Chaque guerre nouvelle provoquée contre les Juifs depuis leur retour sur leur terre et contre ses diasporas, peut être considérée comme étant la continuation sous d’autres formes des persécutions multiséculaires qu’ont connues les Juifs, même si le contexte et les circonstances ont changé.
Signe de régression et d’obscurcissement aggravé visible dans notre époque, chaque crise consécutive à une nouvelle guerre contre les Juifs comme nous la connaissons depuis cet été 2014 du fait des nazislamistes à Gaza, est aussi l’occasion à ce que de vils juifs haineux contre leur appartenance, se grisent dans des outrances en se faisant les complices actifs des persécuteurs de la nation juive.
Ces juifs qui chérissent autant la haine qu’ils nourrissent contre eux-mêmes que contre les leurs, sont certes marginaux et ils ne représentent qu’eux-mêmes.
Cependant, leur capacité de nuisance est inversement proportionnelle à leur importance numérique du fait de leur audience, parce qu’exhibés pour railler contre leur peuple par des médias majoritairement gauchisés qui leur assurent un écho considérable ; qu’ils paradent avec une constellation d’associations croupions dans des manifestations de plus en plus ouvertement antisémites en Europe [telle, par exemple « l’Union juive française pour la ‘’paix’’ » (UJFP), sans parler des pathétiques et clownesques Netureï Karta déguisés en juifs orthodoxes] et quelques autres encore ; qu’ils s’indignent hypocritement envers tout ce qui concerne Israël et sont systématiquement en faveur de ses ennemis arabo-musulmans-palestiniens, ou qu’ils pétitionnent (2 & 3) compulsivement pour tout ce qui est contre l’Etat juif en convoquant leur référence juive naphetalinée, mise en avant pour l’occasion.
Ces individus sont impliqués partout où la haine des Juifs manifeste sous les bannières des gauches totalitaires, mêlées désormais sans fards au fascislamisme.
Et en Israël même, comme on l’a vu dernièrement à Tel-Aviv, où des groupuscules et certaines ONG israéliennes de gauche prétendument « pacifistes », manifestent pour accabler l’Etat juif pendant que les sirènes d’alerte retentissent toujours, plusieurs fois par jour, pour appeler les populations civiles à rejoindre les abris contre les envois de missiles envoyés par les nazislamistes depuis Gaza qui sont les frères sanguinaires de l’EEIL qui ensanglante l’Irak et la Syrie. Et ce, plutôt que d’aller manifester à Gaza qui est sous la terreur islamiste pour plaider la cause de la paix ou pour prôner la cessation des bombardements sur les agglomérations israéliennes et les attaques contre les populations civiles.
C’est le combat indigne et si peu héroïque de ces individus.
Dans un monde connaissant des circonstances profondément troublées, comme actuellement, cela a toujours requis des « boucs émissaires ».
Il y a les boucs émissaires désignés qui font que dans une société, ou dans un ensemble de nations (par exemple l’ONU comme instance subvertie et pervertie par le cartel des pays arabo-musulmans et d’autres pays non-démocratiques) de faire écran aux vrais problèmes du monde en faisant diversion dans une unanimité automatique, moins l’exclu : l’Etat juif à qui ils font porter la responsabilité des pêchés des nations.
Cette fonction, à force d’usage, fait comme partie du métabolisme des sociétés. Donc, rien de nouveau qui surprenne.
Mais parmi les Juifs, il en est aussi qui, atteints d’une maladie de l’âme, sont à différents niveaux de virulence irrigués par une pulsion autodestructrice qui les pousse à l’amour de leurs ennemis, à s’identifier à eux, à s’allier indignement avec eux, jusqu’à devenir haïsseurs du sein qui les a vu naître et amis des ennemis des Juifs.
Cette haine que l’on suppose inconsciente de soi, ou du moins niée, une sorte de masochisme moral qui donne lieu au « juif de négation » qui présente toute une symptomatologiequi va du déni de réalité ; du rejet de sa culture ; au refus de sa filiation juive ; au mépris et à l’exécration des siens et d’Israël ; à l’auto flagellation ; à la mortification ; à la propension à désigner leur communauté d’appartenance dans une culpabilité subjective ; à une perturbation de leur sentiment d’identité ; à un état de dissociation, de sorte que le « juif de négation » apparaît dans un état de confusion par rapport à lui-même. Et cetera.
Ces individus constituent une caste, se prenant pour l’élite en ayant une haute idée de leur personne et un sentiment d’importance. Comme tout sectateur de gauche, ils prétendent au « ministère de la vérité » et dans une hallucination bienheureuse, leur tendance délirante à projeter sur leur communauté leur propre sentiment d’incomplétude gangrène leur intellect mis au service de l’inepte et du mal.
D’ordinaire, on peut distinguer deux expressions psychiques de la haine : La haine de l’autre, parce que si différent et si opposé à soi et la « haine de soi », parce que rejetant tout ce qui peut lier un individu à ses semblables, à son identité, à son histoire.
Dans le cas qui nous intéresse du « juif de négation », il existe une liaison entre la haine extrême de l’autre « même que soi » et la forme la plus obscure, la plus sombre, la plus refoulée et inavouable de la haine : « La haine de soi ».
Cela renvoie à une double négation qui condense la haine de soi comme négation et rejet de soi-même en tant qu’être relié à son « origine juive », même reniée et à l’état résiduel, et à tout ce que l’individu ne peut assumer ; et la haine et la négation de sa filiation que lui renvoie en miroir et en contraste le Peuple juif qui dans sa grande majorité connaît la fierté en vivant une satisfaction saine de son appartenance, de sa civilisation et de toutes ses exigences morales qui font les êtres libres.
Un concept a déjà été proposé par le philosophe Théodore Lessing dans son ouvrage « La Haine juive de soi, le refus d’être Juif » (4) paru en 1930.
Selon Th. Lessing, au lieu de chercher les raisons de leur persécution à l’extérieur, chez leurs oppresseurs, ces juifs négateurs que l’on trouve surtout parmi des élites juives perverties, ont tendance, dès lors qu’il s’agit d’Israël, à se déclarer irrationnellement coupables, à l’inverse de ce qui se produit globalement chez les autres nations qui elles font automatiquement retomber la faute sur autrui.
Th. Lessing y discernait, dans le contexte d’alors, une sorte « d’affinité débile » entre l’antisémitisme allemand qui incitait les Juifs à l’oubli, l’assimilation, l’apostasie, le reniement et l’ignorance pur et simple de ses racines, et par ailleurs le juif qui se déteste lui-même au plus haut point en croyant résoudre son problème identitaire en incorporant une culture étrangère qui lui est hostile et en tentant de rejeter la sienne qu’il ne peut assumer.
Ce que l’on peut constater dans notre époque encore, c’est qu’une « affinité débile » est toujours à l’œuvre un peu partout. Elle a changé de visage, elle est multiforme, en Europe en particulier entre, d’une part des islamofascistes, certaines franges de l’extrême droite fascisante et des gauches déviantes, coalisés pour exiger des Juifs qu’ils renoncent à leur terre et pour leur interdire de se défendre afin de se soumettre à l’impérialisme arabo-musulman avec ses visées éradicatrices et, d’autre part des juifs honteux, nostalgiques de leurs chaînes, des juifs de « négation », empêtrés dans leurs contradictions idéologiques et leurs tourments identitaires.
On peut parler d’haïsseurs et de négateurs au sujet de ces individus agissant dans les faits comme des « mercenaires juifs » au service de la lutte contre leur peuple.
La « haine de soi », obsessionnelle et perverse de ces « juifs de négation » dans leurs manifestations les plus insensées contre leur appartenance, n’est pas pour autant assimilable au fait que les Juifs, à titre collectif ou individuel, doivent d’accepter d’être soumis à la critique lorsqu’elle est réellement justifié ; que l’on dise la vérité aussi gênante soit-elle sur la société israélienne ou sur ses diasporas, sans avoir à crier à la traîtrise.
Certes, la frontière est parfois ténue entre la haine de l’Etat juif et la haine de soi confondues, comme st ténue ce qui lie ces individus avec leurs racines juives, avec l’hypercritique systématique et ambigüe d’Israël et également avec ceux qui ânonnent une rhétorique sans se rendre compte qu’ils ont introjecté la subjectivité de leurs ennemis.
On peut d’ailleurs dire que dans ce domaine, les Juifs, aussi bien en Israël qu’à l’extérieur, ont depuis toujours l’expérience de l’autocritique, de la remise en cause sévère de leur fonctionnement et de leurs leaders politiques. C’est cette capacité à s’introspecter sans indulgence qui a contribué à faire du Peuple juif le peuple de l’éthique, le peuple qui sait se regarder en face.
Ce n’est donc pas de cela dont il est question et cela n’a rien à voir avec par exemple des plumitifs cyniques, et pathologiquement haineux comme Gidéon Lévy (du Haaretz) qui à force de persécuter le juif en lui-même, finit par se croire persécuté par les Juifs qu’il exècre à longueur d’articles ; Rony Brauman ; Noam Chomsky coqueluche des « antisionistes » ; Esther Benbassa ou encore d’autres militants juifs pathologiquement antisémites comme Michel Warchawsky (taupe trotskyste missionnée en Israël au début des années 70 par l’ex-Ligue communiste devenue le NPA aujourd’hui) ; Richard Falk ; Edgar Morin néo-marrane autoproclamé ou un Alain Krivine, trotskyste lui aussi, qui est de toutes les embrassades avec les terroristes arabes et dont l’une de ses déclarations traduit à elle seule la problématique du « juif de négation » : « Je ne peux pas être antisémite, parce que face à un antisémite, je suis Juif. »
En effet, face à eux-mêmes, leur miroir leur rappelle leur identité inassumée et confondue avec celle de l’antisémite. Je ne cite là qu’un échantillon, mais l’on pourrait ainsi établir tout un bottin de ces pathétiques individus.
Les causes de cette atteinte identitaire qui touchent certains individus d’ascendance juive à des degrés différents, peuvent être multifactorielles.
* D’une part, d’un point de vue psychopathologique, elles peuvent-être à chercher, d’une part dans les conséquences et les « cicatrices génétiques » transmises des humiliations, des oppressions, des persécutions et des perversions humaines multiséculaires qu’a connu comme nul autre peuple le peuple juif, et qui se sont exercées en terres chrétiennes tout particulièrement jusqu’à la Shoah, aussi bien qu’en terre d’islam, de même que sous le totalitarisme communiste.
Dans cette perspective, la « haine de soi » serait alors la conséquence d’une insulte faite à sa dignité et à sa fierté d’appartenance, ainsi que d’une estime de soi qui a été gravement endommagée au point de porter atteinte à l’organisation psychique de certains sujets, moins résilients que d’autres, appauvrissant leur capacité à penser par eux-mêmes et provocant chez eux un état de confusion permanent.
* D’autre part, on peut envisager que ce « besoin de (se) haïr » soit installé, structurellement, chez certains individus, tout comme la honte, le complexe et la culpabilité métaphysique et ce, indépendamment de leur propre filiation juive.
* Notons quand même que toutes les personnes juives ayant connu les mêmes affres des persécutions ne sont pas toutes en bute à ces symptômes, et que parmi celles qui souffriraient dans la discrétion d’une désestime de soi, cela ne se traduit pas automatiquement par une haine farouche des siens.
C’est aussi une forme d’identification à l’agresseur qui conduit le juif éprouvant une haine pathologique de soi à la projeter contre l’extérieur, mais pas contre n’importe quelle cible, de préférence en devenant le persécuteur des siens, toujours sous-couvert de nobles intentions pacifiques – vous verrez rarement un salaud se présenter comme étant un salaud ! -, en invoquant des motifs fallacieux ou de faux idéaux, ou en se retranchant derrière des idéologies délirantes, en recourant à une rhétorique visant à convaincre sans rapport avec la vérité, en cherchant à soumettre la réalité à leurs idéologies stériles.
C’est aussi ce que Bruno Bettelheim (5) évoquait pour décrire comment, dans les camps de concentration nazis s’opérait une relation sadomasochiste entre tortionnaires et certaines de leurs victimes du fait d’une tendance chez certains prisonniers, à s’identifier à leurs agresseurs.
Ce qui signifie qu’essayer de comprendre ces comportements que l’on peut aussi qualifier, dans le meilleur des cas, de « personnalités perverses », n’absout d’aucune manière ceux qui seraient concernés par ce manque de moralité.
Dans une sorte de clivage, c’est cette part juive qui subsiste en eux-mêmes que ces individus tentent d’expulser et de projeter en s’en prenant aux Juifs en tant que peuple et où, par un retournement pervers, même les injustices et les humiliations passées ou actuelles faites aux Juifs deviennent aux yeux de ces sinistres individus, excusables, légitimes et justifiées, quand ils ne s’en font pas eux-mêmes les relais, jusqu’à accuser Israël et les Juifs qui lui sont loyaux de tous les torts.
Aujourd’hui, les nouveaux nazis pourfendeurs de Juifs brandissent le Coran, comme les persécuteurs nazis d’hier le faisaient avec Mein Kampf, et nous avons toujours des sadomasochistes qui font acte de soumission à leurs ennemis.
Il est aussi à relever une affiliation existant, dans une majorité des cas, avec une appartenance idéologique à la gauche et plus encore à la gauche radicale (on le constate moins à droite). Une affiliation à prétention messianique, jalouse et rejetante de toute autre appartenance. C’est cette appartenance à cette mouvance idéologique de nature totalitaire chez certains individus, « juifs de négation » ou d’autres non-Juifs en général, qui en fait magiquement des esprits « bien-pensants », intemporellement bons et vertueux, programmés pour distordre l’histoire et la réalité, s’illusionnant d’avoir toujours raison en pratiquant l’arrogance militante.
Soulignons aussi que le phénomène de la « haine de soi » n’est pas le fait exclusif des seuls Juifs, en Israël ou en diaspora. Elle se retrouve certainement dans toutes les catégories humaines, pour des causes sensiblement différentes.
Outre le fait que ce phénomène se rencontre sur le plan individuel chez des personnes ayant subi des violences et des maltraitances, sur un plan sociétal, en Europe et en France en particulier, « la haine de soi français » constitue depuis des décennies le discours dominant du fait l’intelligentzia de gauche. Elle est devenue comme une espèce de caput mortuum des sociétés démocratiques et qui a stérilisé le débat public pour participer à une opération de liquidation de la culture européenne dans ses racines « judéo-chrétiennes », au profit d’une « Eurabia » d’où la présence juive, juste avant le tour de l’identité française, est en voie de forclusion.
C’est pourquoi l’on peut envisager que parmi les « juifs de négation » et haïsseurs d’Israël, le « port du masque » les conduit à s’accrocher farouchement à cette fausse distinction entre antisémitisme et antisionisme qui ne trompe que ceux qui l’utilisent comme paravent, alors qu’il s’agit depuis toujours de haine des Juifs, quels qu’en soient les motifs et leurs auteurs.
Ceux qui s’égarent en s’alliant avec les pires ennemis du peuple juif, ou quand ils se font les bourreaux de leur peuple, se faisant les amis de mes pires ennemis ils deviennent mes ennemis en ouvrant un autre front en mettant danger l’intégrité d’Israël et des Juifs en diaspora. Ils ne méritent ni égards, ni d’empathie. Ils sont à dénoncer et à combattre selon leur nocivité !
Claude Salomon Lagrange, pour Europe-Israël.
- Photo de Une : La Folie De Deux – Wallpaper.by exileinblonde
- Voir la dernière saillie parue dans Le Monde, par Rony Brauman, Edgar Morin et leurs comparses Christiane Hessel et Régis Debray.
- Voir également la réponse pertinente à cet appel de Richard Rossin.
- Théodore LESSING, La Haine de Soi, le refus d’être Juif, Ed. Berg International, Berlin 1930, 1990 pour la Traduction française.
- Bruno Bettelheim, in Survivre, Paris, R. Laffont, 1979.
énormissime édito de Claude Salomon Lagrange.
A sauvegarder sur Word pour servir d’argumentaire contre nos ennemis de l’intérieur qui hurlent avec les loups.
Belle analyse, sauf que… à côté du phénomène.
A moins d’avoir un corpus de confessions par les personnes citées, il n’y a aucune preuve de leur haine dirigée vers eux-mêmes.
Et pour cause: ces gens là s’adorent! S’admirent!
Ils ont un besoin irepressible de se montrer comme « des Juifs qui ont vu la lumière » — des éclairés, quoi.
Comme l’ont été les convertis qui dénonçaient le Talmud et les « crimes de sang »…
Sabra Cadabra, vous avez raison, mais selon moi en partie.
Bien entendu qu’il n’y a pas de « corpus de confessions par les personnes citées », mais c’est davantage une analyse du phénomène, ainsi que des écrits et du comportements de ces individus. Donc hypothèse.
Vous avez sans doute lu ce qui est aussi écrit : « on peut envisager que ce « besoin de (se) haïr » soit installé, structurellement, chez certains individus, tout comme la honte, le complexe et la culpabilité métaphysique et ce, indépendamment de leur propre filiation juive » et plus haut encore « C’est cette appartenance à cette mouvance idéologique de nature totalitaire chez certains individus, « juifs de négation » ou d’autres non-Juifs en général, qui en fait magiquement des esprits « bien-pensants », intemporellement bons et vertueux, programmés pour distordre l’histoire et la réalité, s’illusionnant d’avoir toujours raison en pratiquant l’arrogance militante. » Et plus haut encore : « Comme tout sectateur de gauche, ils prétendent au « ministère de la vérité » et dans une hallucination bienheureuse », terme employé pour désigner la question du narcissisme. On peut difficilement en dire plus. Cordialement.
Il me semble que la définition que donne Milner du « juif de négation » convient mieux que la notion de « haine de soi » car effectivement ces individus se caractérisent par un narcissisme illimité et une lâcheté ordinaire qui les poussent à aller toujours dans le sens du courant de pensée majoritaire qui vaut comme doxa de « bien-pensance ».
Il n’y a pas besoin d’aller chercher plus loin une « psychologie des profondeurs » chez ces personnages essentiellement superficiels et mondains.
@CSL-Europe-Israël.org Post author
La haine du judaïsme des personnes qui se déclarent juives pour dénoncer le judaïsme n’est pas la haine de soi. C’est, au mieux, la haine des siens.
Mais ces personnes nienent toute attache aux leurs, ils revendiquent la rupture.
L’analyse est mieux servie par la rigueur intellectuelle que par des formules linguistiques obscures.
Sabra Cadabra, parce que vous croyez que chez des individus qui « revendiquent la rupture » avec le judaïsme il ne subsiste plus rien chez eux de cette ascendance ? Voire également chez ceux qui se sont, ou ont été convertis (exemple de Fabius). Si c’était le cas, ça ne continuerait pas à les agiter à ce point.
Il serait bien que vous assumiez vos critiques en apparaissant sous votre vraie identité. C’est peut-être trop vous demander.
Vous avez tort de vous dérober à l’invitation que je vous adresse d’assumer ouvertement votre critique, ou plutôt votre polémique stérile, vous auriez gagné en crédibilité … et en intégrité intellectuelle. C’est peut être trop vous demander et vous sentez-vous visé par le sujet traité.
Que pensez-vous du cas suivant : quatre enfants (largement adultes à présent) dont deux se sentent juifs à 150%. L’un des deux a plusieurs fois fait le « volontariat » en Israël et s’apprête à y faire sa seconde alya. Sur les deux autres enfants, l’un est indifférent (il a épousé une goy), l’autre a fait des études brillantes et exerce un métier non moins brillant. Il se revendique propalestinien, n’est jamais allé en Israël, se situe à la gauche de la gauche (trotskiste) et est marié lui aussi avec une goy. Ces 4 personnes sont issues d’une mère juive et d’un père goy et athée. Lors de la mort de leur mère, un des quatre, le gauchiste, était extrêmement réticent à ce que l’étoile de David soit présente sur la tombe. Il faut ajouter qu’en plus du nom gravé sur le marbre — précédé donc de l’étoile de David — il y avait une petite pancarte en marbre posée sur un socle sur la dalle, avec de nouveau le nom et l’étoile de David. Or cette pancarte (relativement lourde puisque en marbre) a disparu. Nul doute qu’elle ne s’est pas envolée… De quoi se poser des questions.
Fabius, dont les grands parents juifs se sont convertis au catholicisme est un juif honteux (qui n’a pas la haine de soi mais au contraire a une tendance narcissiste, encore qu’il est bien difficile de classer dans des cases les différentes catégories de ces Juifs qui ne veulent pas l’être). Il se révèle chez lui une colère et une haine absolues lorsqu’il est question d’Israël. Baptisé à l’église, faut-il lui rappeler qu’il y a 70 ans, du fait que deux de ses grands parents étaient juifs, même convertis, cela n’aurait pas fait de différence aux yeux des nazis et il aurait partagé le même sort que ses coreligionnaires. En tout cas, son fils lui, n’a absolument pas le physique d’un suédois, bon sang ne peut mentir, que son père le veuille ou non.
madelaine-
Si vous connaissez la Haggadah de Pessah, vous vous souvenez du passage sur le 4 fils.
Le phénomène du juif qui se dissocie des siens est ancien.
Madeleine : je pense surtout qu’ils ont peur de leur différence et de se dissocier de la « compacte majorité », ce qui les conduit à en rajouter des louches pour « se blanchir » … quitte à enfoncer encore plus « les leurs » pour donner des gages.
On retrouve le même phénomène chez certains « conversos » à l’époque de l’Inquisition, qui furent les pires persécuteurs de leurs « frères », comme par exemple le tristement célèbre Torquemada qui était ce qu’on appelait à l’époque un « nouveau chrétien » devenu frère dominicain.
La caractéristique, principale de ces pervers est me semble-t-il le besoin « d’être dans la foule » en somme le contraire des agoraphobes! Ce sont des gens qui veulent être dans la HORDE qui peut leur apporter des « victoires » que nous considérons normalement comme minables,déshonorantes et viles mais qui pour des ratés,des faibles sont probablement considérées comme des victoires quand même et comme ils s’adorent eux mêmes ils ont besoin de…SE VOIR EN VAINQUEURS. Le sens de vainqueurs de merde ne leur traverse pas l’esprit mais seulement celui de vainqueurs. Il y a bien des gens qui frappent les femmes,les enfants et même les bébés!!!Cela semlble leur donner un sentiment de supériorité et l’idée que battre un bébé n’a rien de supérieur ne doit pas leur traverser l’esprit sinon ils ne le feraient pas.
Plus que la « haine de soi », j’appelle le phénomène analysé le « Donisme » d’après le nom de Nicolas Donin dont l’histoire permet de mieux approcher ces individus qu’en d’autres temps on aurait appelés renégats ou relaps: http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Donin.
Depuis la sortie d’Egypte, il y a cette tendance au sein du peuple juif de retourner en Egypte, de s’assimiler, de trouver que les fardeaux de l’Histoire et de la Religion sont trop lourds, et réalisant qu’ils ne pourront être que de médiocres juifs (intellectuellement limités ou pas intéressés) ils préfèrent tenter la carte d’être « écoutés » dans le monde non-juif et ainsi, ils choisissent entre être personne chez les juifs ou être ( apparemment) quelqu’un chez les non-juifs.
Ainsi au Moyen-âge, ce sont des convertis qui vont être les plus virulents opposants des Rabbins dans les disputations. Les tristes sires cités dans l’article jouent exactement ce rôle, ils ont choisi une bien médiocre représentativité qu’ils payent du prix fort de l’abandon de leur identité.
Un Shlomo Sand a poussé le bouchon le plus loin possible en affirmant « comment j’ai cessé d’être juif! » Au moyen âge l’alternative était simple, on devenait chrétien. Aujourd’hui c’est plus compliqué, on peut devenir trotskyste sans que cela apparaisse comme une conversion. Mais ne nous y trompons pas, ces tristes sires, dans un proche avenir se convertiront à l’islam, et certains deviendront Jihadistes.
Remarque intéressante à laquelle j’avais pensé, en d’autres termes. On pourrait aussi citer le cas des « yevsektsie’s ». Mais cela aurait rallongé cet article déjà long.
Voir par ailleurs : http://annawatch.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/05/09/66dc05624b1a0c959caa6bab52ac7701.html
Il faut comprendre, qu’ils ont fait des études pour réussir chez les antisémites, ainsi, ils pensent se soustraire « au lourd fardeau » qui pèse sur la communauté juive et plus particulièrement sur Israël.
Je ne suis pas juif, mais à part quelques quelques lourdeurs et complications archaïques de la religion juive, je me sens solidaire du peuple juif, pour sa survie, et pour tout ce qui apporte tant que pays à la science etc.
Les renégats, même ministres, n’auront pas la joie ni le bonheur qui représente être, ne soit qu’un juif parmi les autres juifs qui construisent leur pays, (au jour le jour) dans des conditions difficiles et souvent dangereuses.
ces juifs contre les juifs peuvent donc devenir de veritables ennemis de l etat d israel et collaborer avec les islamistes ….il est donc parfaitement incomprehensible que l etat d israel n agisse pas contre eux …ils doivent etre bannis et meme pour certains eliminès …tuès comme ils le meritent ..et croyez moi les autres seront beaucpup plus prudents …..
J’ai eu envie de relire un superbe article de 2010 , « La tyrannie des « bien-pensants » : Une imposture qui dure »
http://annawatch.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/05/09/66dc05624b1a0c959caa6bab52ac7701.html de Claude Salomon Lagrange.
J’ai ensuite cherché et trouvé cet article plus récent, impressionnant tant par sa clarté que sa pertinence clinique. Comme c’est suggéré à la fin on peut extrapoler vers d’autres formes plus « universelles ». Le pervers narcissique est un individu à fuir absolument de toute façon.
Merci Claude Salomon Lagrange, c’est magistral !