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Le directeur de cabinet du préfet de police de Marseille dérape : « Si j’étais juif, je serais dans l’armée israélienne, pas à Marseille »


Le directeur de cabinet du préfet de police de Marseille dérape : « Si j’étais juif, je serais dans l’armée israélienne, pas à Marseille »

Dans un enregistrement que s’est procuré « la Marseillaise », le directeur de cabinet du préfet de police invective une délégation kurde en des termes qui n’honorent pas la République. Il n’hésite pas à déraper : « Moi si j’étais juif à Marseille, pensant à mon peuple et à mon pays, ben je serais dans l’armée israélienne, pas à Marseille. »

Un dérapage du directeur de cabinet ou l’expression d’un antisionisme ?

Préfecture de police, jeudi à 15 heures. D’un côté de la table, le sous-préfet Gilles Gray, directeur de cabinet du préfet de police, entouré de représentants des forces de l’ordre et des ex-renseignements généraux. De l’autre, une délégation Kurde.

L’échange dont témoigne un enregistrement que s’est procuré La Marseillaise tourne rapidement au vinaigre. Très remonté contre leur tente plantée sur le Vieux-Port que la mairie refuse et leurs manifestations spontanées de solidarité avec les minorités visées par Daesh, le sous-préfet prévient : « Faites gaffe tous les trois parce que moi je commence à en avoir marre. »

« Ne nous prenez pas pour des cons, vous parlez au sous-préfet de police, monsieur qui-n’êtes-pas-Français », lance-t-il à l’adresse d’un des délégués kurdes auquel il reproche de ne pas avoir déposé de demande d’autorisation de manifester. « Vous ferez ce qu’on acceptera, vous avez compris ça ? C’est pas le club clodo ici, c’est pas le bordel », explose-t-il en réitérant son refus de voir la tente kurde perdurer sur le Vieux-Port.

Le sous-préfet, un ancien de la DST et de la police nationale, les incite ensuite plusieurs fois à partir combattre. « Nous sommes des civils pas des militaires », lui répond un militant kurde. « Vous avez vos soeurs et vos frères qui sont là-bas, il faut les aider, d’une manière ou d’une autre. C’est pas en faisant les cons sous l’ombrière que vous allez les aider. Ils ont besoin de kalash, d’hommes… »

Lorsque les délégués lui répondent qu’ils font signer une pétition pour demander l’aide militaire de la France, Gilles Gray rétorque : « Mais attendez, les Marseillais s’en foutent, les Français de manière générale ont tellement de soucis, les gens s’en foutent. Franchement ne croyez pas que les gens s’intéressent à votre cause. C’est pas un jugement de valeur, c’est un constat. »

Puis pour adoucir un peu son propos, il affirme aux militants avoir, par le passé, « lutté aux côtés des combattants kurdes, pour vous. Je me suis fait tirer dessus, j’étais dans la tranchée, je n’ai rien contre les Kurdes. On a des pilotes français au-dessus de chez vous contre Daesh mais vous n’y êtes pas. (…) Je ne suis pas Jo le Clodo, je connais la région ! ».

Quand une militante lui fait remarquer : « On n’est peut-être pas des Français mais on est des humains », il dérape à nouveau : « La question n’est pas là. Je ne comprends pas. Vous êtes Kurdes, c’est un grand peuple le peuple kurde. Vous avez vos frères là-bas et vous êtes en train de mettre la merde à Marseille mais vous n’y êtes pas [au Kurdistan, ndlr]. C’est comme la communauté juive. Moi si j’étais juif à Marseille, pensant à mon peuple et à mon pays, ben je serais dans l’armée israélienne, pas à Marseille. »

 « Moi si j’étais juif à Marseille, pensant à mon peuple et à mon pays, ben je serais dans l’armée israélienne, pas à Marseille. »

« Foutez le camp ! »

Un délégué kurde tente une réponse : « Je pense que ça doit être possible de rester civil, de ne pas s’engager en guerre et d’attirer l’attention… » Il est coupé par un tonitruant « et de pas foutre le bordel chez nous ?! » La militante kurde insiste : « Mais on est pas contre vous on est avec vous. » « J’espère que vous êtes avec nous, vous êtes chez nous ! »

« On n’est pas là pour foutre le bordel ! », s’indigne un Kurde. « Alors foutez le camp ! », assène le haut fonctionnaire.

Alarmée par la menace « d’un nouveau Rwanda » et particulièrement par le sort des habitants de Kobanê, ville assiégée par les combattants de Daesh, la délégation tente de négocier une « exception » pour manifester sans autorisation si un massacre a lieu. « Pourquoi on vous traiterait mieux que les autres ? Vous avez une tête comme ça vous les Kurdes. Vous croyez que vous êtes les rois du monde ? Vous êtes des gâtés. On vous a gâtés un peu trop d’ailleurs. »

Pour le défilé d’aujourd’hui prévu à 14 heures au départ des Mobiles, les militants demandent de pouvoir aller jusqu’au consulat de Turquie pour dénoncer ce qu’ils estiment être la duplicité de l’État turc dans le conflit en cours. Refus catégorique du côté des forces de l’ordre. « Le consulat c’est non ! Et ça va tripper grave, le premier qu’on choppe il va en taule. C’est clair ? S’il est pas Français, il est mort ! », menace le sous-préfet, directeur de cabinet du préfet de police, suggérant une expulsion.

A la fin de l’entretien alors que Gilles Gray évoque la nécessité pour ses services de se concentrer sur la prévention de la menace terroriste « pendant qu’on s’occupe de vous on protège pas les écoles », un des Kurdes lui dit « j’espère que vous ne bluffez pas » Réponse : « Je ne mens jamais, je suis protestant. C’est mon défaut. Je dis les choses cash. »

C’est un euphémisme.

Source





Journaliste québécois, pro-atlantiste, pro-israélien,pro-occidental



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  • 16 thoughts on “Le directeur de cabinet du préfet de police de Marseille dérape : « Si j’étais juif, je serais dans l’armée israélienne, pas à Marseille »

    1. Tamara

      Chacun ses valeurs !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Ca c’est sûr lorsque des propalestinistes manifestement haineusement, aucun préfet n’est là pour les remettre à leur place, et pourtant, le racisme est grand chez eux, et plutôt dans la haine et les mensonges!!!!!!!!!!!!!!!!

    2. Marie

      C’était l’image des préfets petainistes collabos des nazis
      On retrouve chez ce préfet le même profil anti juif typique de la police et gendarmerie française : des gens nauséabond , puants la perde fachiste qui les imprègne , cela même qui sortent d’une fosse à purins
      Ces préfets ne s’attaquent pas aux arbes , ces barbares terroriste mais à des kurdes désespérés qui demandent de l’aide
      Mais le comble c’est la réponse ultra raciste :si j’étais juf ? Mais en quoi les FRANÇAIS juifs et non les juifs employé par cette racaille raciste de préfet net à voir dans cette discussion
      Sale chrétien de merde de pourriture de préfet qui aurait été très zélé de temps de Bousquet celui qui livrait les français juifs des bébés aux vieillards
      Il faut que ce préfet démissionne ou le demissionner

    3. denise perez

      monsieur le PREFET sachez que tous francais a une confession differente donc pourquoi les juifs devraient ils partir en israel ils sontFRANCAIS COMME VOUS ET MOI la difference c est la religion ils ne sont pas israeliens ayez ces propos avec les musulmans de france pourtant ils ne vont pas aider en tunisie en algerie ou ailleurs ils se considerent francais de confession musulmane alors eux doivent aller combattre contre les djihadistes pour sauver des kurdes je vous plains monsieur de n avoir aucune humanite ! laissez votre poste a plus huain que vous! vos paroles sont terriblement blessantes

    4. FITOUSSI

      C EST DEGUEU CE PREFET DOIT DEMISSIONNE OU ETAIT IL QUAND DES MILLIERS DE PROPALESTINIENS HURLAIT DANS TOUTES LES GRANDES VILLES DE FRANCE MORT AUX JUIFS …. PAUVRES KURDES … COMME LES JUIFS

    5. Pot-au-feuj

      ha la la ….

      quelle tristesse que les violences entre musulmans soient cause de discorde entre les Juifs et les Chrétiens.

      je vous dirais volontiers , et sans vouloir du tout mettre d’huile sur le feu , que moi le Français pas juif , je me sentirais certainement plus à l’aise dans l’armée israelienne qu’à Marseille.

      Amis juifs , entre nous , vous savez tres bien que ce n’est pas vous dont on souhaite le départ.

    6. Ratfucker

      J’aurais aimé connaître la réaction des bobos keffié s’il avait dit « Si j’étais arabe, je serais dans l’armée palestinienne, pas à Marseille ». Toujours prêts à lutter jusqu’au dernier Palestinien!

    7. guedj

      Gilles Gray foutez le camp !
      Manifestement, ce protestant rigide et galonné, ne supporte ni les kurdes, ni les juifs. Marie a bien raison lorsqu’elle évoque la brutalité des méthodes sous le sinistre Bousquet et les lois de Vichy Débarrassé de tout ce qui pourrait lui compliquer, un peu, la vie, ce fonctionnaire pourrait ainsi roupiller derrière son bureau. Mais qu’il se rassure, certains jeunes juifs n’ont pas attendu sa permission pour aller combattre dans les rangs de l’armée israélienne
      Marc Guedj

    8. Avram

      A part quelques exceptions quel est le juif qui n’ a pas en lui une part de sionisme, quel est le juif qui n’a pas dit pour Pessah ´l’année prochaine à Jérusalem’
      Alors oui monsieur le préfet chaque juif français est solidaire de Tsahal, et a le devoir pour celui qui le peut de faire son Alyah et pour les plus jeunes d’aller défendre la terre juive
      Moi si j’étais plus jeune, à choisir de défendre le territoire français ou le territoire israélien ya pas photo, c’est erets israel que je choisi
      Merci monsieur le préfet de nous rappeler que maintenant les juifs du monde entier ont une nation
      Allez ce soir dans n’importe quelle synagogue marseillaise et vous y serez accueilli dans la souccat comme partout en israel
      hag sameah à tous et ne vous prenez pas la tête pour pas grand chose

    9. kravi קרבי

      C’est bien le discours qu’on tient devant trois Kurdes désespérés (et ils ont de quoi, encore un peuple floué) mais qu’on ne teindrait pas devant les amitiés franco-palestiniennes.
      L’arrogance grossière du petit chef censé représenter la République et respecter le citoyen, mais qui n’étale que sa vindicte, sa morgue et son rejet.
      Gageons que si d’aventure on le traitait d’antisémite, il porterait plainte.
      Émétique et minable.

    10. meller danielle

      Ce prefet est une pourriture antisemite raciste un nostalgique de Petain , de la milice , de la cagoule un pro hamas Ce francais de souche me degoute Des kurdes ce font assassines par l EI=etat nazis des barbares pires que les ss d Hitler et il repond a ces pauvres gens de cette facon VRAIMENT DEGOUTANT
      je suis fiere d etre israelienne et je suis fiere que mon plus jeune a fait une carriere militaire

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