L’ancien président du FN dénonce la marche républicaine de dimanche auquel le FN n’a pas été convié
« Désolé, je ne suis pas Charlie », a lancé samedi Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front national (parti d’extrême droite), se démarquant du slogan qui s’est répandu depuis mercredi après la tuerie au siège de l’hebdomadaire satirique français qui a fait douze morts.
« Aujourd’hui, c’est: ‘nous sommes tous Charlie, je suis Charlie’. Et bien moi, je suis désolé, je ne suis pas Charlie. Je me sens touché par la mort de douze compatriotes français (…) mais je ne vais pas, moi, me battre pour défendre l’esprit de Charlie qui est un esprit anarcho-trotskyste parfaitement dissolvant de la moralité politique », a déclaré le tribun d’extrême droite dans une vidéo publiée sur son site internet.
Le fondateur du parti d’extrême droite aujourd’hui dirigé par sa fille Marine a rappelé que Charlie Hebdo était « ennemi du FN dont il « demandait la dissolution par pétition il n’y a pas tellement longtemps ».
Il a aussi dénoncé le rassemblement d’hommage aux victimes prévu dimanche à Paris, « orchestré par les médias ».
« La manière dont tout cela est orchestré me rappelle des manifestations du même type qui furent organisées avec la complicité des médias, y compris des médias de droite », a-t-il déclaré.
En 1990, une grande manifestation à laquelle avait participé le président socialiste François Mitterrand avait eu lieu après la profanation d’un cimetière juif attribué à l’extrême droite. Les auteurs, identifiés six ans plus tard, étaient membres d’un groupuscule néo-nazi mais n’avaient aucun lien avec le FN.
Une autre manifestation monstre avait eu lieu en 2002, après le premier tour de l’élection présidentielle où Jean-Marie Le Pen avait devancé le candidat de gauche, accédant au second tour face à Jacques Chirac.
Le Front National n’a pas été convié à la « marche républicaine », dimanche à Paris, à laquelle participeront la quasi-totalité des partis politiques, syndicats, associations, ainsi que de nombreux dirigeants étrangers.
« Nous trouverons d’autres moyens d’être en communion avec les Français », a assuré Marine le Pen. Elle avait dénoncé dès mercredi « un attentat terroriste commis par des fondamentalistes islamistes ». Son père a estimé samedi que « ce phénomène terroriste est lié d’abord au phénomène de l’immigration massive ».
AFP
Qu’attendre d’un personnage aussi abject, sinon des déclarations à son image? J’espère que du moins le FN en sortira quelque peu divisé entre ses partisans et ceux de sa fille, mais en même temps j’ai des doutes: vraie divergence ou répartition cynique des rôles?
Comme ça, les choses sont claires. Le Pen se révèle dans le camp de ses vieux amis nazislamistes !
moi je suis FLIC et Homme d’entretien pas CHARLIE
c’est aussi cela la liberté d’xpression
suite
Et combattre les ISLAMISTES c’est combattre les CONS
et ne pas faire le jeu des politiques
et en plus des JE SUIS FLIC, Homme de Ménage je me revendique JUIF…même si je suis Catho de part ma naissance
Désolé. Le FN ne se trouve pas dans le camp des nazislamistes, mais la gauche et les « bobos » antisémites.