Image à la Une : Barack Obama et Benjamin Netanyahu. Credit: Wikimedia Commons.
Le traitement vulgaire que les responsables de l’administration Obama ont infligé au premier ministre d’Israël est troublant. Mais derrière cette vulgarité se cache pire que de l’imprudence…..
Deux fonctionnaires sont impliqués: celui qui utilise l’épithète pour décrire le chef d’Israël, et un deuxième qui est d’accord avec ce qualificatif obscène. Leur remarque vient de ce qu’ils considèrent le Premier ministre Benjamin Netanyahu comme « lâche » parce qu’il ne veut pas faire les concessions qu’ils estiment de nature à conduire à la paix.
Quelles concessions, exactement? Le Président Obama, la secrétaire d’Etat Kerry, et d’autres hauts responsables du gouvernement ont dit à maintes reprises qu’ils veulent qu’Israël se retire aux lignes d’armistice de 1967 pour permettre l’établissement d’un Etat palestinien indépendant. Ce serait, bien sûr, réduire Israël à seulement neuf miles de large dans sa mi-section la plus vulnérable, près de Netanya. Cela donnerait aussi presque certainement naissance à un état arabe hostile – nationaliste ou islamiste – au cœur d’Israël.
Qu’en est-il de Jérusalem? La Maison Blanche et le Département d’Etat jouent de prudence pour ne pas dire explicitement qu’ils veulent diviser à nouveau Jérusalem. Ils ne le disent pas à haute voix, car ils savent qu’ils rendraient furieux des millions d’électeurs juifs pro-Israël et chrétiens (sans parler de presque tous les Israéliens).
Mais « rediviser Jérusalem », c’est exactement ce que l’administration Obama laisse entendre à chaque fois qu’elle condamne Israël pour la construction d’appartements dans le soi-disant « Jérusalem-Est » en affirmant que ces constructions mettent en danger la paix. Mais la seule paix, mise en danger serait celle qui prévoit qu’une partie de Jérusalem soit donnée aux palestiniens.
Sinon, pourquoi la Maison Blanche serait-elle à ce point exaspérée que des appartements soient construits à Ramat Shlomo, un quartier orthodoxe au nord de Jérusalem, ou Gilo, une section du sud de Jérusalem? Le problème avec Ramat Shlomo et Gilo est qu’ils sont situés légèrement au-delà de l’ancienne ligne de 1967.
Les israéliens naturellement trouvent risible, la caractérisation par l’administration Obama de ces domaines comme «colonies illégales». Gilo n’est pas une zone de camping-cars sur une quelconque colline balayée par le vent. C’est un centre urbain, moderne avec plus de 30.000 habitants. Toute personne qui a conduit à Jérusalem sait que Ramat Shlomo, Gilo et les autres quartiers dénoncés par l’administration américaine sont physiquement impossibles à distinguer du reste de la ville.
Mais la Maison Blanche et le Département d’Etat refusent d’accepter cette réalité. Ils sont enfermés dans une formule idéologique rigide, selon laquelle la ligne de 1967 est sacro-sainte et tout ce qui est au-delà est «illégal» et «occupé». Et tout ce qui est illégal et occupé, devrait être abandonné.
Il n’y a bien sûr, rien de sacré dans la ligne d’armistice de 1967. Elle n’a jamais été une frontière officielle. C’est tout simplement le point le plus avancé que les troupes jordaniennes ont réussi à atteindre durant la guerre de 1948.
L’agression jordanienne de 1948 était illégale.
L’occupation jordanienne de la partie orientale de Jérusalem, y compris la Vieille Ville, de 1948 à 1967 était illégale.
La destruction par les jordaniens de 57 synagogues dans la vieille ville au cours des années 1950 et 1960 était illégale. L’utilisation par la Jordanie de pierres tombales du cimetière du Mont des Oliviers comme latrines dans les casernes de l’armée jordanienne était illégale (pour ne pas dire écoeurante.)
En gagnant la guerre de 1967 et en réunifiant Jérusalem, Israël corrigeait une injustice historique scandaleuse. Les honnêtes gens partout dans le monde devraient célébrer le fait que la ville, depuis 1967, est gouvernée par un gouvernement démocratique qui respecte les droits de toutes les religions et protège les lieux saints de toutes les religions.
Et, en effet, le Congrès américain l’a reconnu depuis 1992, lorsque la Chambre des représentants et le Sénat ont adopté à l’unanimité la résolution simultanée 113 du Sénat, célébrant « la réunification de Jérusalem. » Cette résolution affirme que Jérusalem « doit rester une ville indivise. »
Peut-être l’administration Obama devrait-elle être plus franche sur son véritable but avec la re-division de Jérusalem. Peut-être devrait-elle reconnaître honnêtement qu’elle considère toute construction au-delà de la ligne de 1967 comme illégale parce qu’elle veut qu’Israël donne ces zones aux Palestiniens. Peut-être devrait-elle le dire clairement, et puis voir comment cela se passe avec les électeurs d’Israël, et ceux des Etats-Unis.
Car ici, pour dire les choses en clair, le repartage de Jérusalem signifierait que : la nouvelle capitale de la «Palestine» inclurait le Mont du Temple, le Mur occidental, le quartier juif de la vieille ville, le cimetière du Mont des Oliviers, et la plupart ou tous les quartiers de la « nouvelle ville » de Jérusalem à savoir : Ramot, Colline française, Gilo, Neve Yaakov, Ramat Shlomo, Har Homa et Givat Hamatos.
Et ça, ce serait vraiment obscène.
Source : The Algemeiner – 3 novembre 2014
Moshe Phillips and Benyamin Korn
Moshe Phillips et Benyamin Korn sont membres du Conseil des Sionistes Religieux d’Amérique [‘Religious Zionists of America’]
Traduction Europe Israël
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Dans votre article vous parlez de « lignes d’armistice de 1967 » montrant ainsi que vous êtes intoxiqué par la propagande arabe. Il s’agit en fait des LIGNES D’ARMISTICE DE 1949!
Ces lignes point le plus avancé des armées arabes qui avaient envahi la rive occidentale du Jourdain après le départ des anglais et la proclamation le 15 Mai 1948 de l’Etat d’Israël, ne constituaient jusqu’en 1967 PAS DES FRONTIÈRES. En effet elles n’étaient pas reconnues comme telles par les Etats arabes voisins, n’étaient pas franchissables par les israéliens, les marchandises et les transports n’y transitaient pas. ON NE PEUT DONC PAS PARLER « DE RETOUR AUX FRONTIÈRES DE 1967 » puisque celles -ci n’ont JAMAIS existées!
Les mauvaises intentions de ebolabamama et kerry sont encore pires que cve que vous dites : ils ne veulent pas seulement diviser Jerusalem mais bel et biden détruire Israel en 2 ou 3 tranches de salami. Quand on ne peut pas faire une chose trop difficile en 1 fois on le fait tous en 2-3 fois et le découpage en tranches est une spécialité arabe adoptée par ebolabama. Bien entendu toutes les histoires qu’ils font n’ont pas d’autre but. Si netanyahou s’était opposé à la olitique de nobama dés le débujt on n’enserait pas là mais pour des raisons INVERSES à celles de ebolabama, je suis d’accord sur la description qu’il fait de netanyahou. C’est un lâche,une poule mouillée en termes diplomatiques (en anglais le mot est plus cru) car sa trouille l’empêche d’analyser froidement la situation qui NECESSITE L EXPULSION DES ARABES.Malheuresement sa poeur viscérale l’empêche de voir que ce n’est pas risqué du tout car personne ne peut s »opposer à Israel et en plus cela se fera si VITE que personne n’aura le temps ni l’envie puisque cela ne servira trés vite à RIEN de BATAILLER DIUREMENT COMME ILS LE FONT MAINTENANT. Expulser les arabes est infinimment moins difficile,moins dur et moins coûteux que, les garder. Mais comment faire comprendre cela à un COUARD INVETERE?