« Il y a un vrai danger qu’un gouvernement de centre-gauche prenne le pouvoir en Israël »

Le Premier ministre israélien, en difficulté dans les sondages à l’avant-veille des législatives, a lancé dimanche une offensive de séduction médiatique du centre qui a culminé en soirée avec un discours prononcé lors d’un rassemblement qui est intervenu tout juste 24 heures avant la fin officielle de la campagne électorale, lundi à 17H00 GMT, le scrutin s’ouvrant mardi matin.
Netanyahou a tenu à mobiliser son électorat, alors qu’il est devancé dans les sondages par l’Union sioniste.
« Il y a un vrai danger qu’un gouvernement de centre-gauche prenne le pouvoir », a-t-il affirmé
Il a ainsi attaqué les « partis de gauche » qui l’ont critiqué tout au long de la campagne. « Pour la gauche, si vous n’avez pas fait de concessions territoriales, vous n’avez rien accompli », a-t-il martelé.
Netanyahou a également rappelé le bilan économique de son mandat, énumérant minutieusement les différents projets et lois qui ont été adoptés durant sa gouvernance.
« Alors que le monde a connu des remous et des crises importantes durant ces dernières années, Israël, lui, a vu croître son économie », a martelé le Premier ministre, qui a également dénoncé la campagne « Tout sauf Bibi » (son surnom), mené par le groupe V15, soupçonné d’être financé par des subventions de la Maison Blanche, et qui vise, selon lui, à « renverser son gouvernement ».
« La réalité, c’est que nous n’avons pas encore un bloc de 61 mandats, il faut intensifier nos efforts et nous y arriverons », a encore plaidé la figure de proue de la droite, avant de laisser place à ses alliés dont le nationaliste religieux Naftali Bennett et Elie Yishaï, à l’extrême-droite.
M. Netanyahou a également promis qu’il confierait le ministère des Finances à Moshé Kahlon, un transfuge du Likoud qui a fondé Koulanou, mouvement de centre-droit à vocation sociale.
« J’appelle Moshe Kahlon à rejoindre la coalition pour devenir ministre des Finances », a déclaré le Premier ministre. « Quelque soit le nombre d’élus de son parti, il obtiendra le poste de ministre des Finances », a-t-il dit.
Crédité par les sondages de 8 à 10 mandats sur 120, M. Kahlon a toutes les chances de se retrouver en position de faiseur de roi.
Les ténors de la droite ont tenté de raffermir le camp pro-implantation et plaidé pour la formation d’un gouvernement qui « résistera avec courage aux pressions étrangères ».
Il y a une semaine, c’est la gauche israélienne qui rassemblait des dizaines de milliers de personnes sur la même place Rabin de Tel Aviv pour réclamer un « changement ».
L’Union sioniste, emmenée par le travailliste Yitzhak Herzog, dispose d’une avance de trois à quatre mandats sur le Likoud. Mais sans l’appui de M. Kahlon, les deux grands partis ne peuvent espérer mobiliser une majorité dans le futur Parlement, selon les derniers sondages.
Bibi a raison
La situation actuelle démontre bien que là où sévit la gauche, le chaos est à la porte .Cette idéologie d’un autre age est liberticide et pousse à collaborer avec les pires!!Obama est un socialiste et il ne défend pas la liberté mais il est prêt à collaborer avec les ennemis de l’Occident