter… ».
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