La couverture médiatique de la demande de l’Autorité palestinienne d’accéder «au statut d’État» reproduit de manière étrangement similaire les défaillances des reportages sur la guerre récente entre Israël et le Hamas.
Comparez la couverture de la nouvelle demande du Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas d’obtenir la reconnaissance internationale d’un pays appelé «Palestine» aux reportages sur les victimes palestiniennes dans la bande de Gaza pendant les combats entre Israël et le Hamas l’été dernier.
Les journalistes rapportent de manière lapidaire qu’Abbas demande au Conseil de sécurité de l’ONU d’adopter une résolution, ayant force de loi internationale, exigeant l’évacuation par Israël dans les deux ou trois ans de la Judée-Samarie (Cisjordanie) jusqu’à ses « frontières de 1967 ».
La résolution certifierait la reconnaissance internationale d’un nouvel état de Palestine à cet endroit outre la bande de Gaza et Jérusalem-Est.
Les journalistes notent également l’opposition officielle américaine à la reconnaissance unilatérale par la Suède d’une « Palestine », mais omettent de signaler que deux résolutions du Conseil de sécurité décrivant les moyens et les exigences de la paix israélo-arabe existent déjà.
Les Résolutions 242 du Conseil de Sécurité (adoptée en 1967 après la guerre des Six Jours) et 338 (adoptée après la guerre du Kippour de 1973) appellent, entre autres choses, à des négociations avec les pays arabes parties aux conflits pour résoudre le différent arabo-israélien dans des «frontières sûres et reconnues» pour Israël.
Les auteurs de la résolution 242 ont reconnu, comme ils l’ont dit clairement à l’époque et par la suite, que les frontières d’avant 1967 d’Israël – la ligne d’armistice de 1949 avec la Jordanie concernant la Judée-Samarie [Cisjordanie] et la ligne de l’armistice de 1950 avec l’Egypte concernant la bande de Gaza – ne sont ni reconnues ni sécurisées.
L’Autorité palestinienne existe dans une large mesure parce que, le leader palestinien, Yasser Arafat avait accepté dans une lettre de 1993 adressée au Premier ministre israélien, Yitzhak Rabin, de mettre fin au terrorisme anti-israélien et de résoudre toutes les questions en suspens par la négociation. L’accord intérimaire israélo-palestinien de 1995 prend les résolutions 242 et 338 comme points de référence. Ces documents sont à la base du « processus de paix » entre les deux parties.
En omettant chroniquement de fournir ce contexte – quand ils évoquent la tentative d’Abbas de passer outre les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et les engagements de l’AP pour parvenir à un accord par voie de négociations directes avec Israël, – les médias alimentent une couverture au travers du filtre des griefs palestiniens, et de ce fait imputent toute la responsabilité à Israël.
Les reportages sur l’intention péremptoire du nouveau gouvernement de Suède de se joindre à quelques autres pour la reconnaissance de la «Palestine» ont jusqu’à ce jour fait l’impasse sur le fait qu’elle serait en contradiction avec les lois internationales.
La Convention de Montevideo de 1933 sur les droits et devoirs des Etats exige que les pays aient, entre autres choses, une population permanente, un territoire défini, un gouvernement unitaire, et la capacité d’entrer en relations avec d’autres Etats. La Commission d’arbitrage de 1991 de la Conférence sur la Yougoslavie, traitant de la fragmentation de ce pays, a réaffirmé ces qualifications.
Annoncer périodiquement des «gouvernements d’union» nonobstant, la bipolarité de l’Autorité palestinienne ne donne aucun droit. Le pouvoir est divisé entre l’administration par le mouvement Fatah en Judée-Samarie et le Hamas qui a le contrôle de la bande de Gaza; il n’a aucune compétence dans aucune partie de Jérusalem; et n’a pas de territoire défini par un accord négocié avec Israël.
L’insistance d’Abbas et d’autres qu’une «Palestine» doit être reconnue est en contradiction avec la Convention de Montevideo et la Commission d’Arbitrage sur la Yougoslavie. Elle viole en outre la Déclaration de Principe israélo-palestinienne de 1993 et l’accord intérimaire de1995.
Les omissions de la presse à ce sujet rappellent celles lors de l’Opération Bordure de Protection. Ensuite, les médias ont rapporté, par exemple, que, selon les fonctionnaires de la bande de Gaza, la majorité des décès Arabes palestiniens étaient des civils, souvent « la plupart des civils. »
Les journalistes ont rarement ajouté que ces chiffres de victimes émanaient principalement du ministère de la Santé de Gaza contrôlé par le Hamas, ou que le ministère de l’Intérieur, également contrôlé par le Hamas, avait exhorté les habitants de Gaza à décrire tous les décès comme ceux de «civils innocents».
Quand les journalistes ajoutaient occasionnellement que des sources israéliennes contestaient ces chiffres, ils ne disaient pratiquement jamais pourquoi. Contexte – un évaluateur journalistique traditionnel –aurait appelé à ce que soit prise en compte l’estimation des Forces de Défense d’Israël selon lesquelles près de la moitié des victimes palestiniennes étaient des hommes armés du Hamas, le Jihad islamique palestinien, ou d’autres groupes terroristes. Il aurait pu souligner des analyses, comme celle du Comité pour l’exactitude des reportages du Moyen-Orient en Amérique (CAMERA), qui indiquaient que plus de 50 pour cent étaient des hommes entre 17 et 39 – en âge de combattre.
Les reporters auraient pu également souligner qu’une estimation de l’ONU d’il y a deux ans pour des victimes non combattantes en Afghanistan et en Irak impliquant les forces américaines et de la coalition allaient de 3: 1 à 4: 1, respectivement.
Mais non. Comme l’’ancien journaliste d’Associated Press, Matti Friedman l’a souligné, les journalistes conçoivent largement le conflit israélo-palestinien comme un théâtre de la moralité où le méchant Israël opprime l’innocente « Palestine. » Des informations contraires -y compris l’incitation sanguinaire anti-juive non seulement par le Hamas dans la bande de Gaza, mais aussi par les agences de l’Autorité palestinienne en Judée-Samarie, et les attaques terroristes palestiniennes incessantes ou les tentatives d’attentats – comptent à peine.
La couverture médiatique biaisée et hors contexte de la candidature de M. Abbas à un Etat, valide peut-être le principe de Friedman. Elle semble confirmer que les violations palestiniennes des accords internationaux, en particulier quand ils sapent les positions israéliennes, ne sont tout simplement pas considérées comme des informations.
By: Eric Rozenman – 15 octobre 2014
Eric Rozenman est le directeur à Washington de CAMERA, un Comité de 65,000-membres pour l’évaluation de la fiabilité des informations sur le Moyen-Orient.
Traduction Europe Israël
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Dans le monde, les médias de tous bords confondu, sont muselés, les informations ne vont que dans le sens pro palestiniens, voulu par les gouvernements. Le Hamas est fondamentaliste et aveuglé par la haine en utilisant son propre peuple comme bouclier humain, il est sans cesse mis en avant, et le plus grave !!! ne veut que la destruction d’Eretz Israël, Alors Que l’armée d’Israël est la plus humaine au monde. Les hommes marchent sur la tête…
Exact mais les medias sont aveugles et volontairement désinforment les français sur ce qui s est passé réellement dans la guerre entre israel et la Palestine
c est dommage car les gens s ils connaissaient la vraie vérité certains regretteraient d avoir été manifestés pour la palestine!!
hi
les israelien et le s juifs sont largement fautif
tant que les juifs s’applatiront face a leur ennemi
leur ennemi continueront a leur marcher sur la gueuel
les juifs creuvent d’tre plus humain que les humain
le jour ou le sjuifs commenceront a faire comme tous le monde ,
a etre aussi vil , barbarre , hypocrite , menteur etc>… que les autre
les autre commenseront a les craindre , et avec la craindre viendra le respect
et avec le respect veindra la baisse de la violence contre les juifs
mieux vaut avoir un ennemi mort , elemeiner
plutot que de voir un juifs mort ou s’applatissant face a ses ennemi
by
BONJOUR
Si vos commentaires sont pertinents….
LE TITRE EST TOTALEMENT ERRONE
LA TRISTE VERITE EST QUE CES JOURNALISTES SONT DES
ANTISEMITES ET ANTISIONISTES INCONSCIENTS ou pas !!!
C’est pourquoi cette génération de « SCRIBOUILLARDS » ne perçoit pas la réalité mais celle qu’elle pense et donc écrit NON PAS LES FAITS mais ce qu’ils pensent percevoir.La révolution « PETRO-DOLLARS- approchent et si vous examiner les dates du retournement de la PRESSE MONDIALE vis à vis d’ISRAEL et des JUIFS cela correspond au QUADRUPLEMENT du PRIX DU PETROLE VERS 1974 !!!…RELISEZ LA PRESSE entre 1967 ET 1973 et vous vérifierez que le LIEN est évident….l’OPEP se meurt et les choses vont évoluer vers moins de partialité.Lentement,très lentement car entretemps il y a en EUROPE DES MILLIONS de JEUNES MUSULMANS qui influencent négativement la réflexion et des « scribouillards » et des « politiciens » qui en DEMOCRATIE ont besoin d’être elus !!! donc cette MASSE dans toute l’EUROPE ralentira l’évolution.Mais la nation « START-UP » est DEBOUT c’est le principal entretemps.