Le gouvernement renforce son arsenal anti-terroriste et sollicite un sommet européen sur le terrorisme. Des para-commandos armés sillonnent les rues.
Le gouvernement a également félicité l’ensemble des services de police dont les interventions ont permis de déjouer des attentats. Le Premier ministre veut également rassurer la population qu’il n’y a pas de menace d’attentat imminent: « Je n’ai pas connaissance de menace d’attentat précise et concrète, mais la vigilance est de mise », selon Charles Michel qui invite à éviter toute psychose. L’armée sera disponible pour renforcer le niveau de sécurité en collaboration avec les services de police, toujours selon le Premier ministre, Charles Michel.
La Belgique est prête à faire appel à l’armée pour renforcer sa sécurité, alors que les militaires ne font jusqu’ici pas de maintien de l’ordre dans le pays, a annoncé vendredi le Premier ministre Charles Michel, au lendemain d’une vaste opération antiterroriste. « L’armée sera disponible afin de renforcer notre niveau de sécurité« , a déclaré Charles Michel lors d’une conférence de presse à l’issue d’un conseil des ministres qui a adopté une douzaine de mesures pour améliorer la lutte contre le terrorisme.
Il s’agit de para-commandos armés
Le gouvernement a décidé de faire appel à l’armée lorsque le niveau d’alerte atteint le niveau 3, sur une échelle qui en compte quatre, a précisé le ministre de l’Intérieur, Jan Jambon. Il s’agit d’une première depuis la vague d’attentats des Cellules communistes combattantes (CCC) dans les années 1980.
Le gouvernement a décidé jeudi soir de porter à 3 le niveau d’alerte sur l’ensemble du pays, bien qu’il n’y ait « pas de menace d’attentat précise et concrète », a souligné M. Michel.
« Une compagnie de 150 hommes se tient prête à être engagée sur des endroits » qui seront désignés par les autorités, a dit M. Jambon. « Il s’agit de para-commandos, qui pourront donc porter leur arme », a précisé le ministre de la Défense, Steven Vandeput. Il a souligné que ce déploiement pourrait se faire rapidement, c’est-à-dire « ce soir ou demain », et pour une période « temporaire » qui durera « tant que le gouvernement le jugera nécessaire ».
© Christian De Labaltinière pour Europe Israël