Guy Millière: Mardi 4 novembre, le parti démocrate américain a subi sa plus lourde défaite électorale depuis des décennies.
Les Républicains n’ont pas seulement accru nettement la majorité dont ils disposaient déjà à la Chambre des Représentants, ils ont emporté la majorité au Sénat en gagnant de sept à neuf sièges (tous les décomptes de voix ne sont pas achevés, et un second tour aura lieu en Louisiane). Ils ont gagné aussi plusieurs sièges de gouverneur (trente cinq Etats ont désormais des gouverneurs républicains).
Hillary Clinton est incontestablement affaiblie: tous les candidats qu’elle a soutenu ont été battus. Barack Obama est plus affaibli encore: les principaux dirigeants démocrates le rendent, à mots couverts, responsable de la situation dans laquelle le parti se trouve, et ne veulent plus se trouver associés à lui en quoi que ce soit. Nancy Pelosi et Harry Reid apparaissent comme des figures du passé, et sont relégués dans le révolu.
Le futur pourrait, en ces conditions, paraître ouvert et permettre d’envisager un redressement des Etats Unis après 2016.
Je dirai qu’il ne faut pas se fier aux apparences et se montrer trop hâtif.
Ce qui se dessine n’est pas la fin d’une période funeste, mais juste, comme je l’ai déjà noté, la possibilité qu’une période funeste prenne fin.
Le parti républicain va devoir d’urgence trouver un moyen de surmonter les fractures qui le divisent. Il va aussi devoir se doter très vite d’un programme cohérent, dynamique, crédible. Il va enfin devoir se doter, très vite là encore, d’un candidat à l’élection présidentielle à même de l’emporter. Si ces trois conditions ne sont pas remplies, les démocrates pourront reprendre la main. On peut compter sur eux pour tout faire, strictement tout, vraiment strictement tout, pour reprendre la main.
Les Républicains vont devoir remplir ces conditions tout en se trouvant confrontés à une véritable guerre de guérilla menée depuis la Maison blanche: Obama ne fera aucun compromis, se placera en position de confrontation et ne cessera de les incriminer, dans l’espoir de les déstabiliser. Il s’est d’ores et déjà placé en position de confrontation. Dans ses déclarations du lendemain des élections, il n’a pas reconnu la défaite, n’a pas affirmé être prêt à travailler avec les Républicains, a souligné qu’il userait de son droit de veto, et précisé qu’il userait de décrets présidentiels pour faire avancer ses projets, envers et contre tout. Les Républicains doivent gagner cette guerre de guérilla, sans faire de compromis. Ce sera d’autant moins facile que les grands médias américains continueront à se situer du côté d’Obama et seront à l’affut de la moindre possibilité de placer les Républicains dans leur tort et de les accuser d’obstruction.
Les Républicains, dans le cadre de cette guerre de guérilla, devront s’attendre à ce qu’Obama aille même au delà, même, d’une position de confrontation et se conduise plus que jamais en révolutionnaire radical. Obama entend, cela semble évident, et ce n’est plus une simple hypothèse, signer dans de brefs délais un décret anticonstitutionnel régularisant onze millions d’immigrants clandestins, ce à quoi les Républicains devront s’opposer catégoriquement, sans pour autant s’aliéner les populations hispaniques, et (puisqu’ils y ont renoncé), sans recourir à l’impeachment, bien qu’il y ait là matière à impeachment, une fois de plus.
Obama entend aussi prendre des décisions internationales aux conséquences potentiellement irréversibles ou très difficilement réversibles au coeur desquelles se situent (ce ne sont plus de simples hypothèses), le rapprochement avec l’Iran, et des pressions sur Israël à même de conduire à un abandon par les Etats Unis de leur droit de veto à l’ONU lorsque Mahmoud Abbas y demandera, en janvier sans doute, la reconnaissance et l’admission d’un « Etat palestinien » sans Juifs, sans frontières et sans accord de paix. Les Républicains devront, sans fléchir, entraver ces décisions et limiter les risques du pire.
J’ai écrit que le crépuscule des années Obama serait un crépuscule délétère et turbulent. Je persiste et je signe.
J’ai écrit que ce n’était pas la fin des dégâts causés par Obama aux Etats Unis et au monde. Je persiste et je signe. Plus que jamais.
J’ai écrit que les deux années à venir allaient être intenses, brûlantes, décisives.
Elles seront, aussi, âpres, difficiles, dangereuses.
Au terme de ces deux années, pas avant, on verra si Obama est parvenu à son objectif de changement radical et de destruction.
Obama est un homme qui s’est fixé une mission. Il ne s’arrêtera pas. Il y a du Lénine en lui, et une dimension Terminator.
© Guy Millière pour Dreuz.info.
PS. En achevant cet article, j’ai parcouru les journaux français. Le Monde a titré : « Obama affiche sa volonté de travailler avec le nouveau Congrès républicain ». Pour écrire des titres semblables, ou bien les journalistes du Monde n’ont pas écouté les déclarations de Barack Obama, ou bien ils abusent de substances illicites. Je ne vois pas d’autre possibilité, et je plains ceux qui liront des articles ainsi titrés et se croiront informés.
c’est exactement ça!
barak hussein non seulement continuera mais essaiera tout pour rendre irréversibles les décisions les plus dangereuses contre les USA, Israël et surtout continuera à donner directement des ordres aux militaires pour éviter les attaques significatives contre l’État Islamique et l’installer durablement comme un état à part entière
on a vu des président des USA se faire flinguer pour beaucoup moins que ça !
Le fauve blessé devient encore plus dangereux.
Je crains fort que les USA ne s’abstiendront au Conseil de Sécurité, laissant ainsi passer la demande invraisemblable de la création d’un Etat de substitution à l’Etat d’Israël. Car il faut être bien naïf (et je ne pense pas que les gouvernements le soient) pour penser que les arabes de Palestine veulent un Etat aux cotés d’Israël. Si tel était la cas ils l’auraient depuis 1947!
L’après-Obama : Il faut espérer que la « Clinton » ne soit pas élue car elle est dans la droite ligne politique qu’Obama. D’autre part, un autre aussi me paraît dangereux pour Israël : il s’agit de Georges Clooney, très à gauche, marié récemment à une musulmane libanaise. Ce type a des velléités de se présenter à la prochaine présidentielle. En tant qu’acteur très médiatisé il peut rassembler beaucoup (trop) de voix pour se faire élire.
Celà fait peur !
Donc ce serait un dictateur en puissance qui peut semer la guerre civile aux USA et ailleurs dans le monde ! Ah, le beau prix Nobel de la Paix !
A mon avis ebolabama n’a plus de dents le fauve est totalement édenté,il ne peut plus rien et il le sait bien sûr! Il ne peut plus prendre de décisions sans l’accord du Congrès et en plus il a au Sénat trés puissant un ennemi qui le deteste et le président du Sénat PEUT DECIDER DE L IMPEACHMENT. Avec le précédent reid il avait un ami d’extrême gauche qui bloquait toutes les demandes des Sénateurs,PLUS AVEC MITCH MC DONNELL! ebola est fini! Evidemment on a encore un problème avec hiulary clinton qui n’est pas mieux que lui! Mais cette femme vieille et liée à ebola n’est plus si forte,enfin éspérons le! Quant au Conseil de Sécurité là aussi il lui faut l’accord du Congrès et notre c.de pm peut le menacer d’expulser les arabes dés le lendemain s’il n’oppose pas son veto. SI C ETAIT LE CAS JE DIRAIS QUE POUR ISRAEL ebola AURA ETE LE MEILLEUR DE TOUS LES PRESIDENTS…Rien que pour ça il mettrait son véto!
a mado leine alias messouyda,
Georges Clooney!!c est 1PD avec son fake marriage il nous prend pour des cons ou quoi!, elle etait ou avant le marriage pas d histoire d amour,jamais ca passerait avec le sevice des cartes verte green card,je connais j en ai une
donc il faut 1album d amour au moins plus qu`1an ,ca me rappelled rock Hudson le beau que les femmes comme Georges Clooney etaient folle,
bon qui vivra verra en attendant on a encore 2ans ho mama ho drama Obama.
j avais oublier mon lien ,c est des mauvaise foi notoire ,bagdadi est juif zayma,