De toutes les stupidités prononcées en réaction à la superbe victoire aux élections de Benjamin Netanyahu, aucune n’est plus omniprésente que l’idée que les perspectives de paix sont maintenant mortes parce que — Netanyahou a déclaré qu’il y n’aura aucun « État arabe-palestinien » alors qu’il est le Premier ministre d’Israël.
J’ai des nouvelles pour les troupeaux qui meuglent : Il n’y aurait pas eu de paix et ni aucun « État arabe-palestinien », même si Isaac Herzog avait été Premier ministre.
Ou Ehud Barak, ou Ehud Olmert d’ailleurs. Ces deux derniers ont été premiers ministres non pas du Likoud et ont offert aux arabes-palestiniens leur propre État — avec sa capitale à Jérusalem et de déraciner de nouveau chaque colonie israélienne de la « Palestine » —, seulement elles ont été brutalement rejetées.
Ce n’est pas de l’histoire ancienne. En 2000, 2001 et 2008, trois offres de paix étonnamment avantageuses dans les 15 dernières années. Tout le monde les a rejetées.
La réalité fondamentale demeure : Cette génération de dirigeants arabes-palestiniens — de Yasser Arafat à Mahmoud Abbas, n’a jamais apposer et n’apposera jamais son nom sur un accord de paix définitif, divisant la terre avec un Etat juif. Et sans cela, aucun gouvernement israélien quelconque ne conviendra à un « Etat palestinien ».
Aujourd’hui, cependant, il y a une seconde raison pour qu’un accord de paix soit impossible : L’instabilité absolue de l’ensemble du Moyen-Orient. Depuis un demi-siècle, il a été régi par des dictateurs, personne n’aimait cela, mais avec qui, vous pouviez faire des affaires. Par exemple, l’accord de désengagement d’Israël et de la Syrie de 1974 a donné plus de quatre décennies de calme quasi total sur la frontière parce que les dictatures Assad l’avaient décrété.
Cet ordre autoritaire est parti, renversé par le printemps arabe. La Syrie est déchirée par une guerre civile multi-facettes qui a fait plus de 250 000 morts et qui a vu même un général iranien occasionnel rôder à la frontière israélienne avec les combattants du Hezbollah, les troupes gouvernementales et les alliés d’al-Qaïda. Qui va en hériter ? Personne ne le sait.
Dans les quatre dernières années, l’Égypte a eu deux révolutions et trois régimes radicalement différents.
Le Yémen est passé de pro-américain à pro-iranien si rapidement que les États-Unis ont dû évacuer leur ambassade dans la panique.
La Libye est passée de l’autoritarisme du fou de Mouammar Kadhafi aux jihadistes dominée par une guerre civile.
Mercredi, la Tunisie, l’un des succès relatif du printemps arabe, victime d’une crise majeure de terrorisme que le premier ministre a dit « que l’attentat visait la stabilité du pays.»
Du Mali à l’Irak, tout est dans un changement continuel.
Au milieu de ce chaos, par quelle magie la Judée et Samarie éviteraient d’être déchirées par une féroce rivalité Fatah-Hamas et d’être un îlot de stabilité ?
Qu’est-ce qui donnerait à tout accord de paix israélo/arabo-palestinien, même un minimum de durée ?
Alors qu’il fut un temps où commandait le mouvement arabe-palestinien de la même manière que Kadhafi commandait la Libye, Abbas, lui, ne commande personne.
Pourquoi pensez-vous qu’il est dans la 11ème année d’un mandat de quatre ans, après avoir refusé de tenir des élections ces cinq dernières années ?
Parce qu’il a peur et qu’il perdrait la face devant le Hamas.
Avec ou sans élections, la Judée et Samarie pourrait tomber du jour au lendemain entre les mains du Hamas où tomberont les roquettes qui partiront de là sur Tel-Aviv, sur l’aéroport Ben Gourion et au centre urbain israélien en entier ? — tout comme il en pleut en bas sur le sud d’Israël depuis Gaza quand cela arrange le Hamas, qui a transformé ce premier « État palestinien » en une base de feu terroriste.
Tout règlement de paix israélo-arabe obligerait Israël à faire des concessions territoriales dangereuses et irréversibles par nature sur la Judée et Samarie, en échange de promesses et de garanties qui, dans les conditions actuelles seraient écrites sur le sable.
Israël est cerné par les terroristes djihadistes dans le Sinaï, le Hamas à Gaza, le Hezbollah au Liban, l’État islamique et les proxys iraniens en Syrie et une Jordanie amicale très fragile.
Les Israéliens ne savent pas qui finira par diriger un de ces lieux.
L’État islamique avancera-t-il jusqu’à la frontière israélienne ?
Les Gardiens de la révolution apparaîtront-ils sur le plateau du Golan ? Personne ne le sait.
Eh bien, disent les critiques, Israël pourrait envisager des garanties venant de l’extérieur.
Des Garanties ? Comme le protocole de Budapest de 1994 dans lequel les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Russie garantissaient « l’Intégrité territoriale » de l’Ukraine ?
Comme la ligne rouge en Syrie ?
Comme les résolutions unanimes de l’ONU déclarant illégal tout enrichissement iranien de l’uranium — maintenant effectivement rendu nul ?
La Paix attend trois choses : Une éventuelle acceptation arabe-palestinienne d’un Etat juif ; un dirigeant palestinien disposé à signer un accord basé sur cette prémisse et un minimum de stabilité de la région qui permettrait à Israël de risquer des retraits potentiellement mortels tels qu’un accord entraîneraient actuellement.
Je crois que ce jour viendra. Mais il n’y a aucune chance qu’il ne vienne maintenant ou même bientôt.
C’est essentiellement ce que Netanyahu a dit jeudi pour expliquer — et adoucir — sa déclaration selon qu’un « Etat arabe-Palestinien » n’est pas d’actualité.
Dans l’intervalle, je comprends la déception d’anéantissement de l’Administration Obama et de ses toutous de médias face à la réussite spectaculaire du leader étranger qu’ils détestent plus que tout autre sur la planète.
Le conséquent bouillonnement et l’atomisation sont compréhensibles, mais si inconvenants. Blâmer Netanyahu cependant c’est de l’aveuglement.
Source : Par Charles Krauthammer, ©Copyright malaassot.com
Tiens, le troll antisémite Luc/Paulo est de retour … son cachet d’antisemitox n’a fait de l’effet que pendant 2 heures à peine …
Il a le plus grand mal à réprimer sa compulsion maladive et le revoila claironnant son ravissement de propager la peste de son gourou M’blabla aux USA …. le pauvre !
🙂
Sorry, je n’ai pas de temps à perdre avec les fadas. 🙂
Prenez un 2ème cachet Luc/Paulo …. c’est le meilleur remède pour soigner l’atteinte cérébrale de vos frustrations …. 🙂
Vous aggravez votre cas message après message Luc/Paulo.
C’est marrant de voir à quel point les antisémites disjonctés aiment se ridiculiser en se bavant dessus comme des p’tit vieux séniles vaguement libidineux … 🙂
Pauvre Luc/Paulo, qui nous joue maintenant le couplet de la Castafiore : » Ah, je ris de me voir si belle en ce miroir, est-ce moi Margueeeeeriiiiiite ? »
Inénarrable beauf bouffi de suffisance ! 🙂
Et oui, le général avait compris avant tout le monde qu’on peut être certain que les antisémites finissent toujours dans le caniveau sans même avoir besoin de faire beaucoup d’effort… la preuve par Luc/Paulo …. 🙂
Très belle analyse et de vérités quand à la sécurité d’Israël ;et la victoire de Bibi ,et la vérité sur Obama qui ne veut que la fin d Israël , et Abbas qui ne veut pas d’un accord avec Israël ET l’ONU qui n’est plus crédible depuis longtemps Obama et ses voyous d’ ou qu’ils soient ont élus des Iraniens comme juges .