Par le vote du Parlement de sa Gracieuse Majesté, un nouvel Etat terroriste et djihadiste au Proche-Orient, est-il en bonne voie de recevoir un jour la bénédiction des britanniques et il faut le craindre des européens. Un Etat collé-serré contre Israël, un nouvel Etat « croupion » qui n’aura qu’un seul objectif : attaquer Israël.  Et quid de Gaza?

Les européens sont des fantoches qui ne s’aperçoivent pas qu’ils sont en survie eux-aussi. L’Europe n’est pas guérie du nazisme,  elle est malade et joue avec le feu. Au lieu de faire face au nouveau nazisme qui sévit au Proche-Orient, sous les traits de l’Etat Islamique, elle suit lâchement un Obama morbide, contemple les bombinettes américaines, tandis que les kurdes se meurent et qu’elle encourage les projets du Hamas et du Fatah.
Cet état « palestinien » ne sera qu’une nouvelle base djihadiste contre Israël, d’abord, puis contre le reste du monde ensuite, quand il s’alliera avec l’Etat Islamique ou autre.
Israël a eu le tort de ne pas annexer la Judée-Samarie quand il le fallait, en 1967 et même après. Oslo a été une erreur. Le retrait d’Israël de Gaza en 2005 était supposé amener la paix, sauf pour quelques uns qui craignaient que Gaza ne devienne une nouvelle base  terroriste. Ce fut le cas.
Empiétant sur la Judée-Samarie et les zones sous administration israélienne légale, un état « palestinien » sera une nouvelle base terroriste, qui affaiblira Israël. C’est ce que veut la France, c’est ce que veulent les britanniques, c’est ce que veut l’Europe. C’est ce que veut Obama. Pas les USA dans leur majorité.
Les diverses factions « arabes palestiniennes »n’ont jamais reconnu Israël ni même retiré un seul mot de leurs déclarations et vociférations réitérées de ne jamais reconnaître Israël et de le détruire.
Ces clowns en ont-ils la moindre idée? “De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée”

Puisque ces parlementaires viennent de voter pour le djihad à 274 – 12, sous peu ce sera pour l’adoption de la Charia comme seule loi au Royaume Uni ? La Charia qui est déjà plus ou moins présente dans la jurisprudence britannique dont le Droit  n’est ni écrit, ni figé. Souplesse, libéralisme, accommodements raisonnables ou fous pour “promouvoir la cohésion sociale” ? De grand retournement style Churchill contre le nazisme, il n’y aura pas. Cette fois, les britanniques ont baissé la garde, c’est trop compliqué, les rouquins sont minoritaires chez eux et sur terre, ils préfèrent la corruption à l’intérêt général, adviennent que pourra et les populations du Royaume Uni, de France et de Navarre, ces populations du grand remplacement auront d’ici là, été habituées à vivre le multiculturalisme sous la Charia et la domination d’une poignée de dhimmis….et des états arabes.

Cependant, comme l’indique Reuters, le Parlement britannique a voté ce lundi  en faveur de la reconnaissance d’un Etat palestinien, une motion qui ne modifiera en rien la position du gouvernement sur la question mais qui a une portée symbolique pour les palestiniens dans la poursuite de leur volonté « nationaliste ».

Par 274  à 12 la Chambre basse a fait passer une motion non-contraignante indiquant : “Que la Chambre croit que le Gouvernement devrait reconnaître la Palestine à côté de l’Etat d’Israël comme contribution au renforcement d’une solution à deux états.”

Toujours selon Reuters, l’Angleterre ne classe pas la  “Palestine” comme état, mais indique qu’elle pourrait le faire à tout moment dans l’intention de favoriser les efforts de paix entre palestiniens et Israël.  Les ministres du Gouvernement ont été priés de s’abstenir et le vote non-contraignant ne forcera pas la Grande-Bretagne à reconnaître l’Etat de Palestine. Mais l’hypocrisie britannique étant légendaire, mieux vaut rester sur ses gardes et ne plus rien espérer des européens et de la Communauté internationale.

Près de 50 MPs étaient présents à la Chambre pour entendre le travailliste pro-arabe palestinien, Grahame Morris inaugurer le débat de quatre heures qui selon lui était la chance historique pour la Grande-Bretagne de corriger ses fautes historiques – une référence claire à la déclaration Balfour.
Avec l’appui du parti travailliste, lui et ses collègues savaient que la motion passerait avec une majorité substantielle.

Plusieurs députés importants pro-Israël du parti travailliste, y compris un certain nombre de membres du cabinet fantôme – irrités par la décision du chef du parti, Ed Miliband et du Secrétaire des Affaires étrangères du Shadow Cabinet, Douglas Alexander de donner l’ordre à l’arrière-ban des travaillistes de soutenir la motion Morris étaient prêts à défier l’instruction et à s’abstenir de prendre part au vote qui a eu lieu à 22 heures, soit minuit en Israël.

L’ancien ministre travailliste des Affaires étrangères, Jack Straw, a produit un amendement manuscrit qui déclarait que la reconnaissance d’un Etat doit être acceptée comme  «contribution» vers une solution à deux Etats. Il a dit que si Israël a sa démarche propre  qui consiste à retarder la reconnaissance jusqu’à la conclusion d’un accord entre Israël et les Palestiniens, cela revient à donner à Israël un droit de veto sur un Etat palestinien.

Oubliant l’histoire de l’Etat d’Israël qui a dû faire face dès les premières heures de sa création aux armées arabes liguées contre lui, Jack Straw s’est permis de rappeler aux Communes, que les palestiniens, n’ont rien eu à dire ni droit de veto à opposer à la création de l’Etat d’Israël.

Un contre-argument a été avancé par un autre ancien ministre des Affaires étrangères Malcolm Rifkind du Parti conservateur qui a dit aux députés que ce n’était pas possible de reconnaître un Etat qui n’a pas de frontières, pas d’armée, ni de  gouvernement. Les palestiniens dit-il, ont actuellement deux administrations et n’ont tout simplement pas droit à la «reconnaissance».

En outre, il a noté avec ironie, que la Grande-Bretagne n’a reconnu l’Etat d’Israël qu’en 1950,  quand ses frontières et son gouvernement ont  été bien établis ….

Ni l’OLP ni le Hamas n’ont renoncé à leur Charte. Ils veulent toute la Palestine, y compris la Jordanie. Dénigrer Balfour, c’est remettre en cause Israël et l’ensemble du partage de la Palestine, y compris l’attribution de la plus grande partie de la Palestine à la famille royale de Jordanie…..
L’urgence pour Israël est de siffler la fin de partie : de remettre en cause sa politique de bonne entente avec l’Europe et de construire une alliance frontale et régionale pour s’opposer aux manoeuvres conjuguées des européens, des américains et des djihadistes palestiniens et autres…..et reprendre au vol la proposition égyptienne d’un Etat palestinien dans le Sinaï et dans le prolongement de Gaza.

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