La nouvelle tombe vraiment mal pour l’image de la Lettonie et de l’Union européenne. A une semaine de la, journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de la Shoa qui coïncide cette année avec le 70ème anniversaire de la libération des camps d’Auschwitz-Birkenau, l‘exposition intitulée “Enfance volée. Victimes de l’Holocauste vues par les enfants détenus dans le camp de concentration nazi de Salaspils” a été annulée.
Elle devait s’ouvrir le 26 janvier au siège de l’UNESCO à Paris à l’occasion du 70ème anniversaire des victimes de la Shoah.
La Lettonie, qui préside actuellement l’Union européenne, a interdit cette manifestation. Selon les règles de l’UNESCO, le consentement de Riga était obligatoire, car l’exposition allait évoquer des événements survenus sur le territoire letton. Le président de la Fédération des communautés juives de Russie (FEOR), Alexandre Boroda, s’est déclaré vivement indigné par la décision de la Lettonie. Selon lui, cette décision de la Lettonie traduit son soutien à la collaboration avec les nazis “très courante dans les pays Baltes lors de la Seconde Guerre mondiale”.”La décision du pays assurant la présidence de l’UE d’interdire une exposition évoquant le sort tragique d’enfants lors de la Seconde Guerre mondiale constitue sans aucun doute une nouvelle tentative d’effacer une page compromettante de l’histoire de ce pays”, a affirmé M. Boroda.
Riga a expliqué sa décision d’annuler une exposition sur l’Holocauste à Paris par le préjudice que cette manifestation “porterait à l’image de la Lettonie” pendant sa présidence de l’UE, a déclaré mardi Alexandre Dioukov, directeur du fonds “Mémoire historique” qui a organisé l’exposition. “Je ne comprends absolument pas comment un récit sur les crimes des nazis et de leurs complices peut nuire à l’image d’un Etat européen moderne. Sauf si la Lettonie s’attribue les crimes nazis. Cela paraît être le cas et c’est très triste”, a ajouté M.Dioukov.
Le camp de Salaspils (Kurtenhof) a fonctionné de 1941 à 1944 à une vingtaine de kilomètres de Riga. Ses premiers prisonniers étaient des Juifs d’Autriche, de Tchécoslovaquie et d’Allemagne. En septembre 1942, la majeure partie des détenus étaient des Soviétiques – femmes et enfants biélorusses et russes, Lettons et Lituaniens. Au total, près de 100.000 personnes sont passées par ce camp.
puisque l’exposition de la Shoah se trouve à Paris , la France est-elle obligé
d’écouter la Lettonie ? c’est le 70e anniversaire des victimes de la Shoah ?
la Lettonie n’a aucune sensibilité ….
l’histoire se répète …le commencement est le dénigrement de la communauté juive ensuite il y a les menaces physique et psychologique après il y a les attaques physique et le vandalisme …..et maintenant c’est le boycott….
annulé l’événement qui représente le 70 ans de ce malheur est pour moi une forme de boycott
Vive l’Europe unie !!!!! ainsi que la liberté d’expression ! Cela commence bien
avec tous ces pays du nord antisémites à mort……..