Un reportage de Christophe Lamfalussy et Johanna de Tessières (Photos), envoyés spéciaux à Dohuk. Jamais Basima (*) n’avait raconté ce qu’elle a vécu, fin août-début septembre, dans les mains de l’Etat islamique. Pas même à sa sœur et encore moins à son frère.
Mais le courage des jeunes yézidies, voyant que leur peuple est une fois de plus persécuté, est grand. Elle a donc accepté, sans insistance, de témoigner pour « La Libre Belgique ». Elle a parlé sans discontinuer, assise dans un container qui lui sert à elle et à sa famille de logement de fortune.
Le camp de Rwanga, en voie d’aménagement à Dohuk, doit abriter jusqu’à 3000 de ces containers. Il est financé par le fils du président kurde irakien Massoud Barzani. Chaque container comporte une kitchenette, une minuscule salle de bains et une grande pièce où sont empilées dans un coin les affaires de la famille – quelques couvertures, cartons et vêtements. fournis par l’aide humanitaire.
D’un village à un container
C’est la pièce de vie, le nouvel univers, à vingt ans, de Basima. La jeune femme est originaire du village de Kojo, au nord de l’Irak (1750 habitants). Entre le 3 et le 15 août, les miliciens de Daech, menés par un certain Abou Hamza, ont tenté de convertir les villageois à l’islam. Ils ont amené un mollah. Les yézidis ont refusé. Les hommes ont été exécutés, vingt par vingt. Les femmes ont été divisées en trois groupes : les personnes âgées, les femmes avec enfants ou enceintes, et les filles.
Basima s’est ainsi retrouvée dans un pick-up en direction de Mossoul. Un homme de Daech, un turkmène, surveille les filles sur la plateforme. « Il nous touchait », dit-elle. « Il m’a pincé le sein gauche. J’ai hurlé. Le chauffeur s’est arrêté. Il a demandé ce qui se passait. Toutes les filles ont crié. Je ne pouvais pas respirer tant il puait. Il m’a demandé de m’asseoir en face de lui et de le fixer du regard sans cligner des yeux, jusqu’à Mossoul. »
Une tablette de contraceptifs
Comme beaucoup d’autres, la jeune femme s’est retrouvée dans une maison où les combattants défilaient en groupes, à la recherche de chair fraîche. Elle devait y faire la vaisselle sous les insultes. Daech fournissait un thé pour trois filles. Elles avaient faim.
« Ce soir-là« , continue-t-elle, « des tas de combattants sont arrivés. J’étais assise entre deux filles, la tête enfouie dans les genoux. Un homme est arrivé en face de moi, très gros. Il a dit : celle qui est en rose est pour moi ! Je me suis rendu compte qu’il me visait. Le Turkmène s’est interposé, car il me voulait pour lui. Ils se sont querellés. Dans la cohue, couchée par terre, j’ai aperçu deux jambes frêles. Je les ai agrippées. Je lui ai demandé de me sauver. Il m’a dit : d’accord. »
Sans le savoir, Basima s’est jetée sur l’un des chefs du groupe, un certain Salman, surnommé « l’oncle ». Il n’avait que 28 ans mais occupait, dit-elle, de hautes fonctions dans Daech.
Salman l’emmène dans sa maison et se pique le bras avec une drogue. Il s’endort quelques minutes. Au réveil, il lui donne du shampoing pour se laver, une tablette de contraceptifs et promet d’être rentré vers minuit. « Il s’est endormi à côté de moi sans me toucher« , dit-elle. La deuxième nuit fut plus violente; il la fit déshabiller et devant son refus de coucher avec lui, l’obligea à rester nue toute la nuit. Les cinq nuits suivantes, elle fut violée à plusieurs reprises. Basima n’épargne pas les détails, mais le traducteur n’en relate qu’une partie. Notamment qu’ »il a mis son orteil dans le miel et m’a obligée à le lécher« .
La sixième nuit, elle fut violée par tous les gardes. Salman avait dit : « Elle est à vous maintenant. »
Sauvée par une famille sunnite
Basima fut vendue à un autre combattant qui la menaça de la revendre sur le « marché aux femmes » à Mossoul. « Je suis sortie dans la rue« , poursuit-elle. « J’ai crié. J’ai vu une vieille maison. Je les ai suppliés de me sauver. Ils m’ont accueillie. »
La jeune yézidie doit la vie sauve à cette famille sunnite irakienne. Ils lui ont procuré une fausse carte d’identité au nom d’une musulmane de Kirkouk. Elle put alors passer la ligne de démarcation entre Daech et le Kurdistan irakien. En septembre, elle était libre.
En janvier, deux de ses sœurs sont elles aussi revenues de captivité en Syrie. Là aussi, elles avaient été recueillies par une famille sunnite. Mais dans ce cas-ci, la famille a dû payer une rançon.
(*) Basima est, pour des besoins de sécurité, un prénom d’emprunt.
C’EST DE L’ISLAMO-FASCHISME : Boubakeur n’aime mais c’est la réalité.. Mais pour des musulmans, c’est juste le repos du soldat car le viol n’existe pas chez eux : la femme est l’esclave sexuelle des hommes. Et quand on est une femme yézidie, c’est pire encore car elle vaut moins qu’un animal alors que les vrais animaux, c’est ….. Au Liban; en 1980, on vendait une fille contre deux chèvres.
Sacré islam de la vertue et la pureté et le respect de la femme pas comme ces prostitués de femmes occidentales dévergondes et sans morale. Le vice élevé au rang de prescription divine parfaitement hallal. Après tout ils ne font que faire du copié collé du beau modèle mohamet et ses acolytes être parfait à suivre.
Oui, il faut le dire, le clamer haut et fort, les musulmans de France et du monde sont une lèpre, un cancer dont le monde ne guérira que par la disparition de cette pseudo-religion maudite par Abraham. Il n’y a pas de musulmans modérés, il n’y a que des criminels car chaque fois qu’ils s’en sont donnés l’occasion ces criminels ont fait la démonstration de leur folie exterminatrice juste à la hauteur des crimes nazis
Horreur Etat islamique: « La sixième nuit, j’ai été violée par tous les gardes. Salman a dit : ‘Elle est à vous, maintenant’ »
La violence bestiale, décrite par cette jeune yézidies, est celle subie par nos sœurs tout le long de notre histoire. C’est le sort des peuples sans forces et sans pouvoir.
Que dire que faire, ce genre d’animal bafoue la dignité des femmes et des familles existe et existera. C’est pourquoi, il faut se lever pour défendre et porter secours aux faibles contre les exactions commises par des fanatiques qui se servent de Dieu ou d’Allah au lieu de le servir. Ces individus se prétendent croyants alors qu’en réalité ils ne sont que des bêtes sanguinaires soumis aux instincts les plus ignobles. Et comme tous ceux et celles qui leurs ressemblent ils/elles accusent les autres de leurs propres intentions !
Chrétiens d’orient, juste un acrostiche:
Croyants ou non croyants, il faut tous se lever,
Hommes de tous pays, il faut leur dire : assez !
Réagissons enfin devant l’atrocité
Et ne tolérons plus autant de cruauté,
Tous ensemble contre eux, il faut vous indigner !
Il faut sortir enfin d’un silence complice
Entérinant le viol, le meurtre et le supplice.
Non, face à ce massacre, il ne faut plus se taire,
Sous-estimer l’horreur vécue par les Chrétiens.
Devenons tous l’écho de ce cri planétaire,
Œuvrons à le répandre et qu’il soit le soutien
Responsable et conscient de ce peuple opprimé.
Ils sont les descendants des tous premiers chrétiens
Et du Christ ils emploient le langage sacré.
N’aurons-nous rien à dire un jour à nos enfants
Terrifiés par le sort de ces chrétiens d’orient ?
Lina Chelli
Samedi 17 janvier 2015.
Jusqu’où iront-ils?
Quand cesserons-nous de nous voiler les yeux?
Il faut éviter que l’histoire ne se répète, la question est: comment?
Je n’ai pas la réponse, mais, moi au moins, je la cherche…
Il faut que des hommes se regroupent pour faire des marches pour empécher l’horeur de se propager
Ce sera peut etre pas beaucoup au début , mais elle se sont toute emplifiée par la suite . Tous les grand mouvements pacifistes ainsi que les mouvement de guerre ont tous commencés par la meme chose des Marches Silencieuse
C’est ma solution en tout cas
Dans les 2 configurations de Marches il y a eu des résultats
La solution, nous la connaissons mais nous n’osons pas la dévoiler afin de ne pas nous faire traiter de racistes, de colonialistes, et j’en oublie. Qui suis-je ? Un grand-père patriote qui voudrais bien transmettre à ses descendants, un Pays sans problèmes. Sommes-nous capable de nous mobiliser ?