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Hamas : « Donnez-nous la ‘‘Cisjordanie’’, ainsi nous pourrons détruire Israël en une journée » !, par Khaled Abu Toameh


Hamas : « Donnez-nous la ‘‘Cisjordanie’’, ainsi nous pourrons détruire Israël en une journée » !, par Khaled Abu Toameh

Qu’est-ce que le Hamas et l’Iran disent, que si et quand Israël recule aux lignes d’armistice d’avant 1967, avec d’autres Palestiniens, ils apporteraient des armes en « Cisjordanie »(1) pour atteindre leur objectif d’éliminer «l’entité sioniste».

L’initiative d’Abbas ignore également que le Hamas pourrait facilement prendre le contrôle de la « Cisjordanie » par la force ou par le biais des élections libres et démocratiques promises, que de récents sondages donnent le Hamas gagnant. Abbas exige quelque chose qui amènerait sa propre disparition.

Si la « Cisjordanie » avait un quart des armes que la bande de Gaza possède, Israël serait éliminé en une seule journée. C’est ce que le chef du Hamas Mahmoud Zahar a dit à ses fans pendant un sermon qu’il a prononcé le 5 Septembre.

Zahar, qui, lors de l’opération « Bordure protectrice », a passé son temps dans la clandestinité, parlait pendant la prière du vendredi à la mosquée du martyr Abdullah Azzam dans la ville de Gaza.

[Abdullah Azzam, était un «savant», enseignant palestinien et mentor d’Oussama ben Laden, le chef d’Al-Qaïda qui a été tué. Azzam, lui a été tué au Pakistan en 1989.]

Retour à Zahar, qui a prononcé son premier sermon depuis le cessez-le-feu négocié par l’Egypte, entre le Hamas et Israël fin Août : Il a choisi de rappeler aux Palestiniens et au reste du monde le rêve de son mouvement : Détruire Israël !

« Si seulement la ‘‘Cisjordanie’’ avait un quart de ce que possède la bande de Gaza en matériels de résistance, l’entité israélienne prendrait Israël en un jour », a déclaré Zahar, réitérant la demande que le Hamas avait remporté une « grande victoire » lors de la dernière guerre.

Le dirigeant du Hamas a continué à critiquer ceux qui ont encore des doutes quant à savoir si Israël peut être détruit.

« Ceux qui étaient sceptiques quant à savoir si la ‘‘Palestine’’ pouvait être libérée ne doutent plus après que l’ennemi ait été frappé depuis la bande de Gaza », a déclaré Zahar. « Pouvez-vous imaginer ce qui se passerait si l’ennemi est ciblé depuis la ‘‘Cisjordanie’’, qui constitue 20% de la taille de la ‘‘Palestine’’ ? »

Le souhait de Zahar de voir la « Cisjordanie » inondée de roquettes et de mortiers et d’autres «outils de résistance» a été repris par d’autres dirigeants et porte-parole du Hamas et du Jihad islamique après la récente guerre dans la bande de Gaza.

Zahar lui, a été récemment cité comme disant que l’objectif du Hamas était maintenant de « transmettre l’exemple de la résistance de Gaza à la ‘‘Cisjordanie’’. »

Même les Iraniens semblent penser que le moment est venu de faire de la « Cisjordanie » une rampe de lancement pour des attaques contre Israël.

Pendant la guerre dans la bande de Gaza, un commandant iranien de la Garde révolutionnaire, Mohamed Reza Naqdi, a annoncé que Téhéran avait l’intention « d’armer les Palestiniens de la ‘‘Cisjordanie’’ afin de détruire Israël. »

Naqdi se vantait que les armes utilisées par le Hamas et d’autres groupes palestiniens au cours de la récente guerre avaient été fabriqués et fournis par l’Iran.

Les menaces du Hamas et de l’Iran en ce qui concerne la ‘‘Cisjordanie’’ montrent pourquoi il est extrêmement important pour Israël (et l’Autorité palestinienne) d’insister sur la démilitarisation de la bande de Gaza dans le cadre d’un accord à long terme de cessez-le-feu.

Plus significatif encore, ces menaces soulignent la nécessité de maintenir la « Cisjordanie » en zone démilitarisée dans tout futur accord de paix, en particulier celui qui verrait la création d’un Etat palestinien indépendant et souverain.

En outre, ces menaces de soutenir l’insistance d’Israël de maintenir le contrôle permanent de la sécurité sur la frontière avec la Jordanie.

Sans une telle présence, les armes de fabrication iranienne trouveraient facilement leur chemin vers la « Cisjordanie ».

Qu’est-ce que le Hamas et l’Iran disent : Si et quand Israël recule aux lignes d’avant 1967, ils apporteraient des armes aux Palestiniens de « Cisjordanie » pour atteindre leur objectif d’éliminer «l’entité sioniste».

Zahar ne croit pas qu’il y ait un besoin de grandes quantités d’armes – juste un quart de ce que le Hamas et le Jihad islamique ont déjà dans la bande de Gaza sont suffisantes, à ses yeux, pour détruire Israël en une seule journée.

À la suite de l’opération de bordure protectrice, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi l’inondation de la « Cisjordanie » par des armes constitue une menace existentielle pour Israël.

Mais c’est aussi quelque chose qui fera des ravages sur les Palestiniens de « Cisjordanie ».

Heureusement, Mahmoud Abbas et son Autorité palestinienne sont pleinement conscients des tentatives de l’Iran et du Hamas de transformer la « Cisjordanie » en une base pour le terrorisme et les djihadistes.

Merci à Israël, il est aussi conscient de l’effort du Hamas à renverser l’Autorité palestinienne et de le remplacer par un gouvernement islamiste.

Le mois dernier, Israël a annoncé l’arrestation de plus de 90 membres du Hamas en « Cisjordanie » qui avaient planifié un coup d’État contre Abbas et renouveler les attaques terroristes contre les Israéliens. Si ce n’était pas grâce aux efforts d’Israël, Abbas et ses hauts fonctionnaires auraient tous été tués, ou emprisonnés par le Hamas.

Cet épisode explique pourquoi Abbas a ordonné une répression massive des membres et des partisans du Hamas en « Cisjordanie ». Pendant la guerre de Gaza, Abbas s’est abstenu de telles mesures contre ses rivaux du Hamas de peur d’être accusé de «collaboration» avec Israël.

Abbas sera en mesure de freiner le Hamas en « Cisjordanie » que s’il poursuit la coordination sécuritaire avec Israël.

Toutefois, il serait irréaliste de s’attendre qu’Abbas ou tout gouvernement palestinien tente de désarmer le Hamas et ses alliés dans la bande de Gaza.

Abbas et l’Autorité palestinienne ne seraient pas en mesure de survivre une journée en « Cisjordanie » sans la présence de l’armée israélienne, en particulier compte tenu de la popularité croissante du Hamas parmi les palestiniens à la suite de la guerre.

La semaine dernière, Abbas a envoyé deux hauts fonctionnaires, Saeb Erekat et Majed Faraj, à Washington pour présenter sa « nouvelle initiative de paix » au secrétaire d’État John Kerry.

L’initiative qu’Abbas envisage c’est la création d’un Etat palestinien dans les trois ans par des négociations ou en ayant recours au Conseil de sécurité des Nations unies afin d’imposer une solution à Israël.

L’initiative d’Abbas, cependant, ignore la menace du Hamas et de l’Iran d’utiliser la « Cisjordanie » comme une rampe de lancement pour la destruction d’Israël. Elle ignore également que le Hamas pourrait facilement prendre le contrôle d’un futur Etat palestinien par la force ou par des élections libres et démocratiques promises, comme assuré par un récent sondage d’opinion publique publié par le Centre palestinien basé à Ramallah pour la politique et la recherche par sondage.

Abbas exige un retrait israélien complet aux lignes d’armistice d’avant 1967 (y compris la frontière avec la Jordanie). Mais il ne peut offrir aucune assurance que le Hamas et l’Iran ne seraient pas prêts à utiliser cette frontière pour la contrebande d’armes vers la « Cisjordanie ».

En fait, Abbas exige des Israéliens et des Américains quelque chose qui amènerait sa propre disparition. Sa seule option pour l’instant est de s’accrocher au pouvoir en « Cisjordanie » et continuer à travailler avec Israël contre l’ennemi commun : le Hamas.

Le jour où le Hamas acceptera de déposer les armes et renoncera à son rêve de détruire Israël, il sera alors en mesure d’aller au Conseil de sécurité des Nations Unies et demander un Etat indépendant à côté d’Israël.

Source : http://www.gatestoneinstitute.org/4676/hamas-west-bank, par Khaled Abu Toameh et adapté pour malaassot.com par Mordeh’aï

  1. Note d’Europe-Israël : Il s’agit bien évidemment de Judée et Samarie en réalité !




Psychosociologue, consultant sur les questions de conflits, crises, violences et débriefing dans tous les secteurs où ces problèmes se posent.



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  • 2 thoughts on “Hamas : « Donnez-nous la ‘‘Cisjordanie’’, ainsi nous pourrons détruire Israël en une journée » !, par Khaled Abu Toameh

    1. Roberto

      L’erreur de NATANYAOU se concrétise, il a arrêté les hostilités contre le HAMAS bien trop tôt, et il aurait fallu au minimum qu’il liquide les chefs du HAMAS. Dans cette situation tous les coups sont permis, y compris le détournement d’un avion transportant MESCHAL, il s’agit pour ISRAEL d’une question de vie ou de mort. Les chefs du HAMAS se trouvaient sous l’hôpital de GAZA, et bien que n’étant pas militaire, je pense qu’il aurait été faisable pour ISRAEL de capturer cette brochette de crapules. Pourquoi NATANYAOU y a t’ il renoncé, je suis bien persuadé que LIBERMAN n’aurait pas lâché, il n’aurait arrêté l’opération qu’une fois le travail proprement terminé. Que ce serait il passé de plus ou de moins, RIEN; NATANYAOU n’a pas été l’homme à la auteur de la situation.

    2. Roberto

      Je pense que NATANYAOU ne sera plus le prochain 1° ministre, à présent, il se fait vieux, et il en a peut être marre, LIBERMAN ou BEKETT aurait fait mieux. Chacun son temps. Quand on a 85% d’avis favorables pour continuer une action militaire, on s’entoure de conseils éclairés de proches. Ces 85 % avaient raison, il fallait laminer le HAMAS, c’était une question de quelques jours, et peut être même d’heures. Les chefs du HAMAS étaient dans les sous-sol de l’hôpital de GAZA, avec une poignée d’hommes super entrainés, c’était la fin du HAMAS. A présent imaginons une attaque concertée du hesbollah au nord et du hamas au sud, Israél ne sera plus qu’un souvenir.

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