Les forces de sécurité américaines sont en état d’alerte face au risque d’attentats perpétrés par des «loups solitaires».
Washington, déjà passablement empêtré dans le bourbier irako-syrien, hérite d’un nouveau souci. La crainte des attentats perpétrés par des «loups solitaires», des djihadistes américains de retour du Moyen-Orient, vient de prendre un tour très concret avec la mise en état d’alerte des forces de sécurité américaines, après le signal d’alarme tiré par le FBI et le Homeland Security (ministère de la Sécurité intérieure).
Cet avertissement découle d’une litanie de messages échangés sur les forums islamistes entre militants publiés sur les réseaux sociaux par l’État islamique, appelant ses sympathisants à porter la guerre sur le territoire même des «infidèles». Seraient notamment visés les journalistes des plus grands médias américains, jugés partiaux, islamophobes et va-t-en-guerre. Les confessions en ce sens de militants fondamentalistes arrêtés en Grande-Bretagne et en Australie auraient donné la puce aux… «grandes oreilles» américaines.
Depuis lundi matin, les symboles du pouvoir américain et les sièges des principaux organes de presse (Washington Post, CNN à Atlanta, en Géorgie) bénéficient d’une surveillance renforcée, tandis que les réseaux sociaux et cellulaires sont passés au crible par la NSA (National Security Agency, services technologiques de renseignement), plus encore qu’à l’accoutumée. Ironique retour de fortune pour l’agence passée sur le gril depuis les révélations de l’ex-analyste Edward Snowden, aujourd’hui réfugié en Russie, et dont les programmes de surveillance indiscriminée de la population américaine avaient soulevé l’opprobre général.
Il NE faudrait pas que ces menaces Solent prises a la legere parce que ces gens-la sont capables de tout.