Ce dimanche 18 janvier, le philosophe et écrivain Alain Finkielkraut était l’invité d’Audrey Pulvar dans 18h Politique, pour revenir sur les récents attentats en France, le rassemblement et l’unité que la France a connus lors du 11 janvier dernier et la montée de l’islamophobie, terme sur lequel le philosophe s’est longuement expliqué sur le plateau d’I>Télé.
Pour Alain Finkielkraut, la haine des musulmans doit être « combattue, poursuivie ». Pour autant, le philosophe précise que « phobie » ne veut pas dire « haine » en grec. A l’évocation des attentats en France, il estime que la France a fermé « sa parenthèse enchantée » de l’après-guerre, trouvant d’une ironie tragique ces Marseillaises entonnées durant le rassemblement du 11 janvier, alors que Charlie Hebdo était « l’un des derniers fleurons de mai 68 ».
Quant à la liberté d’expression, Finkielkraut estime qu’elle a un prix, celui de blesser les hommes, et qu’il faudra s’y habituer, tout en précisant néanmoins que la liberté d’expression « n’est pas la liberté pour chacun de dire ce qu’il veut », prenant l’exemple des déclarations de Dieudonné concernant Faurisson et la Shoah.
« La peur de l’islam est la moindre des choses dans la situation actuelle »
« La liberté d’expression blesse les Hommes, il faut s’y adapter »
« la France black-blanc-beur n’était pas là »
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