Image à la Une : Le suspect a peint le mot « Juif » sur une vingtaine de véhicules.Photo : Twitter/Licra
FAIT DIVERS – Un homme de 73 ans a été pris en flagrant délit lundi en train de taguer le mot « juif » sur des véhicules du 16e arrondissement. L’homme et sa femme, de confession juive, avaient déposé une main courante en juillet et une plainte en août suite à des propos antisémites découverts dans leur immeuble.
Le suspect a été placé en garde à vue dans la foulée. Cet homme né en avril 1941 et prénommé Pierre B. était déjà connu des services de police, non comme suspect mais comme victime. L’été dernier, il se serait en effet rendu à deux reprises au commissariat du 16e arrondissement pour dénoncer des propos antisémites.
Bis repetita
Ainsi, en juillet, Pierre et sa femme Suzanne B., de confession juive, auraient été voir la police pour signaler la présence de croix gammées sur leur boîte aux lettres, sur leur palier et sur la porte de leur logement situé dans un immeuble appartenant à la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP) et situé rue Abel Ferry (16e). En août, ils auraient porté plainte pour dénoncer les mêmes faits.
Plusieurs séjours en HP
En effet, en comparant les écritures, les enquêteurs ont trouvé que celle du plaignant était étrangement similaire à celle retrouvée sur les murs et la boîte aux lettres de l’immeuble notamment. « Autre coïncidence, le couple B. a indiqué qu’il était parti un moment de son logement pour se protéger. Pendant cette période, il n’y a eu aucune inscription, relève la source proche du dossier. Les policiers étaient convaincus que c’était lui, mais il leur manquait une preuve. Avec ce flagrant délit, ils ne pouvaient être mieux servis. »
On ignorait lundi soir si la femme de Pierre B. était ou non complice de son mari. « Le couple voulait changer de logement. On ne sait pas pourquoi car il vivait à deux dans 59m2. Il avait fait deux demandes à la RIVP qui ont été refusées. Il s’agissait peut-être d’une stratégie pour obtenir gain de cause », poursuit la source ajoutant que le mari comme sa femme auraient fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique.
Mardi après-midi, Pierre B. était toujours en garde à vue. Tous les riverains, eux, étaient sous le choc. Eux aussi avaient entendu parler de cette volonté du couple de changer de logement. « De là à s’en prendre aux Juifs, de surcroît quand on sait que la femme du suspect est de confession juive, c’est surréaliste » conclut un voisin.
La garde à vue du suspect a été prolongée mardi soir à 17 heures. Selon nos informations, l’individu devait être présenté à un psychologue dans la soirée.
http://www.metronews.fr/ MIS À JOUR : 10-02-2015 19:49
Ce n’est certes pas à faire mais ce n’est absolument pas comparable aux assassinats de juifs par des islamistes.
Mettre sur le même plan les deux comme je l’ai lu dans un commentaire est ridicule.