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Les guerres contre les Juifs et l’arme du langage meurtrier, par Claude Salomon LAGRANGE


Les guerres contre les Juifs et l’arme du langage meurtrier, par Claude Salomon LAGRANGE

Depuis les temps anciens, des esprits obscurs ont toujours eu recours à des accusations mensongères pour nuire aux communautés juives dans le monde, tels que l’empoisonnement de puits, les meurtres rituels, les profanations d’hosties, et autres complots. Autant d’émanations de délires antijuifs.

Aujourd’hui, dans les sociétés dites « modernes » et « démocratiques », des mentalités obscures et perverses œuvrent toujours. Elles agissent librement en toute impunité contre Israël et les Juifs pour mener leurs campagnes malfaisantes qui n’ont rien à voir avec une saine critique contre la politique de tel ou tel gouvernement israélien, mais en recourant à un langage meurtrier, calqués sur les mêmes clichés antisémites.

L’antijudaïsme masqué derrière l’anti-israélisme a mué. Actuellement, à quelques degrés de différence, il est issu de quasiment tout l’échiquier politique, depuis certaines franges de l’extrême-droite fascisante, mais aussi dans certains groupes à prétention humanitaire et faussement compassionnels, et surtout, il faut le souligner, de la gauche dans toutes ses composantes et de l’extrême-gauche toute aussi fascisante. Il a surtout élu domicile à gauche et à ses extrêmes. Aujourd’hui, il n’est plus nécessaire d’être d’extrême-droite pour être antisémite, car être « progressiste » dans notre époque perverse consiste à haïr l’État juif et à militer en vue de son éradication en se parant des plumes d’apparence humaniste et progressiste pour abuser l’opinion publique.

Fascisme noir, fascisme rouge et fascislamisme ont ainsi opéré leur jonction dans leur haine commune d’Israël et des Juifs, et plus largement de la civilisation occidentale.

Depuis une cinquantaine d’années, a été inventée la « cause palestinienne » qui constitue un substitut au défunt prolétariat qui fut longtemps mythifié et sacralisé par les gauches comme « La » cause du « peuple-christique ».

C’est ainsi que le « palestinisme » sert à ses sectateurs de « blanchiment » de la haine millénaire contre les Juifs. Le prétendu soutien aux arabes-palestiniens agit en réalité comme la potence soutient la corde qui attend le pendu : Israël.

Tout comme le peuple juif fut chargé pendant des siècles de l’accusation de « peuple déicide », dans un même délire collectif meurtrier est projeté sur l’Etat d’Israël en tant que « Juif des nations », l’accusation de « peuple palestinocide ».

Est-ce à dire qu’il n’existe pas une population arabe palestinienne qui souffre du sous-développement et qui est martyrisée par ses propres leaders, du Hamas, du Jihad islamique et du Fatah qui l’utilisent comme instrument de guerre contre Israël, tout en s’enrichissant honteusement avec les milliards des aides internationales qui sont détournées ?

Les leaders des armées jihadistes à Gaza, comme l’affirme sur Al Aqsa TV (chaîne officielle du Hamas) le porte-parole du Hamas Sami Abu Zuhri, sont les seuls responsables des « boucliers humains » (1) lorsqu’ils appellent la population gazaouie à se positionner dans des mosquées, des hôpitaux et des écoles pour tirer sur Israël et pour protéger les cibles terroristes des réactions de Tsahal en sacrifiant autant de civils, de femmes, d’enfants et de nourrissons et pour permettre à des journalistes complices de témoigner contre Israël.

Cette même population arabe palestinienne qui a longtemps été mercenérisée par les Etats arabes pour faire diversion à leur incurie (et dont on voit aujourd’hui à quel point ils s’en contre-fichent) en vue de tenter d’éradiquer le peuple d’Israël, est aujourd’hui recyclée pour être instrumentalisée par toutes les gauches déviantes. Erigée au rang de « cause », pour autant il n’est aucunement question pour elles de chercher à libérer cette population du joug de ses leaders barbares. Nous mesurons-là toute l’hypocrisie de ces fausses « belles âmes » à l’indignation sélective et des politiques qui restent indifférents face aux centaines de milliers de victimes en Syrie, en Irak, en Libye, au Mali, en Centre-Afrique et partout ailleurs où sévit l’islamisme.

Bien évidemment que cette population arabe palestinienne doit-être prioritairement affranchie de cette fonction instrumentale que lui font encore exercer les régimes arabo-musulmans et les prétendus défenseurs des « damnés de la terre » qui ne font qu’assouvir leur subjugation de la violence terroriste et leurs besoins macrophages en se nourrissant des malheurs des autres !

En vérité, nous sommes toujours en présence de la même « pathologie absolue », la même perversion totale, mutante selon les époques, évoluant entre rémissions et résurgences. Qu’on la nomme « antisémitisme » ou « antisionisme », il s’agit d’un même mal qui s’est installé dans nos sociétés modernes, évoluant dans un bric-à-brac idéologique, dans une forme de perversion banalisée tenant une rhétorique à connotation progressiste.

Le vrai visage du mal consiste aujourd’hui à confondre le mal avec le bien pour prendre le parti du mal ; pour faire croire que le mal est le bien en insinuant la confusion dans l’ordre des valeurs. C’est ce qui en toutes choses caractérise notre époque perverse.

* Conséquences de la Propagande mensongère

La Troisième guerre de Gaza semble arriver à son terme, et nous pouvons déjà formuler quelques réflexions.

Des modes de pensée pervers ont infiltrés les médias depuis des décennies pour imposer leurs schémas de pensée dans tous les domaines sociétaux, pour manipuler les individus par l’usage de la propagande qui agit comme un appareil de contrainte pernicieux sur les esprits.

A chaque conflit qui oppose les arabo-musulmans à l’Etat juif, on pourrait avoir le sentiment que les propagandistes palestinophiles et les médias qui leur sont acquis ne peuvent pas faire pire en matière de propagande mensongère. Pourtant, à chaque nouveau conflit, ils trouvent de nouvelles ressources puisées dans leur haine d’Israël.

De manière générale, l’arrogance, le cynisme et la toute-puissance de la majorité des médias qui se comportent comme une caste d’intouchables et incritiquables, ainsi que l’arrogance et le cynisme de certains hommes politiques (en France, pour ne citer que Laurent Fabius ou Dominique Marie François René Galouzeau de Villepin) atteignent des sommets affligeants dans l’hostilité anti-israélienne où, quoique fasse Israël, Israël est coupable de se défendre. On assiste donc à chaque fois à mieux que pire.

Ces phénomènes pervers se développent au cœur de la « Vieille Europe », en France en particulier, où subsiste une tourbe fertile à la manifestation d’un antisémitisme basal, purulent selon les circonstances, qui se concrétise dans des passages à l’acte commis isolément ou collectivement contre des citoyens de confession juive : Dans leur intégrité morale, dans leurs participations symboliques et culturelles et contre leurs idées de valeur, dans leurs possessions et leurs biens matériels, ceci visant à les humilier, à les calomnier, les stigmatiser, à les contraindre, à les intimider et à les menacer, à les agresser, à les assassiner (Ilan Halimi, Sébastien Sellam, massacres de Toulouse et de Bruxelles).

De même que nous avons assisté à des éruptions à potentialité pogromiste dans Paris et ses banlieues, comme à Bruxelles cet été 2014, du fait des nouvelles « sections d’assaut » islamisées, encadrées par les sections trotskistes, néostaliniennes, par la gauche socialiste et les Verts, pour s’en prendre à des lieux de culte juifs, piller des commerces tenus par des Juifs et lyncher des individus « d’apparence juive ».

Dans certaines villes d’Europe et en France en particulier, les citoyens juifs sont contraints de vivre en « liberté restreinte et surveillée » (ce qui est aussi de plus en plus vrai pour les français de « souche » qui subissent l’islamisation de leurs pays). Leurs lieux de culte doivent être protégés par les forces de l’ordre et par les fidèles eux-mêmes contre les nervis « pro-palestiniens », de même que leurs établissements scolaires, leurs édifices culturels. Leursdéplacements sont limités afin qu’ils soient protégés du « jihad progressiste » qui sévit désormais en France et en Europe.

A quand la restauration des ghettos pour isoler les Juifs du reste de leurs concitoyens ?!

D’un point de vue de la morale, ce qui se passe est désastreux. Cela n’augure rien de bon pour la France et l’Europe en général, tant du fait de l’existence de ce phénomène, qu’à cause de la passivité générale et de ce que les tenants du politiquement cynique parviennent à imposer leur joug sur les consciences.

Pour se rendre compte de l’ampleur de la propagande mensongère contre l’Etat juif, il faut, en France, suivre les discours des « pousses au crime » repris dans et par les médias français (à quelques très rares exceptions) dans la couverture des guerres qui sont imposées à Israël, sur BFMTV, France2, France3, i-Télé, TF1, etc., sans oublier des chaînes étrangères. Il faut aussi lire Le Monde, Libération, Médiapart, Le Figaro, Le Nouvel Observateur, l’Humanité incurablement, sans oublier l’AFP bien entendu, etc., et encore ailleurs en Europe, sur lesquels cette idéologie perverse exerce son magistère.

S’il fallait consigner des exemples de cette propagande pernicieuse, il y aurait de quoi rédiger des ouvrages entiers, même si très marginalement, le tumulte de la guerre étant retombé, des journalistes tentent de dire ce qui s’est passé en vérité (2). Mais selon l’adage goebbelsien, « calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose.

Les médias sont ainsi co-responsables de l’information qu’ils diffusent et de leurs conséquences au niveau des comportements du public.La nocivité de cette propagande mensongère se mesure à son potentiel d’incitation à agir et à faire réagir dans le sens de la haine d’Israël et des Juifs. Cela se passe dans des sociétés en crise, avec des gouvernements européens dhimmitisés, mus par de seules considérations mercantiles dans leurs rapports d’argent avec le monde arabo-musulman, s’avérant impuissants à réprimer les exactions sur leur territoire, quand ils ne les encouragent pas, plus ou moins ouvertement, comme en France.

Ce mode de pensée opère par l’endoctrinement, par la propagande et les mensonges grossiers : « Plus c’est gros et plus ça passe », en s’adressant aux émotions primaires, en insinuant par tous les moyens le doute dans l’opinion publique.

Pour y parvenir, tout est affaire de connivences entre médias et politiques qui se chargent de faire comme si le mensonge était la vérité pour façonner une certaine perception de la réalité, pour impliquer le citoyen dans une sorte de complicité forcée, en agissant comme des faux témoins pour entretenir l’irréalité et la fausseté.

Ne pouvant transformer la réalité, cette idéologie borderline agit sur les mots, les signes et les symboles, comme une « novlangue », afin de manipuler les esprits. Le système démocratique, dès lors qu’il est perverti, laisse place en son sein à autre chose qu’une « parole démocratique » qui agit comme un poison pour la démocratie et ouvre la place à la barbarie. C’est pourquoi la désinformation est une forme de négationnisme et un totalitarisme porteur de pulsions destructrices.

Plus d’une fois, en regardant une chaîne de télévision, en écoutant une radio ou en lisant un média écrit, je me suis dit qu’un individu, qui n’aurait pas la possibilité par sa culture, en accédant à d’autres rares médias plus honnêtes, voire en étant sur le lieu du conflit, ne pourrait que prendre pour argent comptant en se laissant piéger par ce qui lui est imposé pour finir par éprouver des ressentiments à l’encontre de l’Etat juif.

C’est que l’on désigne sous le terme d’« inférence arbitraire », ou « choix de préférence », c’est-à-dire que ces individus et ces médias ne voient et n’entendent que ce qu’ils veulent voir et entendre ce qui vient renforcer des a priori négatifs. C’est ainsi que beaucoup de faiseurs d’opinion font le choix de s’adresser aux préjugés primaires du public en faisant passer pour des faits réels des contenus qui satisfont leurs idéologies dérisoires.

Parviendrait-on à leur produire la preuve irréfutable de la fausseté de certaines informations ou de certains montages filmés, qu’ils rétorquent par le renforcement de leurs mensonges, ou par le cynisme (l’exemple flagrant est celui de « l’affaire Mohammed al-Durah », ce faux promu par A2 et Charles Enderlin).

C’est aussi ce que l’on peut par ailleurs abondamment observer sur les forums des grands médias écrits ou télévisuels qui censurent systématiquement toute opinion contradictoire qui ne va pas dans le sens de la haine d’Israël déversée à flots continus, confondue aujourd’hui ouvertement avec la haine des Juifs.

* Désinformation et perversion

Ce système de pensée recourant à une propagande mensongère peut-être qualifié de pervers au sens où il utilise la plupart des processus que l’on retrouve en psychopathologie comme spécifiques de la perversion : Absence de moralité ; refus de savoir, déni ou réinterprétation de la réalité en mobilisant toute l’énergie négative pour contraindre le plus grand monde à être complice de sa vision des choses et de transformer les conséquences néfastes de ses actes en un objet de jouissance.

La perversion consiste aussi à faire croire que tout s’équivaut, que tout est relatif, en inversant radicalement les valeurs : L’agresseur devient victime, la victime devient coupable, l’intolérable devient acceptable en tentant d’imposer leur vision des choses comme la nouvelle norme, en tentant de faire plier l’histoire et en subordonnant les faits à leur conception dogmatique du monde.

D’où la question : Qui instruit les journalistes qui prétendent informer le public ?

* Mécanismes de la désinformation

Le terme de « désinformation » qualifie ce qui tient à la fois de l’ignorance, de la manipulation, de l’intoxication, de la tromperie, de la propagande, de la mauvaise foi dans le traitement de l’information.

Dans cette nouvelle guerre jihadiste qui n’est que l’énième épisode du conflit permanent que mène l’islam impérialiste contre l’Etat des Juifs (et faut-il le rappeler, contre le monde occidental également !), nous constatons une fois encore une attitude délibérée de manipulation de l’information par certains médias occidentaux.

Le traitement informationnel qui consiste à minimiser ou à exagérer, à déformer, à brouiller, à falsifier, à travestir, à inventer, à occulter ou à substituer, à inverser, à généraliser, à amalgamer, à réviser, à nier ou à refuser de considérer certains faits dès qu’il s’agit de nuire à Israël, conditionne l’opinion publique, la conduit dans l’erreur, l’égare dans son jugement des événements et la prive de sa liberté de conscience et renforce certaines franges du public dans ses préjugés anti-juifs.

Une majorité des médias de la presse écrite, radiophonique et télévisuelle, auxquels s’ajoutent certaines chaînes câblées émettant de pays arabes, certains sites islamo-révisionnistes sévissant sur le Web, constituent une coalition pour condamner systématiquement Israël, ainsi que les Juifs diasporiques qui lui sont solidaires dans une même communauté de destin.

* Les catégories de la manipulation médiatique

Pour ceux qui font montrent de complaisance avec la barbarie fascislamiste à l’œuvre à Gaza, comme en Syrie ou en Irak, la guerre sur le terrain est relayée par la guerre dans les médias. Elle consiste en l’usage offensif de l’information et de la désinformation, et de l’occupation systématique des systèmes d’information pour atteindre l’image internationale d’Israël et son moral.

Un véritable bréviaire d’expressions « antisionistes » s’est constitué au fils des années par les ennemis arabo musulmans d’Israël et leurs complices qui ont acquis un « savoir-faire » en matière de propagande héritée de Goebbels et l’idéologie soviétique. Parmi les différents procédés visant à confondre l’opinion publique et à toucher les Juifs au plus profond de leurs valeurs, nous relevons quelques-uns des termes abjects pour leur qualité d’appui et leur particularité à receler dans un même message différents procédés manipulatoires : Les dénonciations unilatérales ; les gonflements hyperboliques des enjeux ; l’exagération et à la déformation systématique des faits, le brouillage de la limite qui sépare le vrai du faux ; le recours à de fausses symétries ; la diabolisation ou la déshumanisation d’Israël quand ce n’est pas sa « nazification » ; faire passer Israël comme tueur d’enfants et de femmes sans défense ; la polarisation et la présentation binaire de la réalité (les colons israéliens/les colonisés « palestiniens », les bourreaux israéliens/les victimes « palestiniennes », la « résistance « palestinienne »/l’agression israélienne, etc.) ; la discréditation systématique de l’argumentation israélienne ; Israël « Etat terroriste », « Etat d’apartheid » ; accusations sans fondements et jamais démontrées d’atrocités, de crimes de guerre ou contre l’humanité, de massacres,  d’actes de barbarie  et, comble de l’ignominie, de génocide et d’holocauste ; suspicion systématique sur les intentions d’Israël, accusations d’expansionnisme pour établir le « Grand Israël », etc. ; et recours à toute une fantasmagorie en vue de délégitimer Israël dans ses possessions en rebaptisant Jérusalem par « Al Qods », le « Mont du Temple » par « l’Esplanade des mosquées », la Judée-Samarie par la « Cisjordanie » qu’ânonnent les idiots inutiles, etc.

Le fait d’asséner de fausses évidences, des mensonges, de distordre les événements, de faire plier la réalité à leur conception du monde et de maltraiter la vérité est devenu pour beaucoup, comme une seconde nature : à « l’information informante », certains médias pratiquent une « désinformation militante ». Le but étant de vouer Israël et les Juifs à l’exécration absolue.

Cet autre front dans les médias constitue une force de frappe efficace par ses effets et son étendue, ayant pour but de péjorer, diaboliser, délégitimer, porter atteinte à l’image d’Israël et inciter à la haine des Juifs en général. Au point que le public consommateur d’informations ne réalise plus qu’il voit avec des yeux qui ne sont pas les siens, qu’il utilise des mots qui ne sont pas les siens et croit penser avec des concepts qui lui sont étrangers. Le public est sous influence.

C’est en cela que la manipulation médiatique est redoutable dans ses conséquences et est difficile à contrer compte tenu d’une part, de sa force d’impact, et d’autre part, du fait qu’une grande partie de la population n’est pas en mesure d’avoir un regard critique sur ce qui lui est proposé. Car pour beaucoup de gens, tout ce qui est écrit dans la presse, tout ce qui est dit à la radio et tout ce qui est montré à la télévision, revêt une valeur de quasi-vérité que l’on ne peut remettre en cause facilement. Développer un sens critique et une capacité de discernement face aux contenus d’information véhiculés par les médias, implique que le public dispose de connaissances sur le sujet, et puisse avoir les moyens d’accéder à d’autres sources d’informations contradictoires ou complémentaires. Ce qui est souvent très loin d’être le cas.

C’est parce que les Juifs se souviennent des désastres passés et récents, qu’ils appréhendent peut-être plus intuitivement que d’autres le processus en cours.

Ce qui se passe sous nos yeux devrait interpeller le monde civilisé qui devrait se sentir davantage concerné par le fait qu’Israël, une fois encore dans l’histoire, se retrouve en première ligne à devoir faire face à un nouveau péril qui annonce des déconvenues plus graves encore et qui n’impliqueront pas seulement les Juifs, mais l’Europe encore libre, si l’on tarde à réagir. A moins que l’Europe ait à nouveau quelques « Munich » en réserve et se fiche comme d’une guigne de son destin.

Comme le pensait le philosophe Jacques Maritain, nous ne devons pas perdre de vue que ce zèle amer contre Israël prendra, inéluctablement s’il devait se poursuivre, la forme d’un zèle encore plus amer contre l’Occident et ses valeurs, auxquels Israël leur est consubstantiellement lié. Le Juif, comme de coutume, ne jouant que la fonction de fusible.

Claude Salomon LAGRANGE pour Europe-Israël.

  1. http://www.europe-israel.org/2014/08/un-manuel-du-hamas-trouve-a-gaza-explique-les-avantages-des-boucliers-humains/
  2. http://www.france24.com/fr/20140805-exclusif-reportage-hamas-roquette-gaza-israel-video-site-lancement/




Psychosociologue, consultant sur les questions de conflits, crises, violences et débriefing dans tous les secteurs où ces problèmes se posent.



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  • One thought on “Les guerres contre les Juifs et l’arme du langage meurtrier, par Claude Salomon LAGRANGE

    1. Cat Ola Hadacha

      remarquable de justesse et d’erudition…Je suis confondue d’admiration. Mais, emouna, fatalisme ou que sais-je, je ne suis pas autrement perturbee par ces ignominies contre notre peuple. Nous avons vaincu les Romains, les Babyloniens, les Perses et une foultitudes d’autres peuples et nous nous en sortirons encore, esperons sans trop de casse. C’est pour l’Europe que le pire est a craindre, cette Europe criminelle, qui loin de se repentir, recommence… Elle est en grand danger d’etre islamisee et livree a la guerre civile. Me semble t-il.

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