L’armée a prévu de détruire, en quelques jours, 1 220 habitations accueillant 2 044 familles dans l’une des zones les plus peuplées du nord de la péninsule du Sinaï. Dans plusieurs mois, Rafah et certains villages alentours devraient être rayés de la carte. Le gouverneur de la province du Nord-Sinaï, le général Abdelfattah Harhour, l’a admis, mercredi, devant la presse et a annoncé qu’« une nouvelle ville de Rafah existera » hors de la zone tampon.
Les autorités égyptiennes avaient déjà détruit, début novembre 2014, 800 maisons pour établir une zone tampon de 500 mètres. Elle devrait, selon le plan du gouvernement, s’étendre jusqu’à 6,4 kilomètres de largeur et 13,5 kilomètres de longueur pour inclure 75 000 Egyptiens. Son objectif : lutter contre l’insurrection djihadiste dans le Sinaï et empêcher la contrebande par les tunnels reliant la bande de Gaza.
L’Egypte a entamé des travaux d’extension de la zone-tampon le long de la frontière avec la bande de Gaza. Longue d’une dizaine de km et large de 500 mètres, la zone servirait, selon le Caire, à empêcher l’infiltration d’activistes, de contrebandiers et d’espions depuis l’enclave palestinienne sur son territoire. Tout le village de Rafah sera rasé.

Il s’agit de la zone qui permet le transit de marchandises vers la bande de Gaza et des armes aux groupes palestiniens. Les échanges avec Gaza constituent la principale source de revenus pour les bédouins de Sinaï. De l’autre côté de la frontière, le risque l’étranglement total est réel.
Les 2 044 familles qui y habitent seront déplacées ailleurs. Le Caire a affirmé que les foyers concernés par le plan d’évacuation allaient être dédommagés. Mais les habitants de Rafah le vivent très mal. En plus d’être maigre (900 livres égyptiens, soit 1.166 dirhams), la compensation tarde à être livrée, laissant ainsi toute une population sans abri…
La zone-tampon a été décidée fin octobre après un attentat suicide ayant tué 30 soldats dans le nord de la péninsule du Sinaï, l’assaut le plus meurtrier contre les forces de sécurité depuis des années. L’Egypte soupçonne les activistes palestiniens de prêter main-forte aux jihadistes du Sinaï qui multiplient les attentats contre les militaires égyptiens. L’armée a par ailleurs accéléré la destruction des tunnels reliant Rafah à la bande de Gaza.
Bien fait!!!!!!!!!!
EXCELLENT…!!
Fabius et l’Union Européenne ne pleurent pas. Pourquoi? La réponse est évidente et Fabius et l’UE méprisables.
Si les Égyptiens pouvaient continuer jusqu’à la ville de Gaza, le monde lui en sera reconnaissant, après tous, il ni y’a pas mort d’hommes.
On dira bien sur que C’est un complot du Mossad!!
Rafah se situe en territoire palestinien; comment l’Egypte peut elle détruire une ville n’étant pas sur ses terres ?
Tant mieux, mais comment cela est-ce possible ?
Sans même le moindre mot de la part des palos, ni de l’ONU ni même de l’UE !
Bizarre, bizarre ?
N’y a t il pas une erreur quelque part ?