Ce jeudi 16 avril 2015, ce sera Yom HaShoah, et Israël commémorera les victimes de la Shoah, le plus grand désastre que le peuple juif ait vécu pendant le 20ème siècle.
L’apogée de cet acte de mémoire est marqué par une sirène qui retentira à 10:00 heure du matin pendant une minute de recueillement où la population d’Israël se figera et retiendra son souffle en souvenir des 6 millions de juifs qui furent exterminés pendant la seconde Guerre mondiale.
Cette année, pour la première fois à Natanya, une cérémonie de Yom HaShoah se déroulera en français pour permettre aux nombreux olim de saisir l’ampleur de l’émotion d’une telle cérémonie.
Le public est invité le 16 avril à 9:00 h. du matin au théâtre municipal Eikhal Ha-Tarbouth de Natanya. L’entrée est libre et gratuite. Venez nombreux pour honorer la mémoire des victimes de la Shoah.
Au programme il sera aussi donné un aperçu de ce qu’ont vécu les juifs d’Afrique du nord pendant cette guerre.
Ci-dessous l’invitation.
Dr Victor Hayoun
Yom HaShoah à Natanya, pour les francophones d’Israël
Souffrance indicible
Alors, que nous vivions dans les ténèbres, dans les larmes, le sang et les clameurs d’épouvante. Entourez de nos morts, nous n’entendîmes que le vide de l’absence et le silence de l’indifférence. (De nos frères chrétiens et musulmans)
Ce monstre déchaîné et terrifiant du paganisme primaire sorti tout droit de l’Apocalypse, que le christianisme avait lui-même consacré en jouant à l’apprenti sorcier.
Le triomphe éphémère de la bête immonde impose l’image de la matière animale déchaînée dans l’homme, aboutissant à ce monstre du despotisme, qui foule tout à ses pieds et inflige à l’Humanité stupéfaite le règne du plus implacable destin par sa hideuse apothéose.
Le silence assourdissant de l‘humanité face aux atrocités perpétrées par la bête ignominieuse pendant la plus grande tragédie de l’humanité ou l’Antéchrist sévissait où le monstre hideux du paganisme le plus bestiale avait resurgi du fond des abîmes pour faucher les âmes devant les portes du sanctuaire de Dieu.
Ce n’est pas sur les tombes où près des ossements que nous avons retrouvé nos morts. Ils sont partis en volutes de fumée en compagnie de nuages blancs qui faisaient une danse macabre sous le ciel noir de l’obscurantisme. Ce n’est pas là qu’ils nous attendent, ils sont dans chacun de nous dans le souvenir de tous et de chacun. Si, il faut pardonner ; Il ne faut pas oublier. La mort des nôtres, est comme une blessure mal guérie. Elle saigne à chaque agression verbale ou physique produite par ce sous-monde ; Nous n’y pouvons rien. Nos mort nous ont nourris, non pas de haine, ni de rancœur, mais d’une énergie que rien ne pourra briser. Maintenant, dit le père à ses fils et filles de quoi auriez-vous peur ?