toute l'information et l'actualité sur Israel, sur l'Europe, les news sur Israël et le Moyen Orient

.

Négociations sur le nucléaire avec l’Iran : Entre affaires et mensonges d’Etat, Barak Hussein Obama perd son sang-froid


Négociations sur le nucléaire avec l’Iran : Entre affaires et mensonges d’Etat, Barak Hussein Obama perd son sang-froid

Les négociations avec l’Iran des ayatollahs sont « suivies de près » par Israël. Bien évidemment, comme tout Etat, et Israël autant que tout autre, compte tenu des menaces qui pèsent sur son existence, doit et est légitimé à défendre ses intérêts en matière de sécurité. On sait que le gouvernement sortant de M. B. Netanyahu est farouchement opposé, et on le serait à moins, aux termes risqués qui pourraient être ceux de l’accord destiné à garantir que la République islamique ne détourne pas ses activités nucléaires civiles pour se doter de la bombe atomique avec l’Etat juif en pont de mire.

Israël a démenti ce mardi avoir espionné les négociations entre l’Iran, les Etats-Unis et cinq grandes puissances – négociations qui, un comble !, tiennent l’Etat d’Israël à l’écart et dans la discrétion des pourparlers alors que les ayatollahs iraniens ne manquent pas une occasion de menacer de vitrifier l’Etat hébreu –  dans le but de neutraliser les possibilités d’un accord sur le programme nucléaire de Téhéran, comme le rapporte le Wall Street Journal.

Plusieurs responsables ont assuré qu’Israël n’espionnait pas son grand allié américain et respectait depuis longtemps une interdiction totale de le faire, faisant écho aux engagements pris envers Washington à la suite de « l’affaire Jonathan Pollard », ancien analyste de la marine américaine condamné en 1987 à la prison à perpétuité aux Etats-Unis pour avoir transmis à Israël des milliers de documents secrets sur les activités du renseignement américain dans le monde arabe hostile à Israël.

La crise ne s’était résolue qu’avec la promesse d’Israël de mettre un terme à toutes ses activités d’espionnage sur le sol américain.

« Israël n’espionne pas les Etats-Unis, un point c’est tout », a dit à la radio publique Youval Steinitz, ministre du Renseignement dans le gouvernement sortant de Benjamin Netanyahu. « Nous n’espionnons pas les Etats-Unis », déclare lui aussi l’autre ministre sortant des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman.

Il s’insinue pourtant dans l’entourage de l’Administration Obama, qu’outre la pose de micros, l’Etat hébreu aurait obtenu des informations de briefings américains confidentiels, d’informateurs et de contacts diplomatiques en Europe, rapporte le Wall Street Journal qui cite des responsables américains anonymes, comme la coutume le veut en la matière.

Le président républicain de la Chambre des représentants américaine, John Boehner, a dit mardi n’être pas au courant d’informations confidentielles éventuellement transmises par Israël à des élus du Congrès sur les négociations nucléaires avec l’Iran.

« Franchement, je suis un peu choqué, car aucune information ne m’a été révélée », a déclaré John Boehner. « Je suis choqué par le fait que l’article indique que des informations ont été transmises par les Israéliens à des élus du Congrès ». « Je ne suis pas du tout au courant de tout cela », a-t-il insisté.

C’est John Boehner qui avait officiellement invité Benjamin Netanyahu à prononcer un discours au Congrès début mars, ce qui avait fortement contrarié Obama.

Mais selon différents responsables, certains ont peut-être sûrement intérêt à attiser les flammes alors que les relations israélo-américaines traversent une phase sensible à la suite de la campagne électorale victorieuse de M. Netanyahu restée dans la gorge du président américain qui avait, pourtant, tout fait ce qui est en son pouvoir pour changer les résultats d’une élection démocratique en Israël.

« Ceux qui publient ces allégations mensongères veulent apparemment porter atteinte à l’excellente collaboration entre les services de renseignements israélien et américain. Nous poursuivrons cette collaboration, malgré nos profondes divergences sur le mauvais accord qui se profile », a dit M. Steinitz de Paris, où il a précisément eu des entretiens avec des responsables français sur le nucléaire iranien.

En fait, plus que par l’espionnage, l’Administration Obama est irritée par le fait qu’Israël aurait pu partager ces informations confidentielles avec des élus du Congrès, où de nombreux adversaires Républicains, voire Démocrates du président Barack Obama sont hostiles à un accord bradé avec l’Iran, et ainsi connaître le jeu trouble auquel s’adonne le président américain.

Avigdor Lieberman quant à lui insiste pour affirmer que « les directives sont claires depuis plusieurs dizaines d’années maintenant : On n’espionne pas les Etats-Unis, directement ou indirectement ». « Il y a suffisamment de participants autour de la table des négociations pour que les fuites viennent d’ailleurs, notamment du côté iranien », a-t-il ajouté sur la radio militaire.

Le ministre sortant de la Défense Moshé Yaalon a évoqué sur la radio publique une « interdiction totale » d’espionner les Etats-Unis. Mais, « apparemment, quelqu’un veut faire souffler un vent mauvais » sur les relations entre les deux pays, a-t-il dit.

Il faut garder à l’esprit le fait que les histoires d’espionnage sont monnaie courante entre les Etats.

Les Etats les plus puissants revendiquant souvent le monopole de ces pratiques occultes, pour les interdire aux Etats les plus petits.  

Gouverner et assurer la sécurité du pays dont on a la charge, dans tous les Etats de la planète, c’est espionner et répandre des espions, c’est feindre d’ignorer ce que l’on sait ou de savoir ce qu’on ignore ; c’est contrôler au nom de l’intérêt général ; c’est feindre les outragés et les vertueux une fois surpris à se mêler de ce qui est censé nous regarder ou de mettre à jour ce que l’on cherche à nous cacher. Voilà toute la politique des Etats. Et les Etats-Unis, plus que quiconque, sont orfèvres dans ce domaine.

Pour rappel, en juillet 2014, Berlin décidait d’expulser le chef des services secrets américains en Allemagne, après la découverte de deux cas d’espionnage d’agents allemands en faveur des agences de renseignement américaines, au point que le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble estimait que les Etats-Unis faisaient preuve « d’une bêtise à pleurer ».

Selon les révélations du journal «Bild», le président américain aurait même demandé à la NSA un renforcement des écoutes sur la chancelière !

Il faut aussi rappeler qu’un climat de méfiance s’est déjà installé entre Washington et plusieurs capitales « amies », grâce aux révélations de l’ancien contractuel de l’agence de renseignement américaine NSA, Edward Snowden, d’un espionnage à grande échelle visant jusqu’au téléphone portable de la chancelière Angela Merkel.

La France était, elle aussi, touchée, comme d’autres pays qui étaient eux aussi concernés par ces pratiques d’espionnage des Etats-Unis.

C’est ainsi que, selon le journal français « Le Monde », l’agence de sécurité nationale américaine (NSA) a effectué 70,3 millions d’enregistrements de données téléphoniques de Français seulement entre le 10 décembre 2012 et le 8 janvier 2013.

Cette année-là, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, avait convoqué sur le champ l’ambassadeur américain à Paris, Charles Rivkin, qualifiant ce type de pratiques de « totalement inacceptables ». Laurent Fabius avait également indiqué qu’il demanderait « de manière extrêmement rapide, des éclaircissements, des explications, des justifications » à son homologue américain, John Kerry, lors d’un entretien prévu au Quai d’Orsay. Ce à quoi l’intéressé disait que les Etats-Unis discuteront avec la France, son « vieil allié », du programme d’espionnage mondial de la NSA.

Craché juré, s’il mentait il irait en fer.

La colère et la susceptibilité sont mauvaises conseillères et le temps aidera Barak Hussein Obama à intégrer le fait qu’Israël est un pays démocratique et souverain à qui même une hyper puissance, fut-elle de surcroît amie ou alliée, ne lui dicte pas sa conduite ni comment sauvegarder son intégrité face à autant d’ennemis.

Claude Salomon LAGRANGE, pour Europe-Israël. © Copyright Europe Israël – reproduction autorisée avec mention de la source et lien actif.





Psychosociologue, consultant sur les questions de conflits, crises, violences et débriefing dans tous les secteurs où ces problèmes se posent.



Avertissement de modération: Nous vous rappelons que vos commentaires sont soumis à notre charte et qu'il n'est pas permis de tenir de propos violents, discriminatoires ou diffamatoires. Tous les commentaires contraires à cette charte seront retirés et leurs auteurs risquent de voir leur compte clos. Merci d'avance pour votre compréhension.

Signalez un commentaire abusif en cliquant ici


Merci de nous signaler les commentaires qui vous semblent abusifs et qui contiendraient des propos:
  • * Antisémites
  • * Racistes
  • * Homophobes
  • * Injurieux
  • * Grossiers
  • * Diffamatoires envers une personne physique ou morale

  • 5 thoughts on “Négociations sur le nucléaire avec l’Iran : Entre affaires et mensonges d’Etat, Barak Hussein Obama perd son sang-froid

    1. david

      Ce n’est pas tellement le problème des USA avec Israzël mais c’est le problème d’Obams avec Israël et plus partuculièrement Monsieyur Netanyahi. Or Obam

    2. david

      Ce n’est pas tellement le problème des USA avec Israël mais c’est le problème d’Obama avec Israël et plus particulièrement Monsieur Netanyahu. Or Obama dégage dans 18 mois. Il n’est pas Président à vie des Etats-Unis, alors arrêtez de vous fixer sur lui : vous lui donnez sur ce site une importance qu’il n’a pas. Dans 18 mois, si il y a accords avec l’Iran, ils seront défaits par la Nouvelle Administration..

      Deux choses pour terminer :
      1 – Tout le monde espionne tout le monde, y compris entre alliés. Un enfant le sait sauf Obama.
      2 – Sur les six participants, il y en a 1 ou 2 ou 3 qui détestent Obama ou Netanyahu qui ont vendu la mèche. Un point, c’est tout.

    3. david

      PS ; « On achève bien les chevaux ». C’est le titre d’un livre.
      On achève bien les juifs et leurs petits enfants . C’est ce que j’ai pensé lors de l’attentat de Toulouse.
      On achève bien les enfants. C’est ce que je pense ce soir à propos de ce directeur déjà condamné pour détention d’images a caractère pédopornographique et qui continue à exercer dans une classe de CP, c’est-à dire d’enfants âgés de 6 ans sans que SOI-DISANT personne ne le sache ; il y bien quelqu’un qui le savait.
      Mais on se soucie trop peu du bien-être des petits enfants. On replace des enfants dans des familles où les parents les battent ou les violent (expérience vécue dans mon travail).
      J’espère que les parents de ces enfants (la « nature » a bien fait les choses car il y a beaucoup de bons parents ou des parents corrects) ne lâcheront rien. Et que les Ministères de l’Education et de la Justice ne cacheront rien. Ce n’est pas aux enfants des ministres que cela arriverait; c’est cela qui enrage aussi le citoyen lambda..

    4. germon

      Nous avons connu la chaleureuse poignée de mains entre Hitler et Chamberlain, puis le pacte germano-soviétique, puis la poignée de mains Pétain -,Hitler, puis le refus de Roosevelt d’accueillir les Juifs d’Europe qui finirent gazés malgré le quota américain adopté par les USA, cela dans le registre des GRANDES TRAHISONS du XXème si§cle. Voici OBAMA, le GRAND MANIPULATEUR, qui a répudié les amis et alliés historiques de l’Amérique comme Israël, l’Egypte et l’Arabie Saoudite. Il préfère la Qatar (par ici le pétrole et la bonne soupe), il laisse s’imposer les islamofascistes dans son pays – qui va très mal -. Il finira comme on dit dans les poubelles de l’Histoire..

    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    0 Shares
    • Facebook
    • Twitter
    • LinkedIn
    • More Networks
    Copy link
    Powered by Social Snap