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Alors que quelque 14000 professeurs ont été recrutés à le rentrée 2013, selon des chiffres publiés par le ministère de l’Education nationale, il demeure deux gros points noirs en matière d’effectif enseignant.
D’une part des académies, Créteil et Versailles notamment, enregistrent beaucoup plus de demandes de départ que d’arrivée, d’autre part les maths ne recrutent pas assez pour couvrir les départs en retraite.
(…) D’un point de vue géographique, une quinzaine d’académies sont en situation de déficit, avec plus de demandes de départ que de candidatures. Et dans ce domaine, à l’exception de Paris, l’Île-de-France détient la palme.
Dans les académies de Versailles (Yvelines, Hauts-de-Seine, Essonne et Val-d’Oise) et de Créteil (Val-de-Marne, Seine-Saint-Denis et Seine-et-Marne), lorsque cinq enseignants demandent une nouvelle affectation dans une autre académie, il n’y a, au mieux, que deux candidatures pour occuper les postes libérés. Ainsi nationalement, dans le 1er comme dans le 2nd degré, près de la moitié des demandes de mobilité annuelles sont déposées par des enseignants d’Île-de-France souhaitant quitter leur département (écoles maternelles et primaires) ou leur académie (collèges et lycées).
La Seine-Saint-Denis, toujours le parent pauvre…
Le rapport confirme le manque d’attractivité du département de la Seine-Saint-Denis. C’est même d’une extrême répulsion qu’il faut parler, notamment dans le 1er degré. Selon le journal «Les Echos», quand un professeur postule à une affectation dans le «9-3», il y en a 330 qui demandent à quitter le département !
Un vœu qui n’a que peu de chances d’aboutir puisque, au final, 15 enseignants quittent le département lorsqu’un vient s’y installer. En moyenne nationale, près d’une demande sur quatre est satisfaite dans le 1er degré, plus de deux sur cinq pour le 2nd.
Le « vivre-ensemble » ne fonctionnerait-il plus chez les enseignants (qui votent « à gauche » à 60, 70, 80% ?)
On a « peur » que la Frances se « fracasse » sur le FN, mais on a également peur de se faire « fracasser » par la « diversité »…jolie mentalité.
Pourtant c’est beau, la France « métissée » (souhait de N.Sarkozy), la France « ouverte à toutes les cultures » (qui se valent toutes, etc…), loin de la France « moisie » (Ivan Levaï), de la France « repliée sur elle-même », de la France pétrie de « l’idéologie française » (BHL), etc….
C’est beau, mais personne ne veut y vivre (ni même y travailler !)
Et bien bouffez-en de votre France « ouverte et métissée », mangez-en une bonne tranche tous les matins !
Un jour, il faut passer à la caisse de toutes les conneries pour lesquelles on a voté, des années durant, et pour lesquelles on continue de voter, imperturbablement, comme si ce n’était pas ces mêmes conneries qui avaient amené la situation présente.
Etant né dans la Seine St Denis (on ne disait pas 9-3 à l’époque) et y ayant en partie grandi et été scolarisé, je me marre franchement…la fange dans laquelle se roule cette France-là, c’est bien la « République Laïque et sociale », avec son « barnum » humanitariste et sa « tolérance » tous azimuts qui en est, totalement, définitivement responsable.