Les eurodéputés se sont prononcés en faveur d’un report du vote en faveur de la reconnaissance de « l’Etat palestinien » ce lundi à Strasbourg, et ce, à la demande du parti populaire européen (PPE) ; une courte majorité a approuvé un renvoi en décembre.
Le vote devait normalement se tenir ce jeudi 27 novembre, sur la base d’une résolution dont le contenu devait être négocié dans les prochains jours.
Il semble que, tant les partisans que les opposants du report s’accordent sur la nécessité de dégager un large consensus qui paraît difficile à dégager.
La Suède est devenue le premier Etat membre à reconnaître « l’Etat palestinien » fin octobre ; le parlement espagnol a voté à la quasi-unanimité une résolution appelant le gouvernement à en faire de même. Plusieurs autres Etats seraient sur le point de leur emboîter le pas.
« La question palestinienne » est ainsi placée artificiellement au premier plan de l’actualité politicienne européenne sous l’effet des pressions des divers partis politiques de gauche, écologistes et autres lobby arabes et palestinophiles qui n’hésitent pas, avec le concours des médias sous leur influence, à recourir à des manipulations et à des désinformations de toutes sortes.
De manière non-dite pour certains, par ignorance pour d’autres, la « cause palestinienne » ne sert que de feuille de vigne qui cache des arrière-pensées troubles et des fantasmes éradicationnistes de l’Etat juif. Ces manœuvres occultes sont activement relayées par les gauches « antisionistes » européennes et l’extrême droite antisémite.
Le projet d’édifier un « Etat palestinien » incrusté dans l’espace vital d’Israël a toujours été le projet du monde arabo-musulman afin d’établir une « tête de pont », afin de porter l’estocade à l’Etat juif.
La reprise de ce grand mensonge qu’est le narratif arabo-musulman et néo tiers-mondiste, sans fondement dans la réalité et contraire à la vérité qui dépeint Israël comme un Etat colonialiste, d’apartheid et contre les Droits de l’homme, etc., ne trompe que ceux qui le psalmodient comme un mantra depuis des décennies.
L’élément de gravité, sans être totalement nouveau, apparaît dans cette dérive accélérée et amplifiée de la haine radicale d’Israël et des Juifs vivant en Europe.
Cependant, on peut ne pas totalement désespérer de cette Europe déclinante où quelques voix, majoritaires peut-être, pourront rappeler le bon sens et la réalité des choses et des urgences, tant dans le contexte européen avec une guerre entre l’Ukraine et la Russie à ses portes qui peut dégénérer à tout instant ; que sur un plan international avec un Moyen et un Proche-Orient en état de dévastation du fait de l’enragement barbare des islamistes commettant toujours plus de terreur au nom de l’islam, des razzias, rapts, des trafics d’êtres humains, des viols et des violences contre les femmes vendues comme esclaves sexuelles, des conversions forcées, des exécutions, des massacres de masse, des crucifixions, des décapitations, une volonté de conquêtes territoriales et d’épuration ethnique contre les minorités non-musulmanes que sont les chrétiens d’Orient et la minorité Yazidie.
Dans cette tragédie en direct qui se déroule en Irak, en Syrie et dans les régions avoisinantes sous les yeux quasi-impuissants des nations, nous avons une préfiguration de ce qui pourrait dégénérer à la faveur de la création d’un « Etat palestinien », du fait des groupes fascislamistes du Hamas, du Jihad islamique, du Fatah et du Hezbollah une fois coalisés contre Israël à toutes ses fontières et qui feraient de cet Etat une banlieue de l’Etat islamique (DAESH).
En principe, cette même communauté européenne donneuse de leçons est censée combattre, tant sur le terrain où ce nazislamisme agit, que sur son propre territoire en prévision du retour de « leurs » jihadistes nationaux qui ne seront pas sevrés de leur addiction à la barbarie.
Mais alors que le monde titube sous les effets conjugués du jihadisme mondial, de la crise économique et du chômage, en France, certains esprits obscurs se laissent à croire que l’israélophobie peut faire recette et qu’elle pourrait servir d’effet de levier pour (re)domestiquer l’électorat musulman et les banlieues de France (voir la déclaration de Benoit Hamon, le Canard Enchaîné du 19/11/2014). Ainsi pour ce responsable socialiste, « cette résolution (sur la Palestine ») est tout-à-fait opportune sur le plan électoral. Il s’agit du meilleur moyen pour récupérer notre électorat des banlieues et des quartiers ».
Et comble de l’ironie, le Front national de Marine Le Pen qui ne cesse de vilipender « l’UMPS » (une alliance imaginaire entre le Parti socialiste et l’UMP), en se prononçant à son tour pour ce vote inique en faveur « d’une reconnaissance d’un Etat Palestinien », il rejoint le Parti socialiste et vient d’inventer le « FNS », le « Front national socialiste », une sorte d’« union sacrée », « grâce » à et contre Israël.
Europe-Israël et le Collectif d’Urgence de la Communauté Juive de France et des Défenseurs de la République appellent à un grand rassemblement devant l’Assemblée Nationale, Place du Palais Bourbon et Rue de l’Université, le vendredi 28 novembre à 13 h pour dire tous ensemble : « NON à la reconnaissance d’un Etat palestinien. »
Claude Salomon LAGRANGE pour Europe-Israël.
© Copyright Europe Israël – reproduction autorisée avec mention de la source et lien actif.
Comment peuvent ils reconnaitre un état virtuelle qui n’existe pas sur la carte
du monde ! pays fictif président fictif
dictons ! il vaut mieux un petit chez qu’un grand chez les autres ….
c’est exactement ce que veulent tous les pays qui ont votés pour , ils veulent
que l’on donne nos terres .. et en quelle honneur ??