toute l'information et l'actualité sur Israel, sur l'Europe, les news sur Israël et le Moyen Orient

.

Terrorisme : C’est la faute à la société… Du discours de l’excuse au racisme anti-blanc


Terrorisme : C’est la faute à la société… Du discours de l’excuse au racisme anti-blanc

Après le magnifique élan de solidarité qui a parcouru le pays le 11 janvier, l’heure est venue, afin de justifier au mieux le « pas d’amalgame », de trouver des responsables à ces massacres.

Les assassins n’ont-ils pas déjà été trouvés et même abattus ? Non, si l’on en croit les nombreux experts en criminologie qui dispensent généreusement leur savoir sur la Toile ces dernières semaines. Car ces présumés assassins ne sont en réalité que les victimes de quelque chose qui les dépasse. Comme dans les bons polars, les assassins ne sont jamais ceux qu’on croit, ce serait trop évident, trop facile, la vérité est ailleurs. Les vrais assassins, ce sont tour à tour la nation, les Français, les politiques, l’école, les hommes et leur masculinité, Le Pen, Sarkozy, la droite, les médias, Zemmour, Houellebecq, et peut-être même Les Buttes-Chaumont.

En revanche, qu’on se le dise une bonne fois pour toutes, l’Islam radical n’a rien à voir là-dedans et toute personne qui osera prétendre le contraire pourra sentir souffler le vent de la révolte et de l’indignation.

Car « s’affirmer dans la solidarité avec les victimes ne nous exemptera pas de la responsabilité collective de ce meurtre », nous expliquent quatre professeurs de Seine-Saint-Denis dans une tribune publiée dans Le Monde.

En effet, on le sait bien, la solidarité est nécessairement un peu factice, elle cache forcément quelque chose de plus inavouable, en l’occurrence, la honte d’être en partie responsable de ce meurtre. Les mêmes qui n’ont cessé de classer en « stigmatisation » et « islamophobie » tout article qui tentait d’alarmer un tant soit peu les populations sur certaines dérives identitaires ou une certaine radicalisation d’une partie de la population, viennent très gentiment nous faire la leçon en nous demandant d’adhérer sans rechigner à leur dogme misérabiliste.

En premier non-lieu, il s’agit de comprendre les auteurs de ces crimes.

Selon Virginie Despentes, dans Les Inrocks, il y aurait une sorte de légitimité à la haine des terroristes car nous les aurions « méprisés, dominés, humiliés », et nous serions nés « convaincus de notre supériorité ». Elle distingue d’ailleurs, dans une réflexion pleine de nuance et de finesse, ceux « à qui on aurait confié les armes de la République » et le terroriste, « toi », à qui « on n’a confié que dalle ».

Que les terroristes aient pu éprouver ce sentiment d’humiliation ou de mépris, c’est possible mais qu’on valide ce ressentiment, qu’on se condamne en tant que société soi-disant raciste ou islamophobe, n’est-ce pas un peu insupportable ?

Que les mêmes qui disent « pas d’amalgames, les Islamistes sont une minorité » ne se gênent jamais pour sous-entendre que « Les Français sont racistes », n’aurait-il pas quelque chose d’à la fois absurde et de révoltant ?

Pas le moins du monde : Si je ne me reconnais nullement dans cette hostilité fantasmée, c’est tout simplement parce que je n’ai pas pris la peine de me mettre à la place de mes agresseurs.

Kant nous incitait, pour ne pas faire de mal à autrui, à nous mettre à sa place, mais cette philosophie est dépassée, il est beaucoup plus intéressant de se mettre à la place de l’agresseur, comme nous y invitent les professeurs de Seine-saint-Denis, pour comprendre comment il aurait pu ne pas nous faire de mal, conseil, qui, donné aux jeunes filles, permettrait d’éviter bien des viols :

« Mais faisons l’effort d’un changement de point de vue, et tâchons de nous regarder comme nos élèves nous voient. Nous sommes bien habillés, bien coiffés, confortablement chaussés, ou alors très évidemment au-delà de ces contingences  matérielles qui font que nous ne bavons pas d’envie sur les objets de consommation qui font rêver nos élèves. »

Outre que le climat a sans doute grandement évolué depuis que j’ai quitté mon collège de Seine-saint-Denis il y a six ans – car à l’époque, tous les élèves avaient le portable dernier cri, quels que soient les revenus de leurs parents, et le salaire des professeurs leur permettait encore de désirer ardemment certains objets de consommation – c’est la pertinence de l’argument qui me frappe.

Comment ne pas être titillé par le terrorisme lorsqu’on ne peut pas tout posséder, lorsque la vie nous confronte à la frustration ?

D’autant que certains ont parfois l’audace d’aller jusqu’à demander à ces élèves de faire des efforts, si l’on en juge par la remarque ironique de ces mêmes professeurs : « Quant à ceux qui viennent d’ailleurs et vivent parmi nous, qu’ils se taisent et obtempèrent. »

Avouez que c’est un comble ! Il faudrait donc, lorsqu’on va habiter dans un pays étranger, se plier un tant soit peu aux règles et aux coutumes de la Nation ? Que de brimades et de privations ne faisons-nous pas subir à nos élèves !

Mais ce n’est pas tout. Non seulement les terroristes sont stigmatisés en tant que pauvres, en tant qu’étrangers, mais en outre, on continue de les stigmatiser en tant que musulmans en leur demandant de se dissocier des attentats.

Pour Virginie Despentes, cela revient tout simplement à « taper sur les Arabes ».

Passons rapidement sur l’amalgame entre Arabe et musulman et venons-en au cœur du problème.

N’y a-t-il rien de plus abject, de plus scandaleux, pire, de plus « stigmatisant » que de demander à des musulmans de se dissocier d’un crime sous le prétexte fallacieux qu’il aurait été commis au nom de l’islam ?

Ne pouvait-on pas plutôt demander aux premiers concernés de s’en dissocier, c’est-à-dire les habitants des Buttes-Chaumont et les hommes, puisque tous les auteurs des attentats étaient, comme par hasard, de sexe masculin ?

Certes, il est fort possible qu’une poignée de catholiques n’eussent pas détesté qu’on leur donne la chance de pouvoir se dissocier de certains mouvements lors de la « Manif pour tous » et certains médias, qui crient au « pas d’amalgame », ne se sont pas toujours gênés pour mettre tous les catholiques dans le même sac.

Mais Virginie Despentes nous rappelle fort justement que quand on est « blanc », voire pire, « blond aux yeux clair », il faut, quoi qu’il arrive, se sentir coupable, et ce bien que cette vision soit directement issue d’un catholicisme déviant que Despentes condamne par ailleurs.

Maintenant qu’on a brillamment prouvé que les assassins étaient surtout des victimes, reste à trouver les vrais responsables de cette tuerie.

Pour l’hurluberlu qui anime la « Minute papillon » sur le Net, les premiers responsables sont tout trouvés : Ce sont les journalistes de Charlie Hebdo eux-mêmes.

Comment en sont-ils arrivés là ? Très simple, il suffit de mettre sur le même plan les caricatures de Charlie Hebdo et la drague agressive d’un mec bourré à la sortie d’une boîte de nuit (avouez qu’on peut difficilement faire plus fidèle, comme comparaison).

D’une part, cela revient à dire que l’humour de Charlie ne s’amuse que de la provocation, ce qui est évidemment incontestable. D’autre part, cela permet de mettre sur le même plan la réaction du copain de la fille et celle des assassins de Charlie et de faire des journalistes les premiers responsables de la tuerie (il parle d’ailleurs de “premiers fautifs”) qui méprisent volontairement toutes les populations que ces dessins pourraient « attrister », pour reprendre ses termes.

Certes, il est très difficile de faire de l’humour sans choquer tout ou partie de la population et d’aucuns argueraient que la liberté d’expression ne se négocie pas, qu’il faut l’accepter tout entière ou ne pas l’accepter, que limiter la liberté d’expression parce que certains en seraient « attristés », pour reprendre l’expression de ce monsieur, est déjà liberticide.

Mais la tristesse de ces gens qui sont déjà stigmatisés n’est-elle pas un argument bien supérieur à ces grands discours sur la liberté d’expression ?

Les journalistes de Charlie Hebdo ne devaient-ils pas finir par payer pour tout le mal qu’ils ont fait ?

S’il est avéré que les journalistes de Charlie Hebdo sont les premiers responsables du massacre, qui sont les deuxièmes ?

C’est l’immense Virginie Despentes qui nous apporte la réponse : Pour elle, c’est une évidence, c’est « la violence des hommes » qui est responsable de ces attentats. Comment ne pas abonder dans son sens ?

Dommage simplement qu’elle ne voie pas un peu plus loin en constatant que c’est surtout la faute du péché originel et par conséquent, de Dieu, ça nous aiderait grandement à faire avancer le débat.

Que retirer de toutes ces belles pensées ?

Laissons le mot de la fin aux professeurs du 93 : « Nous sommes aussi les parents de trois assassins » concluent, compassionnels, ces braves curés de l’Éducation nationale.

Si seulement on pouvait entendre les vrais parents de ces enfants dire cela.

Ah, non, pardon, pas d’amalgame, ils n’y sont pour rien si l’école n’a pas réussi à faire de leurs enfants des citoyens dignes de ce nom.

Les auteurs de cet article ont, en tout cas, entièrement raison sur un point : Il y a effectivement de quoi s’inquiéter d’une société qui attend tout des institutions et qui a même renoncé à la responsabilité individuelle.

Source : Causeur, par Samuel Piquet





Psychosociologue, consultant sur les questions de conflits, crises, violences et débriefing dans tous les secteurs où ces problèmes se posent.



Avertissement de modération: Nous vous rappelons que vos commentaires sont soumis à notre charte et qu'il n'est pas permis de tenir de propos violents, discriminatoires ou diffamatoires. Tous les commentaires contraires à cette charte seront retirés et leurs auteurs risquent de voir leur compte clos. Merci d'avance pour votre compréhension.

Signalez un commentaire abusif en cliquant ici


Merci de nous signaler les commentaires qui vous semblent abusifs et qui contiendraient des propos:
  • * Antisémites
  • * Racistes
  • * Homophobes
  • * Injurieux
  • * Grossiers
  • * Diffamatoires envers une personne physique ou morale

  • 8 thoughts on “Terrorisme : C’est la faute à la société… Du discours de l’excuse au racisme anti-blanc

    1. sarah

      Foutaises, foutaises et re-foutaises que toutes ces paroles vaines et dangereuses.et tout ce bla-bla-bla qui nous fait reculer.. Dire que le souffrance subie dans l’enfance et l’adolescence permet d’exercer la souffrance envers les autres en les tuant, c’est être du côté des bourreaux et Despentes et consorts sont donc du côté des bourreaux.. Dans ces conditions, donnons la hache à des parents dont a violé et assassiné un enfant pour qu’ils tranchent la tête du coupable.

      Qu’on ne me dise pas que c’est parce que ces jeunes sont nés dans des quartiers défavorisés qu’ils tuent. Des millions d’espagnols, d’italiens, de polonais de vietnamiens, de cambodgiens (boat people), d’africains chrétiens et musulmans sont nés dans ces quartiers défavorisés dans les années 70-80 et ils ne sont pas allés tuer des policiers, des juifs, des journalistes à cause de leur malheur d’être né dans des conditions difficiles

      Ce sont des sectes islamistes comme il existe des sectes chrétiennes qui les ont embrigadés à la grande différence que les sectes chrétiennes retournent la violence contre elles-mêmes (suicides collectifs, refus de transfusion, châtiments corporels…) et non pas contre les autres et que les autorités chrétiennes condamnent fermement ces sectes et leurs pratiques et les excluent, ce que fait peu les imams, les muftis, les ayatollahs. Au contraire, ils entretiennent comme un grand flou condamnant du bout des lèvres ou se taisant le plus souvent ou approuvant en privé.

    2. sarah

      C’est parce que le Christ est le modèle du sacrifice dans le christianisme et que Mahomet est le modèle de la conquête souvent guerrière dans l’islam. Poussé à l’extrême, les sectaires chrétiens se donneront la mort tandis que les sectaires musulmans donneront la mort.

    3. sarah

      Je vais vous parler de souffrance Despentes et consorts.
      Lorsque j’étais une jeune fille, j’ai fui à la tombée du jour mon domicile ne pouvant plus supporter les cris de haine misogynes d’un substitut de père alcoolisé envers ma mère, moi et mes soeurs.
      Dans un chemin désert, j’ai eu le très grand malheur de rencontrer trois jeunes hommes (un arabe et deux blacks de culture musulmane). L’un d’eux a commencé à me toucher et à mettre ses mains partout et s’est aperçu que j’étais en plein cycle menstruel. Dégoûté, il m’a dit que, dans le Coran, les femmes étaient impures pendant leurs lochies mais comme j’avais une attitude de prostituée en me promenant seule la nuit et en jupe, il allait faire ce que l’on faisait dans son pays aux filles pour qu’elles n’aient pas trop de désir : il m’a mutilé (excision type 2) avec un couteau pendant que les deux autres me tenaient .
      Je n’ai pas pu le raconter à mes parents : mon père de substitution m’aurait battu pour être sortie seule la nuit et aurait dit que c’était de ma faute. J’ai fait croire à ma mère que je saignais beaucoup plus que d’habitude et que j’avais plus mal au ventre ce mois là. Je me suis « soignée » seule avec un désinfectant.

      Remarques : L’impureté des femmes pendant les règles est présente dans l’Ancien Testament également, mais on excise les filles et le femmes que dans les pays musulmans (le Maghreb n’est pas concerné en principe).
      Lire le livre ‘Le viol des viols ».
      Je peux fournir des certificats médicaux à Madame Despentes. Je ne me suis pas vengée, Madame : je n’ai pas coupé la moitié du pénis de jeunes hommes de culture musulmane pris au hasard.
      .

    4. sarah

      Précision : Ces criminels ne savaient pas que j’étais juive (heureusement) : je n’ai jamais porté et ne porte rien qui peut interpeller.et je suis blanche avec des cheveux châtains.
      A l’automne de ma vie, je tiens bon mais j’ai eu envie de me venger bien des fois.

    5. sarah

      Despentes cela me disait vaguement quelque chose. C’est celle qui a fait un film très violent et pornographique en 2000 qui a été classé malgré elle dans les films pornographiques à caractère violent (scènes de viols, de meurtres). Certains critiques avaient dit que c’était presque une apologie du viol et de la violence. Elle aime cela : elle ne vaut rien. Qu’elle aille dans les bordels de Dodo et de DSK.

    6. Yéochoua

      Ces pseudo moralisateurs sont les plus racistes de tous. Pour eux, le non-Blanc est une race irrémédiablement inférieure, et il est donc impossible qu’un non-Blanc en vienne de lui-même à éprouver du racisme à l’encontre des Blancs. Donc, toujours pour eux, si un non-Blanc ressent de la haine, c’est que celui qui la lui inspire a forcément quelque chose à se reprocher.

      A contrario, si les moralisateurs cités dans cet article n’étaient pas foncièrement racistes, ils pourraient envisager que toute race, quelle qu’elle soit, peut théoriquement et même concrètement éprouver du racisme envers toute autre race qui n’est pas la sienne.
      Quoi qu’il en soit, avec l’islam, ce n’est pas une question de race mais de doctrine.

    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    0 Shares
    • Facebook
    • Twitter
    • LinkedIn
    • More Networks
    Copy link
    Powered by Social Snap