En 2007, Mahmoud Abbas (Abbou Mazen de son nom de guerre) a perdu la bande de Gaza au profit du Hamas. Maintenant, il semble être en passe de perdre la bande de Gaza au profit de ses rivaux du Fatah. Et beaucoup de ses anciens partisans du Fatah se sont tournés contre lui. La dernière chose que les arabes-palestiniens et la communauté internationale veulent, c’est une autre Syrie, une autre Libye ou autre Yémen au Moyen-Orient.
Ce n’est pas un combat pour la reconstruction de Gaza, pour des réformes, pour la démocratie ou la construction d’un meilleur avenir pour les arabes-palestiniens.
Ce n’est pas non plus un combat entre les bons et les méchants. C’est plutôt un combat entre les méchants et les méchants – et surtout pour l’argent, leur ego et le pouvoir.
La faction palestinienne du Fatah, dont les dirigeants sont censés préparer les arabes-palestiniens à un « Etat palestinien » indépendant, est actuellement en proie à une lutte de pouvoir amer et violent entre « l’autorité palestinienne » [PA], le Président Mahmoud Abbas et son grand rival, Mohamed Dahlan.
Il s’agit d’une lutte pour le pouvoir qui jette cependant des doutes sur le Fatah qui se dit prêt à établir un « Etat palestinien » en Judée et Samarie (Cisjordanie), dans la bande de Gaza et à « Jérusalem-est ».
Les luttes intestines du Fatah ne sont pas nouvelles, comme entre Abbas et Dahlan qui est un ancien commandant de sécurité de l’Autorité dans la bande de Gaza et qui sont en guerre l’un contre l’autre depuis ces quatre dernières années.
Abbas estime que Dahlan, qui se repose actuellement dans les Émirats Arabes-Unis, a longtemps été pressenti pour le remplacer en tant que président de « l’autorité palestinienne ». Abbas a pris un certain nombre de mesures visant à saper Dahlan, y compris en l’expulsant du Fatah.
Abbas a également accusé Dahlan de malversations financières et de meurtre – choses que ce dernier a nié avec véhémence.
Mais c’est la première fois que le différend entre les deux hommes a débordé dans la violence. Dans les dernières semaines, les rues de la bande de Gaza sont devenues des scènes d’affrontements violents entre les partisans d’Abbas et de Dahlan, pour le plus grand plaisir du Hamas.
La dernière crise a commencé quand M. Abbas a décidé de couper les salaires de quelque 250 fonctionnaires du Fatah dans la bande de Gaza qu’il soupçonne être affiliés à Dahlan.
En réponse, les hommes de Dahlan sont allés saccager et incendier des voitures et des institutions appartenant aux loyalistes d’Abbas dans la bande de Gaza.
Un des établissements visés par les hommes de Dahlan est la société pour « les familles des prisonniers et des Martyrs » qui a été contrainte de fermer après que ses bureaux ont été incendiés dans la ville de Gaza.
Les Hommes de Dahlan ont également agressé un certain nombre de hauts responsables du Fatah étroitement associés à Abbas. L’un d’eux, Mohamed al-Nahhal, a été moyennement blessé lors d’un assaut à la conférence d’un médecin, dans un hôtel de la ville de Gaza.
La violence a contraint le Fatah de suspendre toutes ses activités dans la bande de Gaza, encore une fois à la grande joie du Hamas.
Certains loyalistes d’Abbas sont convaincus que Dahlan et ses partisans travaillent en coordination avec le Hamas.
Osama Qawassmeh, un porte-parole de Fatah affilié à M. Abbas, a déclaré que le Hamas a travaillé dur pour « encourager » les hommes de Dahlan d’attaquer leurs rivaux.
Il a également affirmé que Dahlan a amélioré ses relations avec le Hamas en canalisant les fonds à la bande de Gaza.
Suite à la récente vague d’attaques, les loyalistes d’Abbas dans la bande de Gaza ont poursuivi l’offensive en menaçant « d’éliminer » Dahlan et son « gang ».
Une brochure, publiée par un groupe jusqu’ici inconnu pro-Abbas appelé « protecteurs de la légitimité », a menacé de tuer 80 partisans de Mohammed Dahlan.
Le groupe a publié les noms des partisans affirmant qu’ils travaillaient pour Israël.
« Vos menaces ne sauront nous intimider, » a déclaré le groupe.
« Vous commencez à jouer avec le feu. Mais nous sommes faits de feu qui vous brûlera. La langue du dialogue avec vous est terminée et dès aujourd’hui nous allons commencer à vous parler avec le langage des armes et de l’arrachement des têtes ».
En 2007, Abbas a perdu la bande de Gaza au bénéfice du Hamas. Maintenant, il semble perdre la bande de Gaza au profit de ses rivaux au sein du Fatah.
Les événements violents de ces dernières semaines sont encore un autre signe de l’échec du Fatah à se ressaisir, surtout à la suite de sa défaite face au Hamas lors des élections législatives de janvier 2006.
Au cours des dernières années, M. Abbas a maintes fois déclaré qu’il n’y aura jamais un « Etat palestinien » sans la bande de Gaza.
Cependant, les luttes intestines entre les dirigeants du Fatah, ainsi que la lutte pour le pouvoir continuel entre Abbas et le Hamas, amènent à dire que les chances de créer un Etat Palestinien sont inexistantes. Si dans le passé, Abbas n’a pas pu visiter la bande de Gaza aux mains du Hamas, maintenant il sait que beaucoup de ses anciens partisans du Fatah se sont également retournés contre lui.
Dans les circonstances actuelles, il n’y a pas beaucoup d’autre choix pour M. Abbas ; il ne peut rien d’autre que de demeurer en Judée et Samarie (Cisjordanie) où il se sent plus en sécurité, en grande partie grâce à la présence des Forces de défense israéliennes qui y sont présentes.
Il est temps pour la communauté internationale qu’elle se réveille et réalise que l’idée d’établir un « Etat palestinien » indépendant n’est rien d’autre qu’une blague.
La dernière chose que les arabes-palestiniens et la communauté internationale, veulent c’est une autre Syrie, une autre Libye ou un autre Yémen au Moyen-Orient.
Au lieu de travailler à s’entraider et reconstruire la bande de Gaza, les arabes-palestiniens sont occupés par des combats en se menaçant les uns les autres.
Ce n’est pas un combat pour des réformes, pour la démocratie ou pour la construction d’un avenir meilleur pour les Palestiniens.
Ce n’est pas une lutte entre bons et méchants.
Au contraire, il s’agit d’une lutte entre méchants et méchants, pour l’argent, pour l’ego et pour le pouvoir.
Source : Par Khaled Abu Toameh, ©Copyright malaassot.com
il s’agit d’une lutte entre méchants et méchants, pour l’argent, pour l’ego et pour le pouvoir.
Trés bien trouvé !
L idée de la création d un état pestinien a vécue
Les responsables se sont plus préoccupés de s enrichir des dons internationaux
Les peuples manquent de tout et sont maintenus dans des idées du passe les réfugiés !!destruction d Israël…etc..ne font plus recette
Abbas par ses attitudes négatives et son entêtement dans les négociations a calqué ce que Arafat avait fait avant lui
Il est probable que même les pays européens les plus acharnés contre Israel ont compris qu’une Palestine arabe est impossible et peu souhaitable encore que je ne suis pas sûr que ces pays ne veulent pas justement du chaos dans cette région. De toutes manières ils ne feront jamais rien qui soit favorable à Israel même si leur vie en dépendait. La gauche israélienne n’arrive pas à comprendrfe ce fait ou alors le prix du fromage est plus important pour eux que la politique DONT LEUR VIE DEPEND! Ils sont assez bêtes pour cela. Israel ne doit compter que sur lui-même et se foutre de l’opinion de l’europe et bien sûr d’ebolabama comme de l’an 40(mort de jules césar…)