C’est le titre du dernier livre d’Alain Finkielkraut, que l’académicien venait présenter au Centre Universitaire Méditerranéen (CUM) ce mercredi 20 novembre, devant une salle comble où l’on refusa des entrées.
À Patrice Zehr, le journaliste qui l’interrogeait, il déclara d’abord avoir écrit ce livre pour permettre aux lecteurs de mieux comprendre ce qui se passe aujourd’hui, qu’il résuma en répétant que la France ne vit pas son époque.
Le monde d’aujourd’hui, et le journaliste commença par cette actualité, ce sont les massacres et les actes de barbarie perpétrés par les islamistes entre la Syrie et l’Irak, et promus par leur propagande, ce qui est inédit. Le philosophe récusa tout de suite tout parallèle avec l’engagement des volontaires pour la guerre d’Espagne en 1936 que proposent certaines plumes, montrant que les engagés d’alors ne se battaient pas pour commettre des crimes, mais pour se mettre au service d’une cause, en l’occurrence la lutte contre le régime de Franco. Aujourd’hui, c’est le crime, le crime le plus barbare, qui sert d’argument de propagande, et cela est nouveau dans l’histoire. L’écrivain avoua ne pas comprendre ce phénomène.
Contrairement à certains commentaires de journalistes, Alain Finkielkraut ne croit pas à une « auto-radicalistion » de ces jeunes qui quittent la France pour aller faire le djihad. Il démontrera facilement, citant longuement un rapport remis à Jean-Marc Ayrault, que le processus d’assimilation de certaines populations ayant échoué, il fut alors question d’intégration, et devant le nouvel échec, utilisa le mot d’« inclusion ». Autrement dit, ces populations qui ne voulaient ni s’assimiler, ni s’intégrer, se sont en fait incluses dans la société française sans changer leurs cultures. Ce processus d’« inclusion » est pour le conférencier à l’origine de tous les communautarismes, la société française ayant abandonné toute idée d’assimilation, ni même d’intégration, de l’étranger.
Ces communautés ont vite grandi en nombre, et s’il est déjà difficile d’intégrer une minorité, il est carrément impossible d’intégrer une majorité, et c’est ce qui se passe dans certains secteurs devenant le terreau de cette radicalisation.
Il rappelle alors la notion de « seuil de tolérance » élaborée en son temps, non sans scandale, par Claude Levi-Strauss.
Quand on lui parle de « Grand remplacement », le concept initié par l’écrivain Renaud Camus, dont il rappelle l’injuste exclusion du monde des lettres à la suite de ses écrits, il déclare ne pas le reprendre à son compte car il le trouve trop « brutal ». Pour autant, il reconnaît que les gens ne supportent plus de se sentir minoritaires chez eux (notion qu’Éric Zemmour reprend également), citant à l’occasion l’écrivain Dominique Venner et son dernier opus « Le Samouraï d’Occident » paru juste après sa mort il y a un an.
À une question évoquant l’ambiance des années 30, l’académicien déclara qu’on n’arrive pas à se défaire des références à cette époque et au pétainisme.
Or aujourd’hui l’antisémitisme est islamique, ce dont les « penseurs » font l’impasse.
Pour ceux-ci il n’y a que cette idéologie d’un passé révolu qui puisse être coupable, citant Bernard-Henry Lévy ou SOS Racisme. Aujourd’hui la France est le premier pays émigrationniste pour les Juifs, mais il s’agit d’une émigration négative (par peur), et non positive (en vue de construire). S’en suivit une description rapide de la politique de l’État hébreu, et de la situation inextricable qui se présente là-bas. Alain Finkielkraut faisant un distinguo entre anti-sionisme et anti-sémitisme, rappelle qu’il est, et a toujours été, pour la cohabitation de deux États, l’un palestinien, l’autre hébreu.
Une dernière question permit à l’écrivain de donner son avis sur l’Éducation Nationale aujourd’hui. Pour lui, Mai 68 est polymorphe, et n’est pas à l’origine de tous nos maux. L’école est tout simplement envahie par le sentiment égalitariste lié à la démocratie, ainsi que l’avait prédit Toqueville. Les professeurs ne sont plus là pour transmettre les savoirs dont ils n’ont plus la primauté. L’école est déconstruite par l’égalité et par la « charité » qui l’envahit, dit-il en s’appuyant sur l’exemple de la suppression des notes pour ne pas traumatiser les élèves. Pour lui il ne restera qu’un seul vainqueur dans cet abandon : l’école privée, qui refuse cette mansuétude et attire de plus en plus d’élèves, recrée l’inégalité par l’argent.
Patrice LEMAÎTRE
Bonjour à tous,
Dites à Mr Finkielkraut d’étudier la Bible en profondeur : il pourra cerner le phénomène qu’il dit ne pas comprendre.
En somme finkelkraut ne dit RIEN par lui-même,il ne fait que citer d’autres philosophes et la seule chose venant de lui-même qu’il nous sert comme pour s’éviter des ennuis est qu’il…a toujours été pour les 2 états sans expliquer pourquoi. Pas la peine d’ailleurs on l’a compris :PAR LACHETE. Merci finkelsauerkraut,vous parlez pour ne rien dire et surtout pour vendre votre livre!
Tout ça pendant des djihadistes français jouent au foot avec des têtes de décapités et même invitent des enfants à faire de même, dès lors nous pouvons dire que la France est tombée aussi bas !
Il n’y aura plus qu’à attendre que cela se passe sur le territoire français !!
Ce qui ne va certainement pas tarder !!!
Nos djihadistes français de souche et les musulmans rêvent d’une certaine pureté dans l’action . Le parallèle entre les volontaires de la guerre d’Espagne en 1936 peut être fait . Mais il nous fait peur .
Nos djihadistes ont comme rêve de tuer et tuer , pourquoi pas c’est un idéale comme un autre . Les musulmans ne produisent que le mal c’est la fonction de leur religion qui est un dogme totalitaire et nazi .
Nos volontaires de 1936 que je n’admire pas eux avait un idéale de société et pour cela ils étaient prêt à sacrifier leur vie mais jamais à tuer pour tuer .
C’est en cela que l’Islam est un dogme inhumain , la cruauté gratuite , que nous devons combattre sans aucune scrupules .
Je ne vois pas vraiment l’intérêt de faire des parallèles avec les internationalistes de 36, d’autant qu’ils luttaient plutôt contre le fascisme pro-nazi, ce qui n’est pas vraiment le cas des muzzs !!
Sans oublier non plus que certains internationalistes de 36 luttaient pour l’autre idéologie autant mortifère que la nazie, je veux parler du communisme.
Les Brigades internationales étaient » Rojas » rouges comme le sang.
Les Juifs ne sont pas responsable d’une intégration ratée.
Parmi les enfants d’immigrés, il y a aussi des réussites dont les journaux parlent rarement car cette élite très intégrée ne souhaite pas servir d’excuse. Ces succès, nous les devons à des parents attentifs à l’avenir de leurs enfants. Ils ont exigé de leurs progénitures des résultats à la hauteur de leur dignité.
D’autres n’avaient pas cette ambition et nous ont légué des électrons libres de toutes empreintes. Les islamistes ont profité du défaut de la cuirasse.
Danou, ce qui explique que l’influence de l’islam va à rebours, que l’islam refuse le progrès, il suffit de voir, les pays arabes ne sont même pas capable de produire des bicyclettes.
Ce qui prouve que l’immigration musulmane en Europe ne se fera jamais, hormis les exceptions, mais les exceptions ne font que confirmer la règle, avec les nouvelles vagues d’immigration la présence de musulmans n’est pas uniquement problématique, mais sans espoir !!