Extrait du Blog de Mireille Valette : Avant la «Mini Ummah» – des nounous en burka
Après avoir lu l’article paru sur la Mini Ummah de Bâle, une amie m’a envoyé un reportage de L’Hebdo paru peu après la votation sur les minarets (2009). J’en ai tiré ci-dessous les extraits qui me paraissent les plus intéressants. [….] Aziz Osmanoglu est déjà de la partie.
[…] Petit-Bâle, premier ghetto de Suisse? [….]
La journaliste frappe à la porte d’une crèche.
«La femme qui ouvre la porte est vêtue du niqab… Dans la pièce d’à côté, une quinzaine d’enfants jouent, sous la supervision d’une femme, elle aussi en niqab. Nous sommes au quartier général de la Communauté musulmane de Bâle (MG) (miv: celle d’Osmanoglu), une association comptant quelque 200 membres, tous musulmans de seconde ou de troisième génération.» Elle est installée au cœur du quartier de Kleinbasel.
«Aujourd’hui, ce sont les Turcs qui ont envahi les rues de Klybeck, Matthäus ou Kleinhüningen (…) A Matthäus, 18% de la population sont de confession musulmane. A Klybeck, ce sont 21% (contre 5% sur le plan fédéral) (…) Kleinbasel [est] perçue comme une société parallèle qui s’est développée au cœur de la ville.
«Dans les locaux de la MG, cette impression peine à se dissiper même si, en apparence, on tend la main à l’Autre: «Nous n’avons pas assez dialogué avec les Suisses, expliqué qui nous sommes, soupire son secrétaire Aziz Osmanoglu. Les peurs viennent de là. (…) Cette image négative de l’islam est née lors des attentats du 11 septembre 2001, selon lui. «Depuis ce jour, je ne peux plus porter mon turban en ville sans m’attirer des regards de travers.»
Ma fille à la piscine? Jamais!
(…) Il juge ainsi que l’accueil des nouveaux migrants est l’affaire de leurs coreligionnaires déjà installés en Suisse et non de l’Etat. «Les femmes musulmanes fraîchement débarquées ne connaissent rien à la Suisse, cela ressemble à la jungle pour elles. Les envoyer dans un cours de langue, c’est un contraste trop radical.» (…) en cas de conflit, on doit chercher des solutions pragmatiques, poursuit le Turc. Pour les dispenses de piscine, par exemple, on peut imaginer que les musulmans envoient leurs enfants dans des écoles qui ne proposent pas de cours de natation.» La MG envisage en outre l’ouverture d’un établissement scolaire qui dispenserait l’enseignement en turc.«Nous voulons regrouper les musulmans, quelle que soit leur origine, sur le principe de l’Oumma.»
Aziz Osmanoglu s’emporte soudain: «Vous nous reprochez de contraindre nos femmes à porter le voile et vous voulez les obliger à aller à la piscine? Ce n’est pas nous qui créons des ghettos, c’est l’Etat, avec sa politique assimilationniste. Je ne laisserai jamais ma fille aller à la piscine. Si on m’y oblige, je la renverrai en Turquie.»
(…) Au total, Bâle-Ville compte 16 mosquées pour 15 000 musulmans. La langue dans laquelle se tient le prêche détermine qui vient. (…) Plusieurs ont des liens politiques, avec Ankara, avec le mouvement turc des Loups Gris (miv: d’extrême droite) ou avec l’Arabie saoudite.
Les Alévis: des musulmans ouverts
(…) «Je suis dégoûté, c’est un vote anti-arabe», dit l’un. «Mais non, et puis la majorité du peuple a voté comme cela. On doit respecter cette décision», répond l’autre. Le premier, Kristijan, est un Croate catholique; le second, Erdal, un Turc alévi, une communauté qui compte quelque 8500 membres dans la région de Bâle.
Eux-mêmes discriminés par la majorité sunnite en Turquie, les alévis cherchent à marquer leurs distances face à un islam rigoriste. (…) «Je n’ai pas voté sur l’initiative, mais j’aurais sans doute dit oui, explique Dogan Eser, l’un des convives. Les musulmans sont libres de vivre leur foi en Suisse. Ils n’ont pas besoin de minarets, qui sont des symboles de pouvoir.» (…) Président du centre culturel, Mehmet Kabakci juge qu’on a occulté les vraies questions en se focalisant sur les minarets:«Veut-on que les petits Suisses d’origine musulmane fréquentent des mosquées où les prêches sont tenus par des imams saoudiens ou par des imams formés en Suisse?»
(…) Le Secrétariat municipal de Kleinbasel, où sont représentées 34 organisations de quartier ainsi que des «personnages clés» au sein de chaque communauté (imam, patron de café, etc.), cherche à les amener à se rencontrer. «Il y a un grand travail de traduction – autant littéral que culturel – à faire entre les autorités et migrants du quartier», note son président Patrick Zemp. (…)Il reconnaît toutefois qu’une petite minorité de fondamentalistes pose problème: «Ce sont souvent des personnes très éduquées qui cherchent à faire jurisprudence en portant leur combat – sur le voile ou les cours de piscine – jusque devant les tribunaux.»
Les conflits avec les autorités sont très rares: la ville n’a répertorié que 18 burqas ( !!!) et cinq demandes de dispense de piscine, et les hôpitaux recensent cinq cas de femmes excisées par an.
(…) [le fils de] Patrick Zemp fréquente une garderie où il est l’unique bambin parlant l’allemand. A l’école primaire de Bläsi, 216 des 260 élèves sont de langue maternelle étrangère. Lors des soirées de parents, il faut engager pas moins de cinq à sept traducteurs.
(…) 19h, la place du marché (…) Les musulmans de Bâle sont venus remercier les Bâlois d’avoir dit non à l’initiative sur les minarets. (…) Les revers des manteaux sont ornés de croissants jaunes en papier, pour rappeler les étoiles de David imposées aux Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale et dénoncer la stigmatisation des musulmans par l’initiative(…)» (fin des extraits)
Comme dit Elisabeth Lévy, les juifs d’hier auraient bien voulu être les musulmans d’aujourd’hui…
Mireille Valette – Journaliste, écrivain suisse
Mireille Valette – Blog
Journaliste, écrivain suisse, auteur de « Boulevard de l’islamisme »
http://boulevarddelislamisme.blog.tdg.ch/archive/2014/08/08/mini-ummah-creche-laique-subventionnee-geree-par-des-islami-258619.html
Les minorités d’aujourd’hui, rassemblés, seront les majorités de demain, c’est ce qu’ils font dans tous les pays.
Il faut se dresser contre l’islam comme contre le ébola !
EFFARANT CES BURQAS ET AUTRES DOMINATONS! NE LAISSONS PAS CE COMMUNAUTARISME S’INSTALLER COMMECELAEN FRANCE ! NOUS, FEMMES, NOUS SOMMES BATTUES ET LE FAISONS ENCORE CONTRE LE SEXISME ET LE POUVOIR DE CES HOMMES – PAS TOUS HEUREUSEMENT – QUI VOULAIENT CONTINUER Á EXERCER LEUR AUTORITÉ SUR NOUS, POUR POUVOIR NOUS HABILLER ET VIVRE COMME NOUS LÄENTENDIONS , SANS DEVOIR NOUS RÉFÉRER ET OBÉIR Á QUICONQUE.
JE SUIS TRÈS ÉTONNÉE QUE CE SOIT LA SUISSE,JUSTEMENT, SI ATTACHÉEÀ SES TRADITIONS, QUI MÈNE CETTE POLITIQUE QUI FAVORISE LE DÉVELOPPEMENT DU COMMUNAUTARISME
@ROLAND, j’ai en effet réfléchi et me suis demandé si je n’allais pas commencer – malgré mon âge avancé à « enlever le haut », comme le disait une pub des années 1980 si je me souviens bien, au cas où je croiserais une femme entièrement voilée, Dans mon quartier, elles montrent encore un peu leur visage, mais il est bien encadré et je m’attends d’un jour à l’autre à les voir complètement couvertes. J’espère ainsi susciter des réactions. Se promener à moitié nu(e) n’est pas interdit par la loi. La police sera-t-elle appelée pour une intervention et une altercation entre une femme voilée et une au torse nu ??? MFR.
@ROLAND, j’ai en effet réfléchi et me suis demandé si je n’allais pas commencer – malgré mon âge avancé à « enlever le haut », comme le disait une pub des années 1980 si je me souviens bien, au cas où je croiserais une femme entièrement voilée, Dans mon quartier, elles montrent encore un peu leur visage, mais il est bien encadré et je m’attends d’un jour à l’autre à les voir complètement couvertes. J’espère ainsi susciter des réactions. Se promener à moitié nu(e) n’est pas interdit par la loi. La police sera-t-elle appelée pour une intervention et une altercation entre une femme voilée et une au torse nu ??? MDR.
Lorsque vous rencontrez dans les lieux publics d’Europe des femmes portant sur elles des attributs les reliant à l’islam cela vous permet de constater l’importance de leur nombre, et de vous faire une idée sur l’étendue de leur présence.
Je viens de me rendre à deux jours d’intervalle,à la fête à Neuneu sise dans les jardins des Tuileries, puis au parc zoologique de Thoiry et force fut de constater le nombre très important de ces femmes accompagnées de leurs enfants et souvent de leurs époux et libre à chacun d’interpréter comme il l’entend cet afflux d’individus.
Depuis ce jour, je ne peux plus porter mon turban en ville sans m’attirer des regards de travers.»
Mustafa Kemal avait fait coupé les têtes portant des turbans et tout le monde avait en trouvé Kemal un grand homme, c’était il y a un siècle…
Les femmes musulmanes fraîchement débarquées ne connaissent rien à la Suisse, cela ressemble à la jungle pour elles, dit-il
la femme qui débarque d’un village sans eau et sans wc du Kurdistan ou du Pakistan se trouve en suisse comme dans la « jungle » ah, ah, ah. Nous aussi on est tombés très bas pour écouter les élucubrations d’un Azziz Osmanoglu
On est manipulée, on le sait mais on n’ose pas dire stop! assez de vos manipulations. Alors ils en profitent et se gaussent de nous entre eux. Nous sommes devenus leurs eunuques.