Lors de l’opération israélienne «bordure protectrice», l’AFP suivit de tous les médias français reprenaient systématiquement, de manière obsessive, le nombre de morts dans le corps de leurs articles, très souvent à la fin de ceux-ci. Ces chiffres provenaient pourtant directement du Hamas sans aucunement être remis en doute par personne, surtout pas par les journalistes. Par contre, concernant les bombardements de l’État islamique, rien, comme si ces derniers étaient totalement inoffensifs. Pourquoi une telle différence flagrante de traitement ?
Depuis deux semaines, une coalition menée par les Etats-Unis s’est engagée dans une guerre aérienne contre les milices islamistes radicales du Daesh, en Irak et en Syrie. Les communiqués relatifs à ces opérations font état de cibles détruites : centres de commandement, chars d’assauts, raffineries et puits de pétrole alimentant les finances de cette bande d’égorgeurs. Fort bien.
Cependant, il apparaît que cette milice a pris ses quartiers dans un certain nombre de localités peuplées de civils désormais soumis à leur terreur : tous n’ont pas la possibilité, ou les moyens, de s’enfuir vers la Turquie ou la région autonome kurde. Un reportage impressionnant, filmée en caméra cachée, par une journaliste dissimulée sous son niqab : montre la ville de Raqqa, en Syrie, place forte des djihadistes. On y voit une ville peuplée de civils vaquant, malgré la situation, à leurs activités quotidiennes. Alors, de deux choses l’une : soit les frappes aériennes de la coalition épargnent à dessein les zones peuplées, quitte à les transformer en sanctuaire pour les miliciens de Daesh et leurs chefs, soit, plus vraisemblablement, on nous cache les « dommages collatéraux » inévitablement produits par des frappes aériennes en milieu urbain. L’AFP est dans l’incapacité d’établir le compte précis des victimes, militaires ou civiles, comme elle l’avait fait pendant l’opération « Barrière protectrice » à Gaza, en se fondant sur les seules informations fournies par le Hamas. Notre bonne conscience est donc préservée : à la différence des Israéliens, nous savons tuer des civils sans que cela se voie…
Oui où sont les morts de ce coin où sévissent les barbares, où sont les manifestants haineux, les mamies vociférant leur haine du Juif tellement elles sont frustrées, les hommes et les femmes jeunes ouvrant leurs bouches que pour crier « mort aux Juifs » etc etc………………….. je me suis posée ces questions, et surement plein d’autres personnes tristes de cette ambiance nauséabonde l’ont fait . Pourquoi ces journaleux ne font pas leur métier dans CES CAS Là ou LES BARBARES TUENT ET DECAPITENT!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
tout a fait juste , les frappes ne détruisent pas et ne tuent personne
et je ne pense pas qu’ils préviennent la population civile eux
Bonjour Tamara et Laurence, je me suis posée la même question ! Bizarre ce silence des médias. Enfin, pour nous, non , pas bizarre, mais au moins, par leur silence, tout un chacun peut ainsi savoir pour qui ils travaillent !
Shalom !!!
Il n’y a pas de guerre contre l’etat islamique puisque celui ci n’existe pas mais il y a une guerre de pétrole ou globalement d’énergie.