La convocation d’un élève de CE2 au commissariat de Nice, parce qu’il aurait tenu des propos favorables aux terroristes ayant commis l’attaque contre Charlie Hebdo, a provoqué une vive polémique ces dernières heures. L’avocat de l’enfant, qui se fait appeler S. Ibn Salah sur twitter affiche une « proximité » avec des sites islamistes tel qu’Ouma, a créé la polémique en victimisant l’enfant afin de minimiser le rôle du père dans cette affaire.
Or selon LCI, c’est en réalité l’attitude violente du père envers les enseignants qui aurait mené à cette audition conjointe du père et du fils.
L’enfant aurait déjà été victime de maltraitance de la part de son père.
La polémique ne cesse d’enfler depuis les révélations du Parisien, selon lesquelles un élève, scolarisé en classe de CE2 Nice aurait été prié de venir s’expliquer au commissariat après avoir tenu des propos favorables aux terroristes ayant mené l’attaque contre Charlie Hebdo. Il aurait notamment dit à sa maîtresse : « Je ne suis pas Charlie, je suis avec les terroristes ». Mais, selon nos informations, ce ne sont pas tant les propos de l’enfant que l’attitude violente du père qui serait à l’origine de cette convocation précoce au commissariat.
Selon nos informations, le proviseur aurait convoqué dans un premier temps le père de famille suite aux propos tenus par son fils, mais l’entretien aurait mal tourné et le père se serait mis à proférer des menaces à l’encontre du proviseur et du corps enseignant. Ce serait suite à ces menaces, émanant du père, que l’école aurait prévenu la police. C’est ensuite le parquet qui aurait décidé de demander l’audition par les forces de l’ordre du père et de son enfant. Et ce, notamment pour deux raisons : le père était connu pour des faits de violences par le passé et, surtout, la famille ferait l’objet depuis mars 2014 d’un signalement auprès des services sociaux pour des soupçons de maltraitance sur les enfants.
L’avocat de cette famille, Me Sefen Guez Guez, avait mis le feu aux poudres mercredi soir en tweetant pendant l’audition de l’enfant sous le pseudonyme « S. Ibn Salah » deux séries de questions-réponses entendues. « Les policiers lui ont demandé ce que voulait dire le mot terrorisme, il était bien incapable de répondre. On a pris au sérieux des paroles d’un enfant de 8 ans qui ne comprend pas ce qu’il dit. C’est absurde », ajoutait-il.
VIDEO. Pour l’avocat de l’enfant, cela devait se régler au sein de l’école
De son côté, le maire de la ville, Christian Estrosi avait apporté jeudi matin son soutien au directeur de l’école et aux policiers, estimant « qu’ils avaient parfaitement agi ».
« Aujourd’hui nous sommes en guerre et il est normal que notre pays se protège« , a déclaré l’élu UMP sur LCI. Il espère qu’une « sanction ferme » suivra.
Le parquet de Nice doit à présent déterminer quelles suites donner à cette affaire.
VIDEO. La Toile réagit à l’affaire de l’enfant de 8 ans
quand un enfant de 8 ans parle comme ainsi , c’est forcément qu’il a entendu parler ses parents !
pour moi c’est de la faute
(suite) aux parents qui sont responsables de leurs paroles …
les services sociaux sont faits pour faire du social, et, par ces temps de froid, héberger les SDF qui meurent sous nos yeux, au lieu d’aller remplacer les profs dans les écoles! Pauvre France!