Image à la Une : Une voiture en feu devant une synagogue proche de Paris quelques heures après l’attaque de Charlie Hebdo. Photo: Twitter
Il y a moins de trois mois, le secrétaire d’Etat américain John Kerry avait affirmé qu’il y avait un lien entre le terrorisme islamiste et la frustration sur la question palestinienne. Pourtant, malgré les récentes tentatives vigoureuses des Français pour défendre la cause palestinienne, les terroristes islamistes ont justement frappé Paris, tuant 12 personnes dans les bureaux du journal satirique Charlie Hebdo. Qu’est-ce qui ne va pas dans la théorie de Kerry?
Le 18 octobre 2014 lors d’un événement au Département d’Etat pour la célébration de la fête musulmane de l’Aïd al-Adha, Kerry a présenté sa ‘théorie de liaison’. A propos du phénomène des jeunes musulmans affluant vers les rangs des groupes terroristes islamistes comme l’État Islamique, Kerry a déclaré que la question d’ »Israël et des palestiniens » est « une cause de recrutement et de colère de la rue et d’agitation » parmi les musulmans à travers le monde.
Si la théorie de Kerry était correcte, on pourrait s’attendre à ce que les groupes extrémistes islamistes s’abstiennent de nuire à ceux qui embrassent la cause palestinienne. Et la France a certainement été à la pointe de l’activisme pro-palestinien, en particulier au cours des dernières semaines.
Le 2 décembre, le Parlement français a voté massivement pour exiger que le gouvernement français reconnaisse immédiatement l’“État de Palestine. » Sans attendre les négociations. Sans accord d’Israël. C’est tout de suite, que cela plaise ou non aux Israéliens. Et le vote n’a même pas été serré – 339 pour, 151 contre.
Quatre semaines plus tard, l’Autorité palestinienne présentait une résolution au Conseil de Sécurité des Nations Unies, fixant le calendrier d’un retrait israélien unilatéral de toute la Judée, la Samarie, et la plupart de Jérusalem. C’est-à-dire le retour aux lignes d’armistice d’avant 1967 dont Abba Eban disait qu’elles rendraient Israël si vulnérable qu’elles ouvriraient la voie à un autre Holocauste.
Cette position est si extrême que même l’administration Obama, qui n’est pas vraiment le meilleur ami d’Israël, s’est opposée à la résolution. Pourtant, la France a rejoint ces piliers de la raison et de la démocratie, que sont la Chine et la Russie, pour soutenir la résolution. L’ambassadeur de France auprès des Nations Unies, pour expliquer le vote de son pays en faveur de la résolution, a déclaré qu’il était « urgent d’agir. »
On aurait pu croire – si on souscrit à la ‘théorie de liaison’ de Kerry – que les islamistes auraient apprécié le sentiment ‘d’urgence’ de la France concernant la question palestinienne. De toute évidence, non.
Dans l’intervalle, il y a eu en France d’autres mesures pro-palestiniennes. Le conseil de la ville d’Aubervilliers, en banlieue de Paris, a accordé la citoyenneté d’honneur à Marwan Barghouti, un leader terroriste palestinien, actuellement sous les verrous pour y purger cinq peines consécutives d’emprisonnement à vie pour une série d’attaques terroristes en Israël.
Peu d’américains ont entendu parler d’Aubervilliers, mais ceux qui sont familiers avec l’histoire de la Seconde Guerre mondiale doivent connaître le nom du maire le plus célèbre et le plus longtemps au service de la ville: Pierre Laval. Ses 19 ans à la tête d’Aubervilliers ont été interrompus quand le Maréchal Pétain l’a appelé au service de la cause nationale, pour prendre la tête de la France de Vichy comme principal collaborateur d’Adolf Hitler. C’est sous Laval que plus de 77 000 Juifs ont été déportés de France vers Auschwitz et vers d’autres camps de la mort.
Mais pourquoi déterrer l’histoire ancienne, quand il y a de nouvelles victimes à commémorer? L’une des attaques que Barghouti a orchestrée consistait à abattre un moine grec orthodoxe. Une autre fut une attaque au poignard et une fusillade dans un restaurant de Tel Aviv, dans laquelle trois Israéliens ont été assassinés et 31 blessés.
Le Gouvernement français n’est pas responsable de la décision d’Aubervilliers d’honorer un meurtrier de masse. Mais cette décision combinée avec le vote du Parlement français sur un Etat palestinien, et le vote du gouvernement français à l’ONU, pouvait faire croire que les câlineries françaises envers les palestiniens impressionneraient les islamistes. Le massacre de journalistes à Paris par des tueurs aux cris djihadistes « Allahu Akhbar » indique que probablement, le lien imaginé par Kerry n’est rien de plus qu’un lien imaginaire.
L’apaisement des terroristes ne fonctionne jamais. Accéder aux exigences politiques des terroristes – comme l’exigence d’un Etat palestinien – ne les satisfera jamais. Et blâmer Israël pour la montée des groupes terroristes est une théorie scandaleuse qui a été discréditée à maintes reprises par les événements du monde réel.
Stephen M. Flatow, avocat dans le New Jersey, est le père d’Alisa Flatow, qui a été assassinée dans une attaque terroriste palestinienne en 1995. Il est un candidat sur la liste sioniste religieuse aux élections du (www.VoteTorah.org) Congrès sioniste mondial.
Traduction Europe Israël
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Réinstaurer la peine de mort afin de supprimer toutes récidives d’attentats terroristes – Renvoyer chez eux tous les inadaptés et inadaptables ,cela , sans appel – Arréter la politique « d’angélisme » pratiquée par une certaine classe politique – Fermer nos frontieres – Et unir nos efforts a ceux des pays qui mettraient en pratiques les mêmes valeurs que les nôtres – Et VITE !!!
Il faut permettre aux musulmans modérés indépendants d’accéder aux médias