Libération, pour répondre à Marine Le Pen qui fustigeait la politique laxiste de la ministre de la Justice, Madame Taubira, n’hésite pas à considérer que l’assassin islamiste Coulibaly était « quitte » vis à vis de la Justice puisqu’il avait purgé sa peine. En clair, il avait payé sa dette à la société et était devenu un citoyen comme les autres, un « brave gars » de nos banlieues…
A ceci près que Coulibaly était un multirécidiviste condamné déjà 7 fois, proche de Djamel Beghal, figure de l’islam radical, qu’il rencontre en prison en même temps que Chérif Kouachi, tué avec son frère Saïd vendredi par le GIGN en Seine-et-Marne. Mais aussi proche de Smaïn Aït Ali Belkacem, terroriste islamistes emprisonné.
Amedy Coulibaly, itinéraire d’un terroriste islamiste
De petite taille, Amedy Coulibaly, 32 ans, a entamé un périple de délinquant en 2000. Sa première condamnation intervient en 2001 (3 ans de prison dont deux assortis de sursis mise à l’épreuve pour vol aggravé). Ensuite, ce n’est qu’une succession de peines pour vol, vol aggravé, cession et détention de stupéfiants…
Il n’apparaît dans un dossier d’islam radical qu’en 2010: le projet d’évasion de Smaïn Aït Ali Belkacem, ancien membre du Groupe islamique armé algérien (GIA), condamné en 2002 à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir commis l’attentat à la station RER Musée d’Orsay en octobre 1995 à Paris (30 blessés).
Condamné en 2013 à 5 ans de prison pour sa participation à ce projet d’évasion – 240 cartouches de kalachnikov avaient été retrouvées chez lui lors de son arrestation-, il est sorti il y a peu de prison. En détention provisoire depuis mai 2010, il n’avait pas fait appel de sa condamnation.
Le 4 mars 2014, il avait été placé en surveillance électronique de fin de peine (sefip, sous bracelet), jusqu’au 15 mai 2014. A part un passage en commission de discipline au début de sa détention pour possession de téléphone portable, sa détention n’avait donné lieu à aucun incident, a-t-on appris auprès de la Chancellerie.
Fascination pour Beghal et l’Islam radical
C’est au cours d’un séjour en prison qu’il rencontre Chérif Kouachi, tué avec son frère Saïd vendredi par le GIGN en Seine-et-Marne lors de la traque menée après l’attentat contre Charlie Hebdo. Il y rencontre aussi Djamel Beghal, figure de l’islam radical.
Comme Chérif Kouachi, il « paraissait avoir une certaine fascination pour Djamel Beghal et semblait manquer singulièrement envers lui de recul et de sens critique ». « Il semblait subjugué par ce que disait Beghal », rapportait une source proche du dossier lors de l’affaire du projet d’évasion.
Même fascination donc pour Beghal que Chérif Kouachi. Avec Kouachi, Coulibaly rend visite à Beghal à Murat (Cantal) où ce dernier était en résidence surveillée. Pour Coulibaly, quatre visites sont recensées entre le 1er janvier 2010 et son arrestation en mai 2010.
Amedy Coulibaly avait été condamné pour le projet d’évasion d’un autre djihadiste présumé, Smaïn Ait Ali Belkacem, en 2010, dossier dans lequel Chérif Kouachi avait lui-même été mis en examen avant de bénéficier d’un non-lieu. Smaïn Ait Ali Belkacem avait été condamné en novembre 2002 à une peine de prison à perpétuité pour sa participation à l’attentat de la station RER Musée d’Orsay, en octobre 1995. Le procureur de la République de Paris avait requis trois ans d’emprisonnement à l’encontre d’Amedy Coulibaly en novembre 2013 «pour avoir préparé un projet d’évasion et un attentat de grande ampleur», selon des témoins de l’époque. En décembre 2013, celui qui est surnommé par ses complices «Doly de Grigny» ou «le petit noir de Grigny» a été condamné à cinq ans fermes.
L’enquête avait orienté les policiers vers un groupe d’individus -dont Coulibaly- tous avec le même profil: des individus déjà condamnés pour des faits de droit commun et qui se seraient radicalisés lors de séjours en détention aux contacts d’islamistes radicaux. En 2010, Amedy Coulibaly confiait ainsi ses difficultés familiales, expliquant qu’il désavouait ses parents en raison de leurs «actes de kouffars» (infidèles. Ndlr). Il affichait l’importance première pour lui, de la religion.
«Moi c’est la religion la première. J’en ai rien à foutre de la famille»
Evoquant ses sœurs qui lui demandaient de l’aide pour leurs enfants, il indique à un ami «J’ai tapé du poing sur la table et j’ai dit «écoutez-moi bien, toutes celles qui sont là, qui apprennent pas à leur enfant la prière et les trucs comme ça, ça sert à rien qui m’appellent, je ne donne pas un euro pour l’enfant, je ne fais rien du tout. J’ai dit moi c’est comme ça. Moi c’est là religion la première, j’en ai rien à foutre de la famille».
Lors de perquisitions menées, toujours en 2010, à son domicile, les policiers découvrent des annotations manuscrites se rapportant à des versets coraniques, des clichés pédo-pornographiques et un ouvrage-témoignage de l’épouse de l’assassin du commandant Massoud.
Le laxisme judiciaire vis à vis d’un islamiste clairement identifié
Avant sa condamnation de décembre 2013, Coulibaly avait été placée en détention provisoire après son interpellation, et ce dès le 23 mai 2010. Il a donc purgé derrière les barreaux une peine, non pas de quelques mois comme le dit la présidente du FN, mais de près de quatre ans (de mai 2010 à mars 2014), suivie d’une période d’un peu moins de trois mois avec un bracelet électronique.
Pour autant, il est vrai qu’Amedy Coulibaly a bien bénéficié d’une remise de peine, d’environ un an, en application du code pénal malgré qu’il ait été clairement identifié comme un islamiste radical par les services de Police.
Depuis les lois Taubira, ces réductions de peine sont quasiment automatiques puisqu’ils ne sont remis en question qu’en cas de mauvaise conduite. Selon le ministère de la justice, Coulibaly ne s’est vu supprimer que quelques jours de crédits lors du seul incident qui se soit déroulé dans sa dernière détention (il a été pris en possession d’un téléphone). Pour le reste, la chancellerie insiste sur la conduite «quasi exemplaire» du futur terroriste durant sa détention.
Ce bon comportement a également valu à Coulibaly deux remises de peine dites «supplémentaires» : l’une de six mois lors de sa détention, puis une réduction d’un mois de la période de placement sous surveillance électronique, qui s’est achevée le 15 mai au lieu du 15 juin. Outre les crédits de réduction de peine, la loi prévoit en effet des possibles remise de peine supplémentaires que le détenu montre de gages de réadaptation sociale.
Mais à aucun moment, les Juges qui lui ont accordés pratiquement « automatiquement » ces remises de peine n’ont tenu compte qu’il était multirécidiviste et qu’il était proche des milieux islamistes radicaux !
Pourtant 7 condamnations apparaissaient dans son casier judiciaire !
Pourtant sa dernière condamnation concernait son implication dans la tentative d’évasion d’un terroriste islamiste, Smaïn Aït Ali Belkacem, auteur des attentats de 1995 dans le RER parisien !
La complaisance des médias de gauche vis à vis des banlieues et de l’Islam radical
Libération fait partie de ses médias de gauche aveugles aux réalités des banlieues et complaisants vis à vis d’un Islam radical qui ne se cache pourtant pas.
Libération prend toujours fait et cause pour les « jeunes » de banlieues en tentant de leur trouver toutes les circonstances atténuantes en décrivant leurs problèmes sociaux qui seraient la cause de tous les maux.
Mais ces médias oublient que des « pauvres », des banlieues, des cités dortoirs, ont toujours existé.
Faut-il rappeler que la France a connu de nombreuses vagues d’immigration immigrés au cour de son histoire. Polonais au début du XXème siècle, portugais, espagnols, italiens et bien d’autres se sont installés en France sans bénéficier d’aides sociales comme il en existe aujourd’hui.
Ils étaient totalement démunis et sans aide sociale, sans HLM, sans CMU, sans allocation chômage d’aucune sorte, ils étaient aussi parqués dans des cités dortoirs, dans des banlieues.
Et pourtant, ils n’ont pas fait de ces banlieues des zones de non droit, des territoires perdus de la République.
Ils ne sont pas devenus des terroristes !
Les immigrés ont travaillé durement pour s’intégrer, fonder des familles et élevés des enfants.
Alors il est temps d’ouvrir les yeux sur le particularisme d’une immigration massive africaine et musulmane qui ne partage pas les préoccupations des français.
Autre civilisation, autre mœurs, autre culture et autre vision de la vie…
Rappelons les propos de Coulibaly afin d’illustrer cette vision différente des préoccupations des français: «Moi c’est la religion la première. J’en ai rien à foutre de la famille»
La désinformation des médias sur le conflit israélo-palestinien est la source de l’antisémitisme musulman
La responsabilité d’avoir laissé sortir prématurément Coulibaly devra être examinée. Elle repose sur les Juges et la ministre de la Justice.
Mais Coulibaly a ciblé intentionnellement l’Hypercacher de la porte de Vincennes par antisémitisme et par sa haine d’Israël. Il a tué des juifs, comme Mohamed Merah, comme Nemouche, au nom de « la Palestine », sans ne rien comprendre à la cause palestinienne ni au conflit israélo-palestinien, mais en se fondant sur « l’image » que lui renvoie les médias français de ce conflit.
La responsabilité de l’antisémitisme musulman pèse gravement sur les médias français qui non seulement ont pris fait et cause pour les palestiniens, n’hésitants pas à diffuser sans cesse une vision biaisée du conflit allant jusqu’à désinformer en permanence en de citant que les « sources palestiniennes » qui ne sont que de la propagande comme cet été lors du conflit à Gaza.
Libération, comme France Télévision, comme BFM, comme Médiapart et bien d’autres ont leur part de responsabilité dans la diffusion de la haine d’Israël, et par conséquent la haine des juifs de France qui, aux yeux de décérébrés comme Coulibaly, en sont les représentants.
Un simple exemple: Ces médis n’ont jamais parlé des efforts de Tsahal pour éviter de tuer des civils lors du conflit de juillet 2014 à Gaza alors que les experts internationaux ont encensé l’armée israélienne pour toutes ses précautions pour tuer des civils.
L’énoncé quotidien des chiffres des morts à Gaza, selon les sources du Hamas, par tous ces médias est en soi un pur scandale: Aucune précaution quant à la véracité de ces sources n’ont été prises. On sait, et on le savait dès le début du conflit, que ces chiffres énoncés par les médias étaient faux car ils ne tenaient pas compte du nombre de combattants du Hamas tués, et les médias américains le disaient dès le début du conflit. Sur les 2000 morts, au moins 40% étaient des combattants du Hamas…
Libération, comme France Télévision, comme BFM, comme Médiapart et bien d’autres pouvaient prendre des précautions et surtout d’autres sources que la propagande du Hamas comme l’ont fait les médias américains, canadiens et autres…
Mais ils ont préféré se livrer à leur sport favori: la diabolisation d’Israël, qui selon ces journalistes de gauche, est l’Etat à abattre…
Alors imaginez comment tous ces musulmans des « quartiers » perçoivent les images et les chiffres que ces médias diffusent en boucle, véritable de bourrage de crâne… Car il s’agit bien d’un bourrage de crâne effectué par les médias pour diaboliser Israël, comme tous les français ont pu le constater cet été.
Imaginez un Coulibaly, déjà endoctriné par l’Islam radical rencontré en prison, qui voit en boucle des images sur sa télévision du conflit à Gaza, qui entend tous les jours un décompte de civils tués…
Imaginez combien de musulmans, proches de l’Islam radical salafiste ou wahabiste, sont eux aussi convaincus, grâce à nos médias, qu’Israël doit être détruit et que les juifs en Europe en sont les représentants…
Combien passeront à l’acte antisémite pour venger les enfants de Gaza et la Palestine ?
En attendant une prise de conscience des journalistes français sur leur part de responsabilité dans le développement de l’antisémitisme chez les musulmans, combien de Juifs vont encore être assassinés « au nom de la Palestine » ?
Et qu’on ne nous dise pas que Libération, comme France Télévision, comme BFM, comme Médiapart, France Info (qui prend fait et cause pour les palestiniens) relatent « objectivement » ce conflit comme ils le font pour tous les autres :
Aucun autre pays au monde n’est diabolisé comme Israël. Pas même la Syrie de Bachar Al Assad qui a causé la mort de plus de 200 000 personnes.
Aucun conflit au monde ne fait l’objet d’une sur-médiatisation et d’une telle polarisation comme le conflit israélo-palestinien. Pas même l’Ukraine qui est pourtant à notre porte. Pas même la guerre contre Daesh dans laquelle la France est pourtant engagée.
Si l’antisémitisme fait partie de l’ADN de l’Islam radical, c’est aussi en raison de la diabolisation d’Israël, et par conséquent des Juifs, des médias français comme Libération, comme France Télévision, comme BFM, comme Médiapart, comme France Info et bien d’autres !
Mais aucun de ces médias, aucun de ces journalistes ne reconnaîtra « avoir tapé » trop fort sur Israël !
France 2 n’a jamais reconnu avoir diffusé un faux reportage issu de la propagande palestinienne où l’on voyait la mort « en direct » d’un enfant palestinien, Mohamed Al Dura, même 10 ans après les faits.
Pourtant, ce reportage fût repris par toutes les télévisions du monde et fût à l’origine du déclenchement de la seconde intifada…
Cette fois la responsabilité des médias français dans la désinformation importe l’Intifada islamiste en France…
Alors au lieu de fustiger Marine Le Pen sur l’utilisation « d’intox », Libération devrait plutôt faire le bilan des conséquences dramatiques de ses propres « intox » à propos d’Israël.
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© Christian De Lablatinière pour Europe Israël
Taubira porte une lourde responsabilité dans la tuerie de l’Hypercacher. Son laxisme, son incompétence, son parti-pris pour les délinquants sont de notoriété publique. DEMISSION!
De mission de Taubira