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Les désillusions de la gauche et la persistance d’Oslo, par Ari Lieberman


Les désillusions de la gauche et la persistance d’Oslo, par Ari Lieberman

Le rédacteur du The Times of Israel, Avi Issacharoff, a critiqué le Premier ministre Benjamin Netanyahu d’avoir pris Abbas pour bouc émissaire de la cause des troubles récents en Israël et d’avoir omis de pointer du doigt les vrais coupables, le Hamas. Il dit que Netanyahu, dans une recherche pour éviter des négociations avec le « Partenaire de la paix », Israël a dépeint Abbas comme le pourvoyeur de la violence et par conséquent, un obstacle à la paix. Il fait également remarquer qu’à la suite des troubles, « le pays tout entier est en état de panique ».

Je soupçonne, toutefois, que les seules personnes qui sont « en état de panique » sont Issacharoff et les gauchistes du même avis qui détestent Netanyahu, et cherchant son éviction ils ne reculeront devant rien pour le dénigrer.

Israël a dans le passé été témoin et subi une violence bien pire, et à chaque fois il a résisté à la tempête avec calme et détermination. Le peuple d’Israël dans la crise « mini-instantanée » n’est ni pris de panique, ni hystérique, même si beaucoup à gauche aimeraient nous faire penser le contraire. Quelle meilleure façon de produire une « intifada » que d’en parler sans cesse dans l’espoir qu’elle se produise par une prophétie d’auto-accomplissement.

L’analyse d’Issacharoff est fondamentalement mauvaise à plusieurs niveaux. Tout d’abord, c’est Abbas et son autorité palestinienne qui sont principalement responsables de l’augmentation de la violence. Sans doute que le Hamas partage une part de responsabilité, mais c’est la campagne continue de l’autorité palestinienne d’incitation à la violence, où les Juifs sont comparés aux descendants de singes et de cochons et les Palestiniens sont en permanence invités dans des émissions d’affronter les « singes barbares » et « les malheureux cochons », c’est dire que ce sont les Juifs, qui auraient conduit à l’état actuel des choses.

La rhétorique incendiaire d’Abbas ajoute du carburant au feu.

Des dirigeants responsables n’inciteraient pas leur population à attaquer les citoyens d’un autre État, et c’est précisément ce qu’Abbas a fait, encore et encore.

Des dirigeants responsables ne donneraient pas d’appels téléphoniques pour présenter leurs condoléances aux familles des assassins et ne les qualifient pas de martyrs qui monteront au ciel, et c’est précisément ce qu’a fait Abbas.

Des dirigeants responsables ne nommeraient pas des rues et des places du nom de criminels, mais l’autorité palestinienne d’Abbas l’a fait à plusieurs reprises.

Issacharoff se réfère à la rhétorique au vitriol, récente d’Abbas, une rhétorique à glacer le sang, y compris la glorification de tentative de meurtre de Yehudah Glick comme « stupide ».

« Stupide » est un terme qui devrait s’appliquer à la limite à celui qui envoie des SMS tout en conduisant.

« Stupide » n’est pas un terme que l’on associe normalement à l’antisémitisme viscéral et à l’incitation au meurtre.

Quand le leader des Palestiniens loue les vertus de l’assassinat de Juifs, c’est de l’incitation au meurtre et de l’antisémitisme, pur et simple. Pourquoi l’appeler autrement, c’est « stupide » et délirant !

Deuxièmement, contrairement aux affirmations de Issacharoff, c’est Abbas qui reste l’obstacle aux négociations, pas Netanyahu.

En 2009, Netanyahu a convenu d’un gel des colonies de 10 mois sans précédent dans l’espoir de stimuler les exsangues « pourparlers de paix ». Abbas a attendu neuf mois avant de s’engager avec Netanyahu, assurant qu’il n’y n’aurait pratiquement pas  de temps pour des négociations de fond significatives.

Dans la dernière série de négociations, Abbas reste la pierre d’achoppement, refusant de bouger sur la question dite du « droit au retour », refusant de reconnaître que les Juifs ont des droits ici, maintenant la même posture conformiste et usée de son mentor en chef, Yasser Arafat, qui adopte à son tour son point de vue du collaborateur nazi, Haj Amin el-Husseini.

Nous devons appeler un chat un chat et être honnête avec soi-même.

Abbas est un dirigeant autocratique, dont le mandat aurait dû prendre fin il y a six ans.

Il est donc un chef de file avec absolument zéro légitimité.

Il est également un négationniste, qui, dans sa thèse de doctorat, a nié l’existence des chambres à gaz, appelé la mort de 6.000.000 de Juifs « un mensonge fantastique » et a paradoxalement critiqué « l’holocauste » des sionistes maléfiques, qui incitaient la haine des Juifs allemands.

En d’autres termes, les Juifs sont responsables de l’Holocauste qui, soit dit en passant, ne serait jamais arrivé selon Abbas.

Ces points de vue contraires placent Abbas dans la même catégorie que l’ancien « Grand magicien » David Duke et Mahmoud Ahmadinejad.

La triste vérité est que les arabes-palestiniens, comme le Hamas, le Jihad islamique, l’armée de l’Islam ou l’autorité palestinienne d’Abbas, partagent les mêmes objectifs pernicieux, qui sont l’élimination totale et l’annihilation de l’Etat d’Israël. La seule différence entre les trois premiers groupes et le dernier, celui d’Abbas, est que lui et ses copains des effectifs de l’AP portent des cravates tandis que ceux des autres groupes ont adopté le style de mode de leurs frères de la République islamique d’Iran.

Plus vite la gauche comprendra ce concept et arrêtera de traiter Abbas comme s’il était un gamin, rejetant ses déclarations préjudiciables comme le produit de la « bêtise », plutôt que quelque chose de beaucoup plus maléfique, plus nous nous rapprocherons de manière durable de la paix, mais pas avant cette date.

Source : par Ari Lieberman, adapté par Mordeh’aï pour malaassot.com





Psychosociologue, consultant sur les questions de conflits, crises, violences et débriefing dans tous les secteurs où ces problèmes se posent.



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  • 2 thoughts on “Les désillusions de la gauche et la persistance d’Oslo, par Ari Lieberman

    1. Robert Davis

      Je suis d’accord avec cette analyse : le seul bon côté de netanyahou c’est sa maitise de la TACTIQUE! C’est le seul domaine dans lequel il ne fqaut pas le critiquer. Cette tactique est BONNE mais il devrait profiter de la situation pour résoudre définitivement le problème.Mais cela ne plait pas aux gauchistes de moins en moins nombreux en Israel et partout!On y arrivera.

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