La remarque d’Obama sur les tirs à bout portant dans l’Hyper casher parisien qui ne seraient « pas intentionnels » mais des « tirs au hasard contre des gens dans une épicerie fine », était tellement stupide que même ses porte-parole n’ont pas trouvé les mots pour couvrir l’aberration de son propos.

Image à la Une : POTUS ‘Random’ Obama, et les porte-parole de son administration, Jen Psaki et Josh Earnest.

Mardi, les porte-parole de la Maison Blanche et du Département d’État n’ont fait qu’empirer les choses pour le président Barack Obama, en «s’emmêlant les pinceaux dans les torsades du bretzel» pour justifier en quelque sorte la remarque de leur patron, lundi, pour qui le terroriste qui a attaqué une épicerie casher à Paris ne visait pas des juifs.

[NDLR : Barack Obama oublie simplement ou ignore que Coulibaly avait au préalable tenté d’attaquer une école juive et qu’il avait tué la policière qui gardait l’école]

La remarque du président dans un entretien avec Vox, comme indiqué ici [here], était:

«Il est tout à fait légitime que le peuple américain soit profondément préoccupé quand vous avez une poignée de fanatiques, vicieux et violents qui décapitent les gens ou tirent au hasard sur un tas de gens dans une épicerie de Paris.»

La remarque du président a été tellement parodiée, que la chose la plus sensée aurait été pour lui de dire, «Je suis vraiment désolé pour ma déclaration qui ne reflétait pas qu’en réalité ces terroristes islamiques avaient ciblé l’épicerie pour assassiner des juifs. »

S’il avait dit cette simple phrase, il aurait gagné quelques points de Bonus pour sa qualification comme être humain, même s’il avait perdu du terrain pour avoir noué des contacts avec Al-Qaïda.

Au lieu de cela, il a laissé faire ses deux porte-voix de la Maison Blanche et du Département d’Etat qui n’ont pas réussi à relever le défi et ont fini par laisser l’impression que le président ne voit pas juste et pense encore moins juste. Ils ont souligné sa maladresse  et pourront être admis pour des mois de physiothérapie pour redresser leurs langues contorsionnées, en supposant qu’ObamaCare couvre le traitement.

Tout journaliste quelque peu objectif, ne peut nier le fait que le « tas de gens » à l’épicerie de Paris étaient des juifs.

Un journaliste a demandé au Secrétaire de la Maison Blanche, Josh Earnest, mardi : « Est-ce que le président doute que ces terroristes ont attaqué l’épicerie parce qu’il y aurait des juifs dans cette épicerie? »

Voici la réponse d’Earnest, qui serait hilarante n’était-ce le fait que quatre personnes – juives – ont été tuées et plusieurs autres blessées dans l’attaque:

«Il est clair de la part de ces terroristes et des écrits qu’ils ont produits par la suite, ce qu’était leur motivation. L’adverbe que le Président a choisi a été utilisé pour indiquer que les personnes qui ont été tuées dans ce terrible incident tragique ont été tuées non pas à cause de ce qu’elles étaient, mais parce que le hasard a fait qu’elles étaient à l’endroit où il s’est produit.»

«Random» [hasard] est désormais le nouveau mot à la mode dans l’administration Obama. Le président a déclaré que les assaillants avaient tiré « au hasard », et maintenant son porte-parole dit des victimes  qu’elles étaient « par hasard » en train de faire du shopping dans l’épicerie. Comme si les victimes de l’attentat terroriste s’étaient mis un bandeau sur les yeux et avaient demandé à quelqu’un de les guider vers une épicerie fine, n’importe laquelle.

Il se «trouve» que ce sont des juifs qui se sont «retrouvés par hasard» dans une épicerie casher.

Le même journaliste a pressé Earnest avec cette question de suivi logique, « Ils n’ont pas été tués parce qu’ils étaient dans une épicerie juive, cependant, ils étaient dans une épicerie casher? »

Earnest a tiré une réponse au hasard de sa poche ou de sa bouche, et a répondu : «Ces personnes n’ont pas été ciblées par leur nom. C’est toute la question.»

Earnest dit au peuple américain et au monde, que le terroriste n’a pas comploté de viser des juifs spécifiques et donc il a tiré au hasard, ce que fait pratiquement tout meurtrier terroriste de masse.

Il dit qu’un terroriste entrant dans une épicerie casher, est censé faire un choix aléatoire et les victimes ont été choisies « au hasard » sans connaître leur nom.

Le même intervenant a fait remarquer à Earnest que les victimes ont été abattues parce que juives, et a demandé, « non par leur nom, mais par leur religion, n’est-ce pas? Est-ce que lui [Obama] a un quelconque doute que ce Deli a été attaqué parce que c’était une épicerie casher? Ce n’était pas une épicerie aléatoire, c’était une épicerie casher … « 

Earnest a persisté dans sa défense du président et a dit, « J’ai déjà répondu à cette question « , mais un autre journaliste a persisté, « Alors pourquoi le Président ne le reconnait pas? S’il le sait et que c’est évident, pourquoi ne l’a-t-il pas dit ? « 

L’échange s’est terminé avec un Earnest bafouillant, « Parce que le président l’a annoncé à plusieurs reprises quand il a eu l’occasion de parler de cet incident », ce à quoi le questionneur a eu le dernier mot en disant: « Il ne l’a pas fait cette fois ».

Après la conférence de presse, Earnest a dû réaliser qu’il s’était lui-même tiré une balle dans le pied, si ce n’est dans la bouche, et a tweeté:

«Notre point de vue n’a pas changé. L’attaque terroriste à l’Hyper Marché casher de Paris a été motivée par l’antisémitisme. POTUS [President Of The United States] n’a pas eu l’intention de suggérer le contraire.»

Compris?

Un terroriste a tiré au hasard dans une épicerie casher où des gens se trouvaient par hasard, mais c’était une attaque antisémite. Il a oublié d’indiquer dans son tweet que c’était une « agression antisémite aléatoire [non intentionnelle]. »

Quatre juifs français qui selon les porte-parole de l’administration Obama faisaient leur shopping par « hasard » dans une épicerie casher et ont été tués à bout portant « par hasard ».

Au Département d’Etat, le journaliste d’Associated Press, Matt Lee a soulevé le même sujet avec la porte-parole de John Kerry, Jen Psaki, qui également ‘par hasard’ a fait preuve de stupidité.

Lee a posé presque la même question que celle qui a été posée à Earnest: «Est-ce que l’administration croit vraiment que les victimes de cette attaque n’ont pas été choisies parce qu’elles étaient d’une foi particulière ?»

Psaki, comme Earnest, a fait le raisonnement suivant que puisque toutes les victimes dans le magasin  n’avaient pas «la même origine ou la même nationalité …je pense que ce qu’ils veulent dire par là est que, je ne sais pas s’ils parlaient de l’attaque de l’épicerie ou d’elle spécifiquement, mais des personnes qui ont été touchées.»

Lee a plus ou moins compris cette réponse, qui mettait à mal la logique et la langue anglaise, si bien qu’elle n’avait aucun sens. Quelque part entre les mots, il a peut être compris que le magasin casher n’a pas été choisi par le meurtrier.

Lee a répondu: «Le magasin lui-même a été la cible. N’est-ce pas?»

Psaki, comme si elle et Earnest avaient préparé la même défense, a conclu avec la même réponse ridicule que les victimes n’ont pas été sélectionnées individuellement.

Alors l’attaque était-elle anti-juive, ou de manière aléatoire anti-française, ou de manière aléatoire anti-humanité?

Le département d’État ne sait vraiment pas, ou ne veut tout simplement pas dire d’une façon ou d’une autre, et Psaki a laissé le choix de la réponse à la France. Un terroriste musulman attaque des juifs dans une charcuterie casher à Paris dans un incident qui a envoyé des ondes de choc à travers le monde, et le Département d’Etat ne peut même pas suivre la réponse d’Earnest qui a fait machine arrière pour dire que l’attaque était antisémite.

Lee a insisté, « Ouais, mais si un gars va dans un supermarché casher et commence à tirer, vous ne pouvez pas – il ne cherche pas des bouddhistes quand même … Je veux dire que je pourrais mais vous savez … un attaquant entrant dans un magasin clairement identifié comme étant d’une foi particulière, je ne suis pas sûr de comprendre comment il se fait que vous ne pouvez pas dire que c’était une attaque ciblée. « 

Voici la réponse loin d’être brillante de Psaki, entre guillemets:

«Je n’ai rien de plus pour vous, Matt. C’est au gouvernement français de répondre à cette question.» [NDLR : la réponse française est que les lieux communautaires juifs sont gardés par la police et les forces armées 24/24]

Si vous pensez que nous en faisons trop, tout a été filmé à l’intention des lecteurs dans ces deux vidéos ci-dessous.

La tentative d’Earnest pour que ‘POTUS Random Obama’ paraisse ‘par hasard’ intelligent commence à 01:07:07 et le burlesque de Psaki commence à 41:15.

The Jewish Press – Tzvi Ben-Gedalyahu – 11 février 2015
Traduction Europe Israël

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