FIGAROVOX/CHRONIQUE – Après les propos de Benjamin Netanyahu qui a appelé les Juifs d’Europe à s’installer en Israël, Manuel Valls a vivement réagi. Pour Gilles-William Goldnadel, les deux premiers ministres sont dans leur rôle.
Gilles-William Goldnadel est avocat et écrivain. Il est secrétaire national à l’UMP chargé des médias. Il préside par ailleurs l’Association France-Israël. Toutes les semaines, il décrypte l’actualité pour FigaroVox.
En cette triste période où chaque mot est compté, le pouvoir français aurait pu faire l’économie d’une polémique gratuite et surréaliste avec le premier ministre de l’État d’Israël.
Qu’a donc déclaré ce dernier pour justifier l’ire publique des président de la république et premier ministre français: «nous disons aux juifs, à nos frères et à nos soeurs: Israël est votre maison. Nous nous préparons et nous appelons à l’absorption d’une immigration massive d’Europe.»
Aucune injonction, seulement une invitation. Aucune critique de la manière avec laquelle les pays européens frappés par les crimes antisémites ont agi. À commencer par celle de la France. Chacun a joué la partition que ses obligations historiques lui imposaient.
Manuel Valls a dit et bien dit une nouvelle fois que les juifs de France étaient chez eux dans leur pays qui les aimait. Quant à Benjamin Netanyahu, à l’instar de tous les présidents du Conseil qui l’ont précédé, celui-ci a rappelé qu’Israël avait pour vocation d’accueillir en son sein tous les Juifs en danger de par le monde.
Si la notion d’État refuge a un sens et une utilité c’est de pouvoir servir par mauvais temps. Feindre d’ignorer cela, c’est contester la légitimité du sionisme politique.
Nul ne conteste la liberté des juifs en danger de choisir l’option qui s’offre à eux dans les temps terribles qu’ils rencontrent. Un juif français est parfaitement dans son droit de décider de demeurer coûte que coûte dans le pays qui est le sien depuis des temps immémoriaux. Mais nul ne devrait à sa place, au nom d’un courage facile par procuration, lui imposer ce choix.
Le premier ministre Israélien a dit encore «qu’Israël accueillera les juifs à bras ouverts». Aurait-on préféré que les bras restent fermés? Imagine-t-on dans quel état psychologique se trouveraient de nombreux juifs en France, en ce compris cette immense majorité qui demeure déterminée pour l’heure à s’accrocher à cette terre de France qu’ils vénèrent, s’il n’existait pas quand même, au tréfonds de leur conscience, cette possibilité extrême d’un asile protecteur?
C’est méconnaître aussi l’état d’esprit d’un peuple tourmenté par les fantasmes et les réalités de l’histoire tragique que de les priver de cette extrémité si proche à leurs coeurs chavirés. Cette polémique est tellement stérile qu’elle en devient suspecte.
Il n’est pas si courant que les propos d’un responsable politique étranger soient contestés en place publique. Et s’il fallait le faire, ceux de ce ministre des affaires étrangères turc quittant à peine Paris et la manifestation du 11 janvier et qualifiant l’État juif, d’État barbare nazi aurait pu faire l’affaire. Au lieu cela, ce fut le premier ministre d’Israël qui fut la tête de turc, commode et inutile.
Dans cette sortie étrange, le premier ministre français peut compter sur quelques juifs de Cour socialistes et complaisants. Lourde tradition historique que celle de vouloir complaire à certains médias et au pouvoir en place. La même qui les conduisit dans la mi-temps des années 80 à accompagner niaisement un immigrationnisme irresponsable dont les juifs sont aujourd’hui les premières victimes au milieu de tous les Français désespérés.
J’ignore pour quelle raison profonde un homme de la valeur de Manuel Valls s’est laissé aller à cette facilité. Comme si, dans ces temps chaotiques, il décidait, pour le meilleur et pour le pire, d’aller d’abord à hue et ensuite à dia, en s’inspirant des zig et des zag du locataire de l’Élysée. Un jour, avec un rare courage, il ose les termes défendus de l’islamisme radical puis de l’islamo- fascisme. Le lendemain, il emploie le concept inepte et dévastateur pour l’esprit public «d’apartheid», convoquant ainsi dans les tréfonds de l’inconscient collectif les questions noire et blanche avec la culpabilisation manichéenne qui les accompagne. Dans ce contexte acrobatique et madré, taper un peu, fusse injustement, sur un responsable de l’État d’Israël peut aider à rendre la potion anti-islamiste un peu moins amère.
Mais les temps de la petite politique sont révolus. Le discours compassionnel ou les condoléances présentées avec une indéniable sincérité à la communauté juive vont trouver bientôt leurs limites. Et les Français vont se lasser de voir leur président inaugurer les chrysanthèmes.
Le Premier ministre a déclaré récemment que les Français devaient s’habituer aux attentats qui viennent. Je doute cependant que les Juifs français, premières cibles de la terreur islamiste, acceptent de s’habituer. La liberté, comme le déclarait Winston Churchill, n’est jamais gratuite, elle a un prix.
La réponse sécuritaire du gouvernement français est admirable en ce qui concerne sa police. Elle est lamentable en ce qui concerne sa justice. Toujours le hue et le dia.
Un seul exemple: j’indiquais dans un article récent que j’avais, en ma qualité de président d’Avocats Sans Frontières, attiré l’attention de Mme Taubira sur l’inaction de son parquet à l’encontre des municipalités communistes (Valenton, Aubervilliers, Avion etc.) qui avaient fait citoyen d’honneur de leur commune des terroristes condamnés soit par la justice française, soit par la justice israélienne. Ceci constitue le délit d’apologie de la violence. À ce jour, je n’ai été honoré d’aucune réponse. Plus d’un mois après les saignées de janvier…
La liberté a un prix, fût-il électoral.
Dans une chronique précédente, je rappelais le discours courageux de Mme Merkel: «il n’est plus possible de tolérer qu’on s’en prenne à un juif parce qu’il est juif ou parce qu’il aime Israël».
Chaque mot compte et chaque mot devrait être compté.
Gilles William Goldnadel ©
.
« Dans ce contexte acrobatique et madré, taper un peu, fusse injustement, sur un responsable de l’État d’Israël peut aider à rendre la potion anti-islamiste un peu moins amère. »
Voilà. GWG a tout compris.
Et cette chère Elizabeth, qui tient à sa place dans le PAF, se croit obligée de faire pareil, comme elle a cru bon faire du zèle avec l’infâme Dieudonné pour donner des gages « d’ouverture d’esprit ».
Lamentable …..
Je suis tout à fait d’accord.
Je trouve les invitations chaleureuses de bibi très apaisantes et indispensables dans les épreuves terribles que vit notre communauté.
Les paroles aussi reconfortantes de bibi soient elles n amèneront pas les juifs décidés de rester en France coûte que coûte alors qu’ on laisse bibi réconforter ceux qui désirent franchir le pas et faire leur alyah
REALISER SON DESTIN
Quand j’entends les réflexions faites par le commun des mortels mais aussi par les dirigeants, concernant les juifs et leur départ pour Israël, je me rends compte combien peu de gens comprennent l’histoire des juifs et ce que c’est qu’être juif.
Comme tous les peuples, les juifs ont eu une patrie pendant environ 700 ans mais l’histoire a voulu qu’ils en aient été chassés et que pendant 2.000 ans ils ont vécu en galoute (exil)
Le peuple juif a ceci de particulier que son origine n’est pas le fait de guerres ou de conquêtes, mais tourne autour d’une idée religieuse, un message reçu de D-ieu donnant Ses consignes et Ses lois au peuple qui avait accepté de L’honorer.
Donc l’idée première est religieuse.
Si pendant 2.000 ans les juifs ont pu pratiquer leur religion en dépit de tout, ils ont pérenniser une histoire qui s’articulait autour des commandements reçus du Divin.
Pendant ces 2.000 ans, pas une virgule n’a été changée ou déplacer dans les écrits détenus tout ceci pour ne pas altérer ou changer ne serait ce que d’un iota le sens des consignes venues d’en haut.
Il y a eu durant ces 2.000 ans un respect total de la religion et personne ne se serait avisé alors d’arranger les lois selon ses convenances personnelles.
C’est au « siècle des lumières » que les portes se sont ouvertes pour eux et leur ont permis de sortir des ghettos dans lesquelles ils vivaient et qui les protégeaient de tout contact avec l’extérieur et de la promiscuité avec « l’autre » ce qui rendait quasiment impossible de respecter les règles dans leur ensemble.
Car oui, la religion juive est très stricte sur certains points et très précise sur ce qui doit être fait et sur ce qu’il est interdit de faire et lorsque l’israélite vit en contact avec le non -juif, il est forcé, à un moment ou à un autre, d’enfreindre les lois de la torah.
A partir du moment où on se sent obligé de faire certaines concessions, on met le doigt dans un engrenage qui ne s’arrêtera jamais, c’est seulement une question de temps.
L’histoire aidant, les juifs ont obtenus la nationalité du pays dans lequel ils résidaient ce qui, apparemment, faisait d’eux des « citoyens comme les autres » et il est devenu très vite impossible d’être un juif selon la Halara (la loi)
A notre époque certains juifs (les religieux) qui vivent dans leur pays d’adoption se considèrent d’abord comme juif et ensuite comme (français par exemple) d’autres que nous dirons plus « modernes » se sentent d’abord français et ensuite seulement juif
Enfin les derniers ayant tout oublié ou presque de leurs origines se considèrent comme français et c’est tout.
Seulement l’histoire est la pour rappeler, surtout à ces derniers, que s’ils ont oublié leurs racines, il y aura toujours quelqu’un pour les leur rappeler (sale juif).
Je suis née en France, de parents et grands – parents français et j’y ai vécu 40 ans et si je n’ai jamais senti d’antisémitisme envers moi, (et pour cause, à l’époque je n’étais pas juive) je l’ai vu rôder ici et là comme j’ai entendu aussi les sales petites phrases regrettant que Hitler « n’ai pas terminé ce qu’il avait commencé » ou encore des réflexions sur le « nez de celui-la »
La goy que j’étais a fini par se rendre compte que « la bête » sommeillait dans le cœur de beaucoup et qu’elle pouvait à tout moment se réveiller. Alors, honteuse d’appartenir au clan de ceux qui avaient dénoncé, envoyé au four crématoire, ou encore n’avaient rien fait pour empêcher cela, j’ai décidé de venir en Israël d’abord pour demander pardon de ce que des gens comme moi avaient fait à des innocents mais aussi pour demander asile et ainsi donner une identité à mon âme. Je me suis convertie et je suis depuis plus de 30 ans dans ce pays qu’on appelle « ISRAEL »
Rien n’a été difficile pour moi car transportée par un idéal hors du commun, j’ai vécu les étapes comme quelque chose de nécessaire pour atteindre le but que je m‘étais fixé. Mais cela s’appelle : réaliser son destin.
Pour les juifs, ce moment est venu, ils ne sont plus en sécurité dans « leur pays » on les tue, on les insulte, on les menace et tout se passe comme c’était à prévoir.
Ce n’est pas facile de « tout » quitter : travail, langue, habitudes, amis, facilités, aisances pour aller vivre dans un pays que l’on ne connait pas et seuls les idéalistes ou encore ceux qui prennent conscience qu’il est temps de penser sainement à ce qui aurait dû être fait depuis longtemps, sont, non seulement prêts à franchir le pas mais aussi, réussiront en Israël parce qu’ils se demanderont ce qu’ils peuvent faire pour ce pays et non le contraire
Quand j’entends les politiques demander aux juifs de ne pas quitter la France, je suis prise d’une envie irrépressible de rire mais en même temps, une sourde colère m’envahie car ce n’est pas avec cette bande de rigolos qui gouvernent en ce moment que les juifs sont en sécurité.
Oui, les juifs ont un travail de mémoire à faire, ils doivent quitter l’endroit où ils se trouvent pour venir chercher leur véritable identité, celle pour laquelle six millions de leurs frères sont morts dans les camps de concentrations et que bien d’autres aussi sont tombés pour que, maintenant, ceux qui sont encore en exil puissent venir se réfugier en cas de danger mais aussi offrir à cette ancienne/nouvelle patrie tout ce dont elle a besoin pour continuer d’exister. Yaël
Les juifs sont comme tous les citoyens français et du monde : ils ont la liberté de circulation. Ceux qui veulent partir ont le droit de partir et ceux qui veulent rester peuvent le faire également. C’est tout.
NB : Demain, nous verrons que les frondeurs socialistes n’ont m^me pas du sperme de crapaud : ils voteront contre la motion de censure.
Ils me font penser à cette délinquance islamisée des quartiers qu’ils chérissent pour quatre raisons :
1 – Ils veulent appliquer leur façon de penser et leur idéologie à la majorité : en effet, 18 % (51) de députés socialistes représentent une petite minorité par rapport aux 240 autres députés.
2 – Ils aiment vivre de l’assistanat : je profite de l’appareil du parti (équivalent des allocations multiples) pour me faire élire et puis, après, je ne fais aucun effort, je m’abstiens ou pire, je vote contre quand il s’agit de participer comme ces assistés qui glandent et qui crachent en plus sur la France.
3 – Ils sont lâches car s’ils en avaient, ils voteraient demain la motion de censure.
4 – Ils sont une menace pour leur parti comme les délinquants islamisés sont une menace pour leur pays.
Je dissoudrai l’AN pour que ces messieurs et dames aillent pointer à Pôle Emploi : Hollande n’est pas un bon joueur de poker.
Et si en 1933, un Responsable de Foyer National Juif en Palestine avait appelé les Juifs à quitter l’Europe – et que les USA avaient rempli leur promesses de recevoir leur « quota de Juifs (comme pour des animaux) , des millions de Juifs eurent été sauvés. Depuis dix ans, l’Europe veut « protéger » les Juifs comme si nous étions une espèce en voie de disparition; nous ne voulons pas être protégés, nous voulons que notre pays fasse son DEVOIR, à savoir extirper TOUTES les mouvances antijuives QUI NOUS TUENT. Assez de gesticulations avec des manifs. dont la dernière a rendu un hommage indécent à un magazine anti-juif. Il suffit d’appliquer les Lois en vigueur et non d’attendre les catastrophes comme pour Ilan, à Toulouse, etc.. MM. les journalistes assez de ces commentaires sur des déclarations vaines et inutiles.