Europe-Israel.org et les chroniqueurs de KISSRAEL vous proposent de découvrir plusieurs récits authentiques d’Alyah. Nous avons pensé utile de laisser parler les juifs de France qui ont décidé de venir s’installer en Israël. Ils sont tous de parfaits anonymes, des juifs du quotidien, ils ont pu être nos camarades de classe, un collègue de travail, un membre de notre famille. Ils ont tous décidé de mettre fin à 2000 ans d’exil. Voici le premier récit d’Alyah, lequel j’espère. sera l’étincelle d’espoir qui manque à votre courage.
Ruben Wizmann pour KISSRAEL.
Je m’appelle David Sabbah, j’ai 25 ans.
J’ai grandi à Strasbourg où j’ai vécu 21 années de ma vie.
Strasbourg est un cadre très agréable, doté d’une communauté juive extraordinaire, proposant pleins de projets pour la jeunesse, il y a tout pour s’épanouir. Apres le bac, j’ai entamé des études de cinéma à l’Université de Strasbourg durant quatre années, travaillant en parallèle sur des tournages et faisant des petits boulots étudiants.
J’avais du temps et parce que j’aime me rendre utile, j’ai alors pris place au sein du mouvement de jeunesse des EEIF (éclaireuses éclaireurs des mouvements israélites de France) durant quelques années ce qui a développé chez moi l’esprit de responsabilité, de pédagogie, appris la valeur de la collectivité et du don de soi. J’ai ensuite saisi l’occasion de devenir journaliste-animateur-radio a Judaica Strasbourg, poste que j’ai occupé durant 3 années avant de démissionner pour viser une nouvelle vie en Israël.
D’un point de vue extérieure, tous les ingrédients pour mener une vie parfaite étaient réunis: pas de monotonie, un bon salaire, un bon entourage , des amis, ma famille,bref un vrai confort de vie. Mais j’avais envie de donner du sens à ma vie en tant que juif.
Les préparatifs et les contacts
J’ai d’abord pensé à faire un an en Yéshiva (centre d’étude de la Torah) mais par le biais de Radio Judaica (et du mazal) j’ai été contacté pour intégrer l’équipe de Guysen TV (puis celle d’i24news de fait). Je n’ai pas pu résister à cet appel. J’avais quelques craintes, mais pour me rassurer je me disais que l’enjeu n’est pas si immense si ce n’était 6 mois d’armée (parce qu’arrivé après 21 ans). J’ai alors entamé les démarches auprès de l’Agence Juive, tout s’est fait très rapidement, simplement. En novembre 2011 j’étais dans l’avion d’ELAL direction ma nouvelle vie. Mon oncle et ma tante qui habitent en France ont un appartement à Ashdod. C’est là où je pose mes valises.
Chez Guysen / i24news
J’ai travaillé durant une année en tant que monteur pour Guysen TV. Cette année de travail m’a été incroyablement enrichissante sur tous les plans.
J’ai eu envie d’aller plus loin, de sortir du cercle d’accueil francophone pour tenter une aventure 100 % israélienne. J’avais envie de m’intégrer au pays et d’aider la Nation, de savoir que se défendre à une échelle nationale est une chose possible.
Un nouveau défi fou
En Octobre 2012, je démissionne de la télé où je travaillais comme monteur, pour faire une période en Yeshiva à Jérusalem (Mahon Meir), afin de me renforcer mes connaissances en Torah et pour comprendre ce que l’on vit en ce moment, le renouveau de la nation et la notion de collectivité et de fraternité qu’on avait perdu.
Je continue à gagner ma vie, je suis autonome. J’améliore alors mon hébreu en étudiant les textes de nos pères et j’ai le sentiment de mieux comprendre ce qui se construit ici en Israël. Après presque un an et demi en Yeshiva j’ai à nouveau envie d’aventure.
L’unité Golani
En Mars 2014, à l’âge de 25 ans je me pointe au bureau de Tsahal et m’engage volontaire pour un an et demi en tant que combattant au sein des Golanis (Unité combattante terrestre). Chaque jour qui passe je me réjouis d’avoir fait le choix de partir par conviction et par choix et non par frustration, par fuite ou par peur de l’antisémitisme.
A l’armée j’ai découvert la mentalité israélienne et me suis fait de véritables amis.
Aujourd’hui
Je suis un boulimique d’Israël. Insatisfait, j’ai envie de vivre plus fort, de vivre d’autres expériences. Ma vie sociale est intense, je me sens bien. C’est petit à petit que je me suis construit un entourage, d’abord avec des amis que je connaissais de France desquels je me suis énormément rapproché puis mes amis de l’armée. D’autres nouveaux immigrants se sont greffés au groupe (quand on est tous dans la même galère c’est toujours sympa de se soutenir mutuellement).
Mes parents sont toujours en France. Je suis soldat en Israël.
Propos adaptés du récit de David Sabbah par Ruben Wizmann
pour contacter David Sabbah voici son profil FB
C’est sur qu’avec un vrai boulot là bas je quitte mes 4000 euros dans l’administration de suite !
mais entre le ronds de cuirs israéliens et leur procédures qui m’ont dégouté il y a 10 ans et désormais mon âge çà semble très très mal barré.
et un juif sacrifié de plus, un ! çà fera pleurer dans les chaumières …dans 50 ans (idem autographe de georing qui avait dit dans 50 ans çà aura de la valeur).
dans 50 ans quand il y aura plus de juifs !
(ah oui je sais il faudrait que je vienne pour faire balayeur toute ma vie, sinon je suis pas un sioniste) et puis D… il a toujours fait en sorte qu’on survive (la preuve des millions de juifs peuvent en témoigner) et puis je fais partie des pertes il y en a toujours eu madame c’est comme çà.
Aval31,l’alyah n’est effectivement pas faite pour les coeurs faibles et ceux qui estiment que leurs interets financiers sont la chose la plus importante de leur vie.Si pour toi la seule valeur c’est l’argent facile alors reste en France.Continue a gratter ce que tu peux en attendant ta retraite qui arrivera…peut etre