Les Républicains misent sur leur victoire attendue la semaine prochaine pour reprendre la Maison Blanche
Les Américains étaient très en colère. Les Etats-Unis ont été en proie à une guerre meurtrière en Irak et l’économie américaine a tâtonné. Les électeurs ont donc puni l’occupant de la Maison Blanche en poste depuis six ans en infligeant une défaite électorale au parti lors des élections de mi-mandat en novembre, modifiant l’équilibre du pouvoir au Capitole en faveur de l’opposition, dont le candidat à la présidentielle a fini par gagner la course à la présidence deux ans plus tard.
Il n’est donc pas étonnant qu’à l’approche des élections de mi-mandat, les Républicains espèrent que ce qui leur était arrivé en 2006 dans le cadre du deuxième mandat très impopulaire du président républicain George W. Bush – lorsque le GOP (Comité national républicain) a perdu le contrôle du Sénat et de la Chambre des représentants et que les Démocrates ont remporté la Maison Blanche en 2008 – aura également lieu pour les Démocrates cette année en plein second mandat très impopulaire du président démocrate Barack Obama. Les Républicains sont convaincus que, en plus de maintenir leur commande de la Chambre, ils regagneront le Sénat et sont en route pour gagner la présidence en 2016.
Et, en effet, il semble que les Républicains sont sur le point de remporter une grande victoire lors des élections de mi-mandat en novembre, étant donné qu’ils continuent à maintenir leur course au Sénat dans les six états dont ils ont besoin – le Colorado, la Louisiane, l’Alaska, et l’Arkansas qui sont actuellement représentés par des sénateurs démocrates – afin d’obtenir une majorité au Sénat de 100 sièges.
A la manière des Démocrates qui avaient exploité la désillusion de la population avec le président Bush en 2006, les Républicains sont en train de faire de leur mieux pour profiter des déceptions grandissantes des électeurs avec le président Obama qui continue à recevoir des sondages défavorables, la dernière enquête Gallup lui octroyant 41%.
Le président Obama a promis de retirer les troupes américaines d’Irak et de réparer le gâchis économique dont il avait hérité de son prédécesseur. Mais ironiquement, un peu comme en 2006, le rôle américain en Irak et la politique étrangère en général, sont désormais au cœur de la campagne électorale. Les Américains manquent de confiance en Obama pour sa gestion de la guerre avec l’Etat islamique en Irak et en Syrie et sa réponse aux attaques agressives du président russe Vladimir Poutine en Ukraine.
Au même moment, malgré le succès du président Obama à sortir l’économie américaine de la Grande Récession, des indications d’une reprise économique et le taux de chômage en baisse, la classe moyenne américaine montre un sentiment d’insécurité quant à la direction que le pays prise qui ont fait oublier la direction économique de la présidence. Les salaires qui stagnent, l’inégalité socio-économique en croissance, et la Chine et d’autres économies émergentes posent des difficultés aux États-Unis sur les marchés mondiaux.
Et puis, il y a l’épidémie du virus Ebola en Afrique de l’Ouest. Il n’y a aucun signe que le virus Ebola se propage aux États-Unis et le gouvernement fédéral est plus que prêt à faire face aux menaces. Mais beaucoup d’Américains sont concernés et les Républicains exploitent leurs peurs par le dynamitage du « président Ebola », comme certains d’entre eux ont tendance à l’appeler, fustigeant le président qui ne prendrait pas les mesures nécessaires en réponse à l’urgence médicale.
Le président Obama est si impopulaire parmi les électeurs actuels que les législateurs démocrates qui se battent maintenant pour leur vie électorale, en particulier ceux qui représentent des Etats dits « républicains » – appelés « rouge », n’invitent pas Mr le Président ni même la Première Dame Michelle Obama pour faire campagne en leur soutien et prennent leurs distances avec l’occupant démocrate de la Maison Blanche.
En effet, la réalité électorale aujourd’hui est très différente de celle de 2008, lorsque, le candidat jeune et charismatique Obama a remporté la présidence au cours d’une élection historique – première fois qu’un afro-américain fut élu à la présidence – on attendait de lui qu’il transforme la politique américaine.
Obama a réussi à mobiliser le soutien d’une coalition de jeunes électeurs, les femmes seules, les Noirs, les Hispaniques et les Asiatiques-américains et à gagner dans plusieurs États « rouges », dont la Virginie et la Caroline du Nord, et dans les Etats « violets » qui balancent entre Démocrates et Républicains, comme le Colorado, le Nevada et le Nouveau-Mexique et a même fait en mesure de maintenir le soutien des Etats à cols bleus (classes sociales pauvres) dans le Midwest (Ohio, Wisconsin, Minnesota).
Mais bien qu’il fut réélu en 2012, il est maintenant clair que, contrairement aux premiers espoirs de ses partisans, il ne se révélera pas être un président transformationnel. Il n’a entre autres pas réussi à rassembler la nation ni à mettre fin aux divisions entre Etats « rouges et « bleus ». Qui plus est, il a enflammé l’opposition farouche des Républicains et a attisé la colère des électeurs conservateurs.
De nombreux Démocrates pointent du doigt l’opposition au changement et les attitudes racistes parmi les électeurs conservateurs comme les forces motrices de l’opposition anti-Obama. Mais même les partisans du président admettent que l’occupant de la Maison Blanche actuel est devenu plus distant et détaché et n’a pas les compétences nécessaires pour négocier et parvenir à une entente aux législatives avec les Républicains.
Par ailleurs, gagner une élection au Congrès lors d’un mi-mandat dépend beaucoup de la mobilisation des troupes le jour du scrutin. Mais tous les signes indiquent que de nombreux membres des circonscriptions du Parti démocrate – les jeunes électeurs, les Noirs et les Hispaniques – qui ont perdu leur enthousiasme pour le président et ses politiques, n’iront pas aux urnes le 5 novembre.
Le président Obama pourrait bien ne pas être dans la course ce mois-ci. Mais si comme prévu son parti perd le Sénat mardi, le président se trouvera presque dans l’impossibilité de gagner le soutien du Congrès pour toute initiative majeure de politique intérieure ou extérieure durant les deux dernières années de son mandat. À moins d’une victoire militaire contre l’Etat islamique au Moyen-Orient ou des signes de rebonds de l’économie américaine – qui sans doute n’arriveront pas de sitôt – la présidence Obama prendra fin deux avant avant l’heure.
Leon Hadar est analyste à Wikstrat, un cabinet de conseil géostratégique et enseigne les relations internationales à l’Université du Maryland, College Park.
Bonjour;
Je ne pense pas êtres aussi aisé que l »homme barbu pour décrire la politique Américaine ,mais! si je fais un choix entre deux ce ne serai pas l »islam. Obama en difficulté ,oui pars une maladie il se peut que ces prédécesseurs ont toléré pars des manipulation pour faire leur guerre bactériologique ,il faut faire quel que chose pour arrêter cela .La Russie! des efforts considérable est fait pars ces deux pays pour évité une guerre .Le grand problème du monde est cette radicalisation de l »islam la bible nous dis vous endentez parlé de bruit de guerre et de guerre et , un royaume s »élèvera contre un autre royaume .Vous tués des chrétiens dans ce massacre il y a des disciples de Jésus le royaume islamique se soulève contre celui de Jésus le ROI des rois vous voulez faire passé pour un
simple prophète .Ci le monde retournait vers la bible nous aurons eu un monde meilleure elle est la seule parole de Dieu, la seule source de vérité , pour combattre un royaume on utilise un autre royaume pas les arme terrestres mais spirituel
La politique communiste à la staline de obolabama n’a jamais eu la moindre chance d’apporter autre chose aux USA que la pauvreté et la maladie et le désastre dans tout ce qu’il entreprend. obolabama est un perdant et sa politique est encore pire que lui. obolabama c’est l’équivalent de ébola-bama. J’espère que les électeurs démocrates le comprendront et voteront pour le Républicains.