Image à la Une : Jésus Christ par Rembrandt.
- La langue de Jésus : Question historique ou enjeu politique ?
La récupération de la figure de Jésus (de son vrai nom hébreu Yeshoua’) est un des coups de boutoirs de la propagande palestiniste afin de saper la légitimité d’Israël, en tant qu’Etat hébreu. Cette propagande qui a des ramifications de par le monde, y compris occidental, a introduit insidieusement l’allégation que Jésus parlait, non pas l’hébreu mais l’araméen (à quand l’arabe ?!), puisque « l’hébreu était déjà une langue morte à l’époque de Jésus ».
Cette allégation est devenue, depuis sa vulgarisation dans le film de Mel Gibson, une sorte de « vérité » ex machina reprise par tous, y compris par les Juifs de Diaspora ou les Israéliens eux-mêmes dont la naïveté idéologique ne permet pas de détecter l’intention propagandiste sous chaque allégation palestiniste.
Or la propagation de ce mythe, qui ne résiste pourtant à aucune étude historique et étymologique sérieuse, a un but bien délibéré : s’accaparer la figure prestigieuse de Jésus à des fins politiques.
Par le biais d’une analyse historique et étymologique, le propos de cet article est de réfuter l’allégation (pseudo innocente et objective) selon laquelle la langue de Jésus était exclusivement l’araméen. Il est aussi de révéler – à part le substrat linguistique par lequel les différents rédacteurs des Evangiles canoniques ont initialement rédigé leurs textes -, l’usage que faisait Jésus de l’hébreu dans son parler courant et surtout dans quelle langue spécifique a-t-il dispensé à ses disciples son enseignement, donc son message et sa « Bonne Nouvelle » ?
- LES LANGUES Á L ’EPOQUE DE JESUS
Á l’époque de Jésus, période de crise, politique, spirituelle, et sociale, quatre langues se « côtoyaient » en terre d’Israël (Judée, Pérée, Samarie, Galilée, Golan). Les voici, selon leur ordre chronologique : l’hébreu, l’araméen, le grec et le latin.
Choisir de s’exprimer dans une de ces langues plutôt que dans l’autre était forcément une façon de se positionner face à l’occupant romain.
– Le latin était en effet la langue du nouvel envahisseur.
L’administration romaine, qui se mit rapidement en place, faisait naturellement usage de sa langue latine. Cette dernière était probablement parlée, ou tout du moins comprise, par les hauts fonctionnaires judéens et des hautes instances de Jérusalem (comme le Sanhédrin).
En revanche, il est douteux qu’en si peu de temps (une ou deux générations), le latin ait pu pénétrer dans les couches les plus défavorisées de la population hébreue indigène. En Galilée particulièrement, province reculée et fief de la plus farouche résistance anti-romaine, le latin exécré n’avait pas « droit de cité ».
En effet, les patriotes hébreux (francs-tireurs sicaires, rebelles zélotes et autres « ultras »), se chargeaient à coup d’embuscades et guet-apens, d’interdire aux légions romaines toute ingérence dans leur vie. Or, faut-il le rappeler, les surnoms des premiers compagnons de Jésus, laissent penser qu’ils se recrutaient parmi ces « ultras » (ainsi « Simon le roc », « Simon le zélote », « Judah le glaive » ou encore « Jacob l’éclair »). D’autant plus que ces disciples, campagnards bourrus et modestes pêcheurs, étaient, selon les Actes des Apôtres (4, 13), des gens peu lettrés.
Par quel miracle, auraient t-ils su manier le latin aussi bien que l’hameçon ou la faucille ?! Jésus sortait-il du lot ? Serait-ce sa connaissance du latin qui impressionna ses disciples et lui octroya son charisme ? On a du mal à le croire.
Ce qui, lors du Sermon sur la Montagne (Matthieu, 7, 28) séduisit Simon, Jean, ou André ainsi que tous les villageois de la contrée, était sa connaissance de la Torah et des Livres des Prophètes, sa façon directe et populaire d’en déduire une éthique et un comportement social (à la différence des méandres de l’exégèse pharisienne), et surtout sa prise de position en faveur des pauvres, des indigents et des opprimés.
Cela n’a pas empêché Jean-Claude Barreau (Biographie de Jésus. Paris, Edition Plon, 1993. p 29) d’affirmer que Jésus n’a pas eu besoin de traducteur lors de sa discussion philosophique, quasi précieuse, avec Pilate le préfet romain de Judée. Or cette célèbre scène (Jean 23, 33-38) est justement une des rares à faire l’unanimité parmi les chercheurs modernes qui la considèrent tous comme non–historique, voyant mal Jésus converser en latin avec Pilate ! L’unique rapport que pouvait avoir à cette époque le fils d’un modeste charpentier galiléen avec « l’administration » romaine, était lors de la levée forcée des impôts. La trique et le son de la monnaie étaient, entre les percepteurs et les villageois galiléens, plus courantes que de virtuelles discussions existentielles sur la rédemption de l’humanité.
– Le grec fit son intrusion brutale en Israël cent cinquante ans avant le latin, avec les conquêtes d’Alexandre de Macédoine.
Les livres des Macchabbées relatent la guerre d’indépendance et de libération que mena victorieusement le peuple d’Israël contre Antiochus, un des successeurs d’Alexandre. A la différence cependant du latin, qui fut toujours identifié comme la langue de l’oppresseur, la traduction de la Bible en grec (« La Septante » ) octroya à la langue de l’envahisseur ses lettres de noblesse parmi « l’intelligensia » et les classes dirigeantes judéennes.
Il était de bon ton de converser en grec pour se démarquer de la plèbe qui était encore fidèle à l’hébreu. Presque tous les dirigeants judéens adoptèrent ainsi, à côté de leurs prénoms hébreux, des noms propres tels que « Aristobule », « Hyrcan », « Antigone » etc… Et même Alexandre ! (voir les deux noms du roi hasmonéen : Alexandre Yanaï.
Des dizaines de mots grecs ont ainsi pénétré dans le vocabulaire hébreu, à tel point qu’aujourd’hui les Israéliens sont persuadés que « Sanhédrin » ou « Guématria » sont du pur hébreu alors qu’ils sont d’origine grecs (les chefs Macchabées doivent, c’est le cas de le dire, se retourner dans leurs tombes !).
Nonobstant un succès indéniable dans la Diaspora juive, le grec ne put cependant, à l’époque de Jésus, se répandre parmi les couches populaires indigènes. La syntaxe grecque, étant très différente de l’hébreu ou de l’araméen, les ruraux de Galilée devaient « s’y cassaient les dents » ( à la différence des aristocrates et des citadins de Jérusalem, rompus depuis longtemps à l’emploi du persan – classé avec le grec parmi les langues dites indo-européennes ). Il faut également imputer le « rejet » des masses au grec à une cause politique : l’amalgame que la conscience hébraïque collective faisait entre le grec, langue devenue quasi officielle dans l’Empire Romain en Orient, et le latin exécré. Seuls quelques noms propres grecs mais latinisés furent adoptés, sans doute grâce à leur résonance hébraïque Dans les Evangiles par exemple, certains disciples de Jésus avaient des noms grecs : « Bar Talmaï », parce qu’il calquait à l’hébreu « Telem », ou « Andraï » parce qu’il traduisait « ishaï », un nom hébreu très prisé qui signifiait « don » mais était entendu comme « homme ».
Paysage des bords de la mer de Galilée – Lac Tibériade
– L’araméen bénéficie d’un a priori. Admise par nombre de chercheurs comme la seule langue courante au temps de Jésus, elle aurait été une sorte de « lingua franca de l’Asie Mineure sémitique » (sic !).
Il est évident que les Evangiles – bien qu’ils ne nous soient parvenus qu’en Grec -, sont truffés de mots et d’expressions en langue araméenne tels que Abba (= Père), Bar (=Fils), Talitha qumi (= Fillette, lève-toi) etc… Et il est aussi évident que Jésus et ses disciples savaient très bien l’araméen, langue proche de l’hébreu.
Mais cet a priori fait cependant fi de certaines considérations idéologiques, politiques et linguistiques cruciales :
L’araméen était lui aussi une langue d’occupant. On pourrait même dire, la langue d’un double occupant. Celle de l’occupant extérieur araméen puis assyro-babylonien qui, six siècles environ avant Jésus, avait détruit les royaumes d’Israël et de Judée. Mais aussi la langue d’un « occupant intérieur » : le judaïsme pharisien.
Les adeptes du judaïsme pharisien, ces émigrés de Babylone, ces nouveaux-venus aux yeux des hébreux autochtones, méprisaient les samaritains et les galiléens, à qui ils accolèrent le sobriquet de « cuthéen », de « culs-terreux » (= « bour ve am haaretz ») de « phénicien », de « cananéen » etc… Ils voyaient dans leur patoi hébreu, qu’ils comprenaient mal d’ailleurs à cause d’une différence de prononciation et d’accentuation entre leur hébreu biblique fossilisé et le « charabia » samarito-galiléen, la preuve de la supériorité de leur culture judéo-babylonienne.
Le fossé s’élargit d’autant plus que le judaïsme babylonien changea même la calligraphie des lettres hébraïques et adopta ce qu’il est d’usage de nommer » écriture carrée » par opposition à « l’écriture saccadée » originelle de l’hébreu.
Tout patriote hébreu (y compris Jésus et ses compagnons) était donc loin de considérer l’araméen comme sa langue maternelle chérie. Et bien qu’ils l’employaient couramment, ces hébreux galiléens savaient, « sentaient », qu’elle n’était pas la leur.
S’il nous est permis de faire un parallèle avec la situation actuelle en Algérie, nous dirions qu’un « kabyle » qui revendique son berbérisme, ne considèrera jamais l’arabe comme sa langue. Tout en parlant parfaitement l’arabe, un Amazigh autochtone cherchera toujours la moindre occasion pour « placer son mot » en langue berbère, si possible et souvent par défi, justement lorsqu’un arabophone se trouve dans les parages. De plus, on sait aujourd’hui, de par nombreuses découvertes archéologiques, que les Samaritains n’ont jamais cessé d’utiliser l’hébreu comme langue vivante et pas seulement liturgique. Or Jésus le galiléen était bien proche (au moins géographiquement) de ses voisins samaritains (voir dans les Evangiles « La parabole du bon samaritain », ou « La femme samaritaine » et ses nombreuses rencontres avec eux). Quelle était donc cette frontière invisible qui faisait qu’un village samaritain parlait l’hébreu, et qu’un village galiléen situé à deux pas parlait uniquement l’araméen ? Absurde !
Le problème est donc plus épineux qu’il ne paraissait de prime abord, et l’araméen n’est pas ce franc-parler pittoresque et inoffensif que l’on a bien voulu mettre dans la bouche de Jésus.
– L’hébreu était, originellement, la langue indigène de la contrée allant du Nil à
l’Euphrate. L’archéologie a prouvé que ce que l’on appelle le paléo-hébreu (nommé aussi proto-cananéen) date d’au moins cinq millénaires et qu’il englobait tous les « hébraïsants » : Israéliens et Judéens, Cananéens et Phéniciens (puis Carthaginois), Iduméens et Midianites, Moabites et Amonites, bref tous ses habitants autochtones.
Á chaque fois que ces peuplades ont eu à subir le joug d’un occupant étranger, leur première réaction fut de se raccrocher à leur langue hébraïque, comme à une bouée de sauvetage identitaire.
Mais cette langue « nord ouest sémitique », selon la classification traditionnelle (mais peu scientifique), avait une proche « cousine » : L’araméen. le Père Marcel Jousse, en 1930 déjà, entrevoyait que derrière le « koïné », le grec populaire des Evangiles, se cachait un originel « sémitique » qu’il croyait être l’araméen.
Pourquoi l’araméen et non pas l’hébreu ? Sans doute parce que depuis le 16ème siècle, l’opinion générale supposait que l’hébreu était, déjà au temps de Jésus, une « langue morte » en Israël. En dépit de son anachronisme, cette assertion eut la vie dure…jusqu’à la découverte des manuscrits de la Mer Morte, dans la seconde moitié du XXème siècle, qui a relégué cette « évidence » au statut de fable pieuse.
Mais c’est surtout depuis les années 1980-90, avec les travaux de L’Abbé Jean Carmignac « La Naissance des Evangiles Synoptiques », et davantage avec « Le Christ Hébreu » de Claude Tresmontant, que l’on sait que « ce grec populaire » est en fait une « langue calque », un mot à mot à partir non pas de l’araméen mais de… l’hébreu !
Dans son ouvrage (« Le Christ Hébreu ». Edition Albin Michel. Paris. 1992), Tresmontant fait un examen minitieux, verset après verset, des textes évangéliques, et à chaque fois il trouve l’hébreu sous le calque grec.
Certains arguments lui ont été opposés : le fait que dans les Evangiles, la Bible est citée d’après la « Septante », cette traduction grecque en usage chez les Hébreux hellénophones. Et donc que les « hébraïsmes » des Evangiles ne prouvent pas forcément l’existence d’un substrat hébreu, puisque les auteurs des Evangiles pouvaient avoir retenu et copié des expressions hébraïsées de la Septante.
Selon Tresmontant, cette argutie ne tient pas compte du constat que la langue grecque des « Septante » était de qualité bien supérieure à celle des Evangiles. De plus, les « citations » des Evangiles ne sont pas fidèles, loin de là, à la traduction des « Septante » (pas plus qu’à la Pshitata, la traduction de la Bible en araméen).
De plus ni le grec et ni l’araméen ne peuvent expliquer clairement les paroles, les loggias et les paraboles (donc toute la pensée !) de Jésus. Ces deux langues (le grec évidemment plus que l’araméen) appauvrissent au contraire et même trahissent l’enseignement de Jésus en hébreu, qui était non seulement la langue écrite des « Saintes Ecritures », mais également une langue encore parlée.
Néanmoins, si Tresmontant ne se prive pas, à juste titre, d’égratigner ses collègues, spécialistes du Nouveau Testament grec « qui ne savent pas trois mots d’hébreu », sa démonstration pour réfuter ceux qui privilégient l’araméen au détriment de l’hébreu est moins mordante. Pourquoi ? Est-ce, comme le dit Lionel Rocheman (Jésus. Enigmes et Polémiques. Grancher. 2000. p 158) parce que « masqué par une langue calque, discriminer l’hébreu d’un araméen sous-jacent n’est pas chose aisée » ?!
Mais alors, serait-ce tout simplement que le grec des Evangiles serait une double traduction ?! Celle d’une traduction à partir d’un texte araméen lui-même pris d’un texte originel en hébreu ?!! C’est ce que nous allons nous attacher à prouver.
- METHODE DE RECHERCHE
Pour justement distinguer ces deux langues proches, l’hébreu et l’araméen, la méthode proposée est de sélectionner des dictons, des adages, des paraboles, et pourquoi pas des jeux de mots et des calembours, prêtés à Jésus, dans les Evangiles.
Ce choix, qui peut paraître arbitraire, découle cependant d’un certain bon-sens commun : Le cachet d’authenticité de ce qui est convenu d’appeler les « loggias » de Jésus pourrait ainsi « sauter aux yeux » de tout lecteur. Ainsi lorsque, par exemple, Claude Nougaro chante « Le corbeau croâsse et moi je crois », il est évident que le français est la langue d’origine de sa chanson. Ni l’Italien, ni le Portugais et ni l’Espagnol, pourtant proches du Français, ne sauraient retransmettre toute l’ironie « nougaresque ». Non seulement ce jeu de mots est intraduisible, voire incalquable, mais le rythme même des allitérations témoigne du substrat linguistique particulier. Néanmoins, il est aussi vrai qu’un bon traducteur de cette chanson par exemple en italien, essaiera toujours de trouver des équivalences, ne serait-ce que pour conserver une partie de la « saveur » du texte originel.
Il en est de même pour les jeux de mots de Jésus qui parsèment les Evangiles. Prenons un exemple : d’après l’Evangile de Matthieu (10, 34), Jésus aurait averti ses disciples qu’il n’est point venu apporter « La paix mais l’épée ! ».
Ce jeu de mots, qui n’existe pas en grec, n’est pas qu’une heureuse coincidence : bien que « glaive » aurait été plus précis, la plupart des traductions françaises lui ont, inconsciemment, préféré « épée ». Pourquoi ? A cause du jeu de mots « paix » et « épée ». Cette entorse au texte est due non au génie propre de la langue française, mais plutôt au penchant naturel de tout traducteur de préférer une bonne homonymie à une fidélité bornée à une translation littérale et au mot à mot (« traduttore = tradittore » ?).
Et si de tout temps et dans toutes les langues, les homonymes furent privilégiés par l’étymologie populaire pour créer ses propres jeux de mots, il semble que certains idiomes et certaines époques s’y prêtent mieux que d’autres.
Les langues dites « levantines » (et l’hébreu en particulier), de part la racine tri-consonantique de presque tous leurs mots et la faculté d’interversion de l’ordre des lettres (métathèse), sont une source inépuisable d’homonymes, donc de « bons mots ».
Le Lac Tibériade – Scène biblique – 1940 – Par Mane Katz
Examinons de près quatre exemples, parmi les innombrables « bons mots » parsemés dans les Evangiles.
1. Pharisiens et excréments.
Matthieu (Chap 15) et Marc (chap 7) nous relatent une scène haute en couleurs.
Des pharisiens, très soucieux de leur pureté rituelle (leur nom signifie principalement « séparés du peuple impur »), remarquent que les compagnons de Jésus rompent le pain du repas sans auparavant avoir fait l’ablution des mains. Ils vont voir Jésus et l’accusent d’enseigner à ses disciples le dédain de la tradition des Anciens. Jésus leur répond par un verset d’Isaïe, les accusant à son tour d’hypocrisie en primant le respect méticuleux de leurs traditions au mépris de la Foi.
Et c’est alors que Jésus prononce sa fameuse sentence :
« Ce n’est pas ce qui pénètre dans la bouche qui souille l’homme mais ce qui en sort ».
Les disciples, en apercevant les pharisiens extrêmement choqués des paroles de leur Maître, lui demandent l’explication de la parabole. Jésus les sermonne: « Etes-vous vous aussi des bornés ?! Ne comprenez-vous pas que ce qui pénètre dans la bouche descend dans le ventre et s’en va comme excréments aux lieux d’aisances, tandis que les paroles mauvaises qui sortent de la bouche proviennent du cœur, et elles, elles souillent l’homme ! »
En relisant toute cette scène, aussi bien en français qu’en grec ou même en araméen, on a du mal à saisir ce qui offusque tant les pharisiens et pourquoi Jésus traite-t-il ses propres disciples de bornés ! On aura aussi énormément de mal à expliquer pourquoi la simple juxtaposition de trois mots: pharisiens-excréments-paroles, déclenche instantanément chez les auditeurs de Jésus, le sentiment d’avoir été bafoués d’une part (chez les pharisiens), et … un fou rire général d’autre part (chez ses disciples galiléens).
J’en ai fait l’expérience en retraduisant en hébreu ce paragraphe à des Israéliens hébréophones. En effet, si en français, les mots « excréments », « paroles », et « pharisiens » ne rélèvent d’aucune homonymie, en hébreu par contre, ils dérivent tous d’une racine commune P-R-SH, qui étymologiquement indique « ce qui sort », « ce qui se sépare », donc à la fois les excréments (=P-Re-SH) qui sortent de l’orifice anal, les paroles ou encore « exégèses » (= P-Ru-SH) qui sortent de l’orifice buccale, et le pharisien (= P-Ro-SH) qui sort et se sépare du peuple avec son exégèse qui fait l’amalgame entre « excrément » et « parole », anal et buccal.
Par ce « calembour », Jésus rétorque donc aux pharisiens que la véritable souillure est leur exégèse méticuleuse et rebarbative de la Torah.
Certains trouveront l’humour assez vulgaire ou de mauvais goût, d’autres penseront qu’il ne manque pas de « suc ». Mais que l’on apprécie ou non, le sens caché de la parabole n’apparaît qu’en hébreu. Et tout cet épisode aurait été beaucoup moins percutant si Jésus s’était adressé aux pharisiens en araméen, puisque dans cette langue, parole/exégèse (pishra) s’associe bien à pharisien (proushi), mais pas aux excréments (mohraot).
2. Pierre et fils de pierre.
Qui ne connaît ce passage de l’Evangile de Matthieu (16, 17-19):
« Heureux sois-tu, Simon fils de Jonas… Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise ».
De prime abord, le jeu de mots est clair, un peu facile et simplet dira-t-on. Pourtant une étude linguistique est à même de nous révéler une toute autre complexité.
A l’époque le surnom\prénom Pierre n’existait ni en Grec ni en Latin. En araméen, « pierre » se dit « kaïfa » et en hébreu « eben ».
Si nous retraduisons ce passage de Matthieu en hébreu (en lettres latines), voilà ce que cela donne : « ashreikha shim’on benyona… atah eben veal eben zo ebneh benyani. »
Un simple coup d’œil nous montre que les consonnes bn qui en hébreu se trouvent aussi bien dans le mot « fils » que dans celui de « pierre », reviennent pas moins de cinq fois !
Or, les mêmes mots dits en araméen sont loin de présenter une telle allitération : au lieu de benyona c’est baryona, kaïpha à la place de eben, et kenishti pour benyani.
Bien peu en effet, comparé à l’hébreu dont le clavier sonore enrichit l’allitération en englobant, de façon extrêmement sophistiqué, à la fois le surnom de Simon, le nom de son père (lui-même homonyme du verbe bâtir), le verbe bâtir, la matière première sur et avec laquelle on bâtit, et le but final de cette charade !
Par le biais de cette allitération\charade, Jésus a ainsi fait de Simon-Pierre son premier disciple, l’héritier, tel un fils, de son message, ainsi que le « bâtisseur » des générations futures. D’autant plus que « benyona » signifie en hébreu « fils de la colombe » (= « esprit saint » !), que Pierre est le surnom du Dieu d’Israël (Eben Israël), et que « bâtir » évoque que c’est sur cette pierre que s’est jadis édifié le Sanctuaire de Yahweh !!!
3. Pain et Chair, Vin et Sang
Les trois Evangiles synoptiques nous rapportent ce qu’il est d’usage d’appeler « La Cène », en réalité le repas de Pessah (La Pâque), à partir de laquelle s’instaurera la cérémonie chrétienne de l’Eucharistie. En raison de sa briéveté, citons Marc 14, 23-24 : « Il (Jésus) prend un pain, bénit, partage, leur donne et dit : Prenez, mangez. Ceci est ma chair. Il prend une coupe de vin, rend grâces, et leur donne… Il leur dit : Ceci est mon sang… ».
Cet épisode donna lieu à de graves contre-sens. Certains exégètes juifs rabbiniques ont voulu voir dans cette « Cène », non seulement une grave entorse à la Bible (et au Talmud), mais de surcroît un ersatz païen (de nécrophagie?!), aux antipodes de la Pâque juive. Et à l’opposé, se répandit dans le monde chrétien une même accusation de nécrophagie contre les juifs avec l’odieuse calomnie de « crime rituel » et « d’usage traditionnel de sang chrétien dans la confection des pains azymes » (sic !). Que de malentendus entre juifs et chrétiens auraient été épargnés, combien de pogroms et de persécutions auraient pu être évités si Jésus avait été lu dans sa langue originelle : l’hébreu.
Voici, grâce à l’hébreu, le sens reconstitué exprimé par Jésus lorsqu’il fit usage de ces quatre mots « pain », « chair », « vin », sang :
Pain = LeHeM; Chair = LeHeM; Vin = aDoM; Sang = DaM.
Le premier tandem, de racine LHM, est à la fois homonymique et synonymique.
Entre parenthèses, le mot « guerre » est construit en hébreu à partir de la même racine (= « miLHaMah), ce qui dit bien ce qu’elle est : Un lieu de « carnage » (du latin carnis = chair), ou encore un moyen de s’approprier le pain (le blé et la terre) d’autrui.
Le second tandem, de racine DM, est une homonymie doublé d’une métonymie (comme d’ailleurs en français dans l’expression « gros rouge » pour un vin de qualité médiocre), évoquant ici la couleur rouge du sang.
En d’autres termes, en évoquant l’homonymie et la synonymie de « Pain et Chair » et « Vin et Sang », de la langue hébraïque Jésus ne fait pas que répéter en ce soir du repas de Pâque ce que sait chaque hébréophone, il livre également à ses disciples ses réflexions profondes avant sa mort prochaine : que la coutume du sacrifice de l’agneau pascal, avec toutes les connotations qu’elle renferme de violence et de sang versé, doit être abrogée par la commémoration de sa propre mort, et par là-même, il sublime la Torah.
Il est à noter qu’une fois de plus l’araméen est inadéquat à contenir toute la parole symbolique de Jésus. Dans cette langue, pain se dit « lahma », et « chair » se prononce « bifra »; quant à sang, c’est « damma » et vin est « hamra ». Il n’y a donc ici ni homonymie, ni métonymie, et la pensée de Jésus s’en trouve sensiblement appauvrie.
Jésus apparaît à ses disciples par la mer de Galilée – Gravure 1873
4. Eli et Elahi
« Eli, Eli, lama sabachtani ? » (« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? « )
Ces célèbres derniers mots qu’aurait prononcés Jésus sur la croix (Matthieu 27, 46), se trouvent aussi chez Marc (15, 34) : » Elahi, Elahi, lama sabachtani ? »
Ce « lama sabachtani » étant en araméen, des exégètes en ont conclu que l’araméen était donc la langue maternelle de Jésus. De prime abord, on imagine mal en effet quelqu’un, aux ultimes instants de sa vie, pousser un dernier soupir dans une langue qui ne soit pas la sienne.
Les choses sont pourtant plus compliquées. En réalité, ces mots de Jésus ne sont pas de son cru. Ils sont la traduction de l’original hébreu (Voir la Bible – Psaumes. 22) : » Eli, Eli, lamma ‘azavtani ? « .
Ce verset a-t-il été dit par Jésus dans la langue originelle (en hébreu), et alors ce seraient les Evangélistes qui pour leurs besoins, et ceux de leurs lecteurs ou auditeurs, l’auraient traduit en araméen ? Ou bien est-ce Jésus lui-même qui l’aurait prononcé, en traduction simultanée pourait-on dire, en araméen ? Mais pourquoi donc ? Ce verset biblique était connu par tous et lu à la synagogue des centaines de milliers de fois. Pourquoi Jésus qui se présentait au peuple tel un prophète aurait-il fait une telle entorse à son « image de marque » en prononçant un verset si prophétique non pas dans la « langue sainte » hébreue des Psaumes, mais en araméen ?
Avant d’extrapoler, remarquons qu’il y a entre Matthieu et Marc un changement, presque imperceptible à l’œil nu : le « Eli » en hébreu de Matthieu est translittéré en « Elahi » araméen chez Marc. Ce « Eli » de Matthieu et ce « Elahi » de Marc sont en fait la clé de voûte de toute l’énigme.
Pour savoir ce qu’a réellement prononcé Jésus, et en quelle langue, il suffit de prolonger un peu la lecture du texte. Il est raconté en effet que des témoins de la scène crûrent que Jésus adressait sa supplique au prophète Elie. Or une telle confusion est impensable si Jésus avait prononcé « Mon Dieu » (« Elahi ») en araméen, puisque l’homonymie entre « Eli » (= « Mon Dieu ») et « Elie », le nom du prophète, n’existe qu’en hébreu !
Cela montre donc que Jésus a prononcé ce verset en hébreu, et que le jeu de mots de Matthieu n’a pu être construit que pour des hébréophones. Mais lorsque son jeu de mots fut ultérieurement traduit en araméen, il perdit toute sa saveur.
Dans les quatre exemples mentionnés ici (et il y en a encore des dizaines !), une réponse claire se profile à l’horizon : la prépondérance de l’hébreu chez Jésus au détriment de l’araméen. Seule une référence à l’hébreu permet de comprendre exactement non seulement les paroles de Jésus, mais encore les réactions qu’elles suscitèrent.
Les Evangiles abondent de paraboles et d’expressions (comme par exemple celle du grain de sénevé (Math. 13, 31-32), du levain (Math. 13, 33) et de l’ivraie (Math. 13, 24-30), ou encore des « cheveux tous comptés « (Math. 10, 30), ou la parole de Jean-Baptiste (Jean, 1, 29) sur « l’Agneau qui porte (le péché) » = « Ha seh ha noseh « , toutes typiquement hébraïques et qui ne sont susceptibles de livrer leur sens qu’en cette langue.
On peut donc conclure que même si Jésus connaissait bien l’araméen, il privilégia systématiquement la transmission de son enseignement en hébreu biblique archaïque, quitte à ne pas toujours être compris par tous. Il incombait alors aux disciples d’expliciter au peuple (parfois en hébreu populaire et parfois en araméen), le sens caché de ses paraboles.
C’est probablement dans un tel contexte qu’il faut comprendre la raison pour laquelle « Les disciples s’approchent et lui disent : pourquoi est ce en paraboles que tu leur parles ? » (Math 13, 10-15 ; Marc 4, 10-12 ; Luc 8, 9-10), et Jésus de répondre :
« Rien de caché qui ne sera découvert, rien d’obscur qui ne sera compris. Ce que je vous dis dans l’ombre, dites-le dans la lumière, ce qu’à l’oreille vous percevez, clamez-le au dessus des toits! » (Math. 10, 26).
Comme il est dit précédemment, les Evangiles sont truffés de loggias et de paraboles de Jésus dans lesquelles son message est en quelque sorte « crypté » en hébreu biblique.
Un tel penchant pour le sens caché des paraboles n’est pas le fruit d’un ésotérisme gratuit de la part de celui qui, paradoxalement, se voulait si proche du petit peuple. Mais ce penchant de Jésus révèle qu’il était bien plus proche que l’on ne le pense des tenants d’un retour à l’identité hébraïque « dure » et d’un activisme patriotique révolutionnaire, tels que celui des zélotes et des sicaires.
Ces rebelles et ces résistants qui luttèrent contre l’occupant romain, choisirent délibérément non seulement de ne parler qu’en hébreu, mais encore de réutiliser les lettres de l’alphabet originel (comme le montrent les pièces de monnaie frappées par les mouvements révolutionnaires hébreux de cette époque).
Cela signifierait-il que, en octroyant son enseignement uniquement en hébreu, Jésus oeuvrait à sa façon non seulement pour la libération du pays contre le joug de l’envahisseur romain, mais également contre l’aliénation culturelle introduite par les précédents occupants, qu’ils soient des étrangers extérieurs à son peuple ou des « occupants » internes comme l’establishment pharisien qui lui privilégiait l’araméen ?
Déterminer la langue dans laquelle Jésus enseigna devient alors indispensable non seulement pour en comprendre la substance, mais également pour saisir la portée de l’engagement qu’un tel choix représentait, à cette époque.
L’apôtre Paul lui-même ne s’y est pas trompé : la voix qu’il entendit sur le chemin de Damas était celle de Jésus. Or cette voix, Paul le mentionne spécifiquement, lui parla en hébreu ! Citons le passage en entier (Actes, 26, 14):
« Nous sommes tous tombés à terre et j’ai entendu une voix me dire en hébreu : Shaoul, Shaoul, pourquoi me persécutes-tu?…
Mais je dis : Qui es-tu, Seigneur ? Le Seigneur dit : Je suis Yeshoua que toi tu persécutes »…
Jésus appela Paul de son nom hébreu : Shaoul, qui signifie « l’appelé », nom prédestiné semble t-il ! On peut voir là une volonté de notifier une chaleur humaine et une familiarité fraternelle de Jésus à l’égard de Paul. Tandis que pour Paul, le fait même de témoigner que Jésus lui parla en hébreu, et dans aucune autre langue, attribuait à la voix une autorité prophétique quasi divine.
Toute la complexité de cette relation Jésus-Paul ne peut être appréhendée que dans la langue hébraïque et en aucune manière en araméen ! Il est bon aussi de remarquer que l’hébreu parlé de Jésus était le rugueux parler galiléen distinct du judéen officiel et « policé » de Jérusalem, parsemé de mots grecs, ce qui dénote bien de l’état d’esprit révolutionnaire de ce groupuscule dont Jésus était le meneur.
- DE L’ARAMEEN SOUS L’HEBREU ?
Devant l’évidence de ce témoignage paulinien, certains « exégètes » chrétiens, aveuglés par leur anti-hébraïsme forcené, persistent à voir de l’araméen même lorsque c’est de l’hébreu. Sur quoi se base leur opinion ? La voici en substance (mise en italiques) :
Des passages du Nouveau Testament font en effet allusion à la langue hébraïque. Mais il ne faut pas se méprendre sur le sens du mot « hébraïque ». Il ne s’agit pas de l’hébreu classique mais de l’araméen. L’apôtre Paul connaissait sûrement l’hébreu, mais dans la vie courante, il parlait grec ou araméen. Et l’apôtre Jean, dans son Evangile, lorsqu’il mentionne des mots « hébreux », entend par là des mots « araméens ». Il est donc clair que lorsque le Nouveau Testament parle de « langue hébraïque » ou d’« hébreu », il faut comprendre « araméen ».
En résumé, les données du Nouveau Testament ne confirment pas sa rédaction en hébreu, suivie d’une traduction en grec. La langue usuelle de la « Palestine » (sic!) au 1er siècle était l’araméen et à Jérusalem même, une forte minorité de la population parlait le grec. On voit mal pourquoi, les auteurs du Nouveau Testament auraient rédigé en hébreu pour traduire en grec ! Comme nous l’avons vu, il semble que Matthieu ait rassemblé les paroles de Jésus en araméen.
Certes Papias et d’autres Pères de l’Eglise ont soutenu que la rédaction de l’Evangile de Matthieu s’est faite en hébreu : « Matthieu réunit donc en langue hébraïque les paroles (de Jésus) et chacun les traduisit comme il en était capable ». (Eusèbe, Histoire de l’Eglise, III, 39, 15-16).
Jérôme (†419), l’auteur de la Vulgate, traduction de la Bible en latin, va également dans le même sens ( » Primus omnium Mattheus… qui evangelium in Judaea hebraeo sermone edidit »). Mais nous sommes ici très loin des origines et il semble que la source de Jérôme soit la même que Papias, Origène et Irénée (qui parlent tous d’un original en hébreu).
On est donc toujours ramené à des suppositions difficiles à prouver et l’hypothèse d’un Evangile de Matthieu rédigé en hébreu reste fragile.
Notons que Papias, qui écrivait vers 130 ne dit pas que tout le Nouveau Testament a été écrit en hébreu. Il ne dit pas non plus que l’Evangile de Matthieu a été écrit en hébreu. Tout ce que l’on sait d’après lui, c’est que Matthieu a mis par écrit en hébreu les « paroles » de Jésus. Or nous savons que pour les anciens le mot « hébreu » signifie araméen (double sic !). Matthieu aurait donc rédigé un recueil de paroles du Seigneur dans sa langue originale – l’araméen.
En résumé, les données fournies par les Pères de l’Eglise, ne permettent pas d’affirmer que tout le Nouveau Testament a été écrit « en hébreu par les premiers disciples juifs de Yéshoua ». Tout au plus, et ce n’est pas certain, peut-on penser que Matthieu a mis par écrit en araméen les paroles de Jésus. Quoi qu’il en soit ce document est perdu. C’est donc une pure hypothèse qui ne repose que sur le témoignage douteux de Papias… Il est donc impossible de prouver qu’un seul livre du Nouveau Testament ait été rédigé en hébreu avant d’être traduit en grec.
Le bateau de Jésus (ou datant de cette époque) – Découvert dans la mer de Galilée. Exposé au Musée du Kibboutz Ginosar au bord du Lac Tibériade (Kinneret).
- OU DE L’HEBREU SOUS L’ARAMEEN ?
En lisant la prose de ces hébréophobes, on ne peut qu’être sidérés devant tant de mauvaise foi (dans tous les sens du terme) et de malhonnêteté intellectuelle ! Voici des chrétiens qui non seulement mettent en doute et falsifient le témoignage des Pères de l’Eglise, mais les prennent pour des ignares qui ne savent pas distinguer l’hébreu de l’araméen. Pour eux, même Jean l’évangéliste et Paul, l’ancien rabbin polyglotte versé aussi bien dans la Bible que dans l’enseignement oral des pharisiens, étaient des analphabètes qui mélangent hébreu et araméen !
Or, pour être cousines, ces deux langues sont aussi éloignées l’une de l’autre que peuvent l’être le français et l’italien. Un locuteur en hébreu « n’entend » pas l’araméen et vice-versa. Les élèves israéliens laïques aujourd’hui, ne comprennent rien au Talmud enseigné dans les séminaires religieux, en araméen.
Toutefois, avant de répondre à leurs exemples pris sur l’Evangile de Jean, contentons nous d’une remarque : Le nom « Palestine » n’apparaît pas une seule fois dans toute la Nouvelle Alliance (Nouveau Testament) ! Les noms usités sont « Pays d’Israël » ou « Terre d’Israël » ou encore « Judée ».
Pour les successeurs du mouvement de Jésus et ses disciples (trop longtemps taxé de « pacifiste » et « apolitique », alors qu’en réalité il fallait y voir une résurgence hébraïque « subversive » aux yeux de l’occupant romain comme à ceux de l’establishment judaïque !), l’usage du terme « Palestine » aurait été impensable, en tant qu’injure au peuple hébreu. Ce qui n’empêche pas aujourd’hui certains pseudo- chrétiens, alliés aux propagandistes islamo-palestinistes, de parler de « Jésus le palestinien » (sic!), sans jamais se poser la question pourquoi les évangélistes se sont interdits l’usage du terme « Palestine », considéré comme un affront et symbolisant l’oppression romaine, alors que l’expression « Terre d’Israël » était fièrement arborée ! Pourquoi donc ces exégètes ne respectent-ils pas, à tout le moins, la terminologie des Evangiles ? Est-ce pour des raisons « anti-sionistes » inconscientes ?
Parlons à présent de certains mots en araméen relevés dans l’Evangile de Jean. Jean n’était pas un ignare et savait pertinemment distinguer l’hébreu de l’araméen. Alors pourquoi dit-il que des mots en araméens sont en hébreu ? N’est-ce pas parce que son Evangile écrit par lui originellement en hébreu, a d’abord été traduit par un quelconque scribe en araméen avant d’être traduit en grec ?! CQFD !
L’Evangile de Jean est d’ailleurs le seul (avec celui de Luc) qui nous révèle le contenu de l’inscription gravé sur l’écriteau, le titulus, placé au dessus de la tête de Jésus lors de sa crucifixion (« Jésus Nazaréen Roi des Juifs », et en latin « Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum », les célèbres initiales INRI présentes dans toutes les églises. Entre parenthèses « Nazaréen » n’a ici aucun lien avec la ville de Nazareth, mais vient de la racine hébraïque NTsR qui signifie « garder », « défendre » etc….
ישוע הנצרי ומלך היהודים
(Yeshoua Hanotsri Wemelekh Hayehoudim =
Jésus le défenseur et le roi des juifs)
IESUS NAZARENUS REX IUDAEORUM
IESOUS NAZORAIOS BASILEUS TON IOUDAION
Cette inscription était en trois langues : hébreu, grec, latin, d’après Jean. L’ordre chez Luc diffère (grec, latin, hébreu). Mais c’est toujours ces trois langues. L’araméen n’y est pas mentionné ! Comment imaginer d’ailleurs que quelqu’un ait pu privilégier l’araméen, au détriment de l’hébreu, la langue scripturaire et sacrée par excellence ?
Et s’il s’agissait en réalité de l’araméen et non de l’hébreu, pour quelle raison Jean lui aurait-il donné la primauté et la prépondérance par rapport au grec et au latin ? N’est-ce pas plutôt parce que le scribe polyglotte de Jean s’adressait principalement à de nouveaux convertis chrétiens, des « Gentils » d’origine grecque, romaine ou autre, et non à des « Hébreux messianiques de souche ». Il lui importait alor que ces convertis sachent ce qu’ils doivent à la culture hébraïque et au peuple hébreu. Et qu’ils n’oublient pas, pour reprendre la parabole de Paul, qui est l’olivier d’Israël et qui est la greffe sauvage : » Or si la racine est consacrée, les branches le sont aussi. Mais si quelques-unes des branches ont été retranchées, si toi, l’olivier sauvage, tu as été greffé parmi eux, et rendu participant avec eux de la racine nourricière de l’olivier, ne te glorifie pas aux dépens de ces branches. Si tu fais le fier, sache que ce n’est pas toi qui portes la racine, mais que c’est la racine qui te porte. » (Rom, 11, 16-18).
En d’autres termes, c’est l’olivier des Hébreux qui porte la branche des « Gentils » convertis au christianisme et pas le contraire ! Et c’est pourquoi, selon l’apôtre Paul, tout authentique chrétien se doit de respecter son aîné Hébreu !
Pour en revenir à l’inscription de l’écriteau au dessus de la tête de Jésus – trop souvent représentée, reconstituée et traduite de manière fantaisiste dans les sites d’internet -, elle donnerait en araméen : « Yeshoua’ Nazara Malka Di Yehoudaia » – initiales comportant 5 lettres (YNMDY), qui ne veulent rien dire dans cette langue !
Alors qu’en hébreu, cela donne: « Yeshoua Hanotsri Wemelekh Hayehoudim », donc les initiales du Tétragramme divin : YHWH ! (le « W » qui rend ici le « et » de la coordination est indispensable en hébreu pour une expression dénuée de verbe). Traduite littéralement en français, elle donne : « Jésus le défenseur (ou gardien de l’alliance ?) et le roi des juifs« .
Voici comment, par haine anti-hébraïque, certains (pseudo) exegètes chrétiens, affidés au palestinisme, préfèrent déprécier et diminuer la portée de l’Evangile de Jean qui élève Jésus-Yeshoua au statut d’incarnation de Yahweh !
CONCLUSION
Par le biais de « Jésus le palestinien parlant l’araméen » (« parlant l’arabe », n’est qu’une question de temps !), la récupération politique du personnage de Jésus par la propagande islamo- palestiniste est un subtil subterfuge visant à déposséder le peuple hébreu de son patrimoine culturel et historique.
Car, ne l’oublions pas, Yeshoua-Jésus (qu’il soit historique ou une figure légendaire, thèse à laquelle personnellement je m’oppose) ne fut pas le seul condamné à la crucifixion. Des milliers d’autres « rebelles » Hébreux appartenant à des mouvements révolutionnaires de résistance contre l’occupant romain, furent crucifiés !
Le mouvement de Jésus s’inscrit en droite ligne avec les autres mouvements de libération du peuple Hébreu qui l’ont précédé et qui l’ont succédé, depuis celui de Bar-Kokhba au IIème siècle après J.-C. et jusqu’au XXème siècle avec le sionisme qui a prôné la « résurrection » de la langue et du peuple hébreu, sa détermination à se libérer de ses oppresseurs et occupants (y compris palestinistes arabo-islamiques), et son aspiration nationale de retour au pays de ses ancêtres et à sa terre où un certain Yeshoua’ Ben Yossef, surnommé Yeshoua’ bar Abba (Jésus Barabbas = Jésus fils du Père) naquit, vécut et mourut pour ses idées.
N’en déplaise aux propagandistes palestinistes islamo-palestinistes et de leurs acolytes de tous poils, Jésus était notre frère, un Hébreu qui parlait l’hébreu.
j’ai aucune idée si éffectivement c’était l’hébreu où l’araméen était la langue
de jesus mais si ont se fie aux trouvaille archéologique tout porte a croire
que la langue serait l’hébreu
Merci pour cette très savante démonstration.Je vais la relire à tête reposée..
Toda roba à David Belhassen pour cette article qui pour moi confirme que Yeshoua était bien juif à part entière et parler en hébreu. Toda, je suis yehoudi meshilim et je suis sur qu’il est le goel d’Israël
Cet article est très orienté et rempli de faux ! Cet article est antechrist tout simplement et jette le discrédit sur la Bible. Jésus parlait l’ hébreu et l’araméen (et pourquoi pas le Grec et le Latin !) Jésus était Juif il me semble, donc intelligent et parfait puisque fils de Dieu. Beaucoup de juifs parlent plusieurs langues. Je connais une juive qui parle 9 langues ! L’apôtre Paul parlait le grec et le latin en plus de l’hébreu et de l’araméen, c’est ainsi qu’il alla en Grèce et à Rome. Ensuite considérer que Jésus n’a pas parlé avec Pilate est un faux est encore plus grave car alors vous considérez les Saintes Écritures comme trafiquées ! De toute évidence, vous êtes juifs, donc vous ne reconnaissez pas Yeshoua comme le Messie mais comme un charlatan, un bâtard selon le talmud. Je ne crois pas que vous soyez bien placés pour parler sérieusement de Notre Sauveur qui était Juif. Occupez vous de politique, mais au Nom de Dieu, de grâce, évitez de parler du christianisme que vous ne connaissez pas puisque vous ne reconnaissait pas Yeshoua. Que Dieu vous bénisse.
IMPORTANT ! A LIRE ABSOLUMENT !
Bonjour David BELHASSEN,
Qu’importe ce que vous pensez de Jésus-Christ, je veux vous remercier pour cet article.
J’ai beaucoup apprécié vos propos suivants -Voici comment, par haine anti-hébraïque, certains (pseudo) exegètes chrétiens, affidés au palestinisme, préfèrent déprécier et diminuer la portée de l’Evangile de Jean qui élève Jésus-Yeshoua au statut d’incarnation de Yahweh – C’EST VRAI ! Vous avez parfaitement différencié le Catholicisme du Christianisme. Depuis le schisme, le Catholicisme jette l’opprobre sur le Christianisme et sème la confusion. Les apôtres de Jésus étaient des chrétiens pas des catholiques. En effet, Seul Jésus est le Chef suprême des chrétiens et non pas des catholiques qui eux ont pour chefs des papes qui se succèdent et se font appeler très saints pères par leur propre autorité hiérarchique. Le catholicisme est une doctrine politico-religieuse qui d’une part, déprécie Jésus et son Evangile et qui élève Marie en s’appuyant sur des traditions d’hommes et qui d’autre part, méprise les chrétiens et les Juifs. Dans certains pays, à cause de cette doctrine de confusion, beaucoup de ceux qui se convertissent au catholicisme se font massacrer par les musulmans puisqu’ils se proclament eux-mêmes chrétiens tout en priant Allah et ils vont même jusqu’à revendiquer leur droit de garder le nom de ce dieu Allah.
David, puisque vous avez pris le temps d’écrire si longuement sur la langue de Jésus, je me permets de vous présenter Jésus selon les Ecrits des prophètes Juifs ou Apôtres juifs. Peut-être le reconnaîtrez-vous comme ce qu’il est réellement ?
Deutéronome 18:15-19 L’Éternel, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi, d’entre tes frères, un prophète comme moi : vous l’écouterez ! Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. Et si quelqu’un n’écoute pas mes paroles qu’il dira en mon nom, c’est moi qui lui en demanderai compte. Esaïe 7:14 C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un FILS, et elle lui donnera le nom d’Emmanuel. Esaïe 9:5-6 Car UN ENFANT nous est né, UN FILS nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; on l’appellera Admirable, Conseiller, DIEU PUISSANT, Père éternel, Prince de la paix. Luc 1:30-33 (Accomplissement) L’ange lui dit : Ne crains point, Marie ; car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un FILS, et tu lui donneras le nom de JESUS. Il sera grand et sera appelé FILS du Très Haut, et le Seigneur Dieu LUI donnera LE TRONE DE DAVID, son père. IL REGNERA sur la maison de Jacob ETERNELLEMENT, et son règne n’aura point de fin. Hébreux 1: (Accomplissement) Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le FILS, qu’il a établi héritier de toutes choses, PAR LEQUEL il a aussi créé le monde, et qui, étant le REFLET de sa gloire et l’EMPREINTE de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la PURIFICATION des péchés et S’EST ASSIS A LA DROITE de la majesté divine dans les lieux très hauts.
Esaïe 53:1 Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le BRAS de l’Éternel ? Esaïe 53:6-8 Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie ; et l’Éternel a fait retomber SUR LUI l’iniquité de nous tous. Il a été maltraité et opprimé, et il n’a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent ; il n’a point ouvert la bouche. Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment ; et parmi ceux de sa génération, qui a cru qu’il était RETRANCHé de la terre des vivants et FRAPPé pour les péchés de mon peuple ? Psaume 22:15-16 (De David) Ma force se dessèche comme l’argile, et ma langue s’attache à mon palais ; tu me réduis à la poussière de la mort. Car des chiens m’environnent, une bande de scélérats rôdent autour de moi, ILS ONT PERCé MES MAINS et MES PIEDS. Jean 4:22-25 JESUS lui dit : vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car LE SALUT VIENT DES JUIFS. La femme lui dit : je sais que LE MESSIE doit venir (celui qu’on appelle Christ) ; quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. JESUS lui dit : JE LE SUIS, MOI QUI te PARLE. Matthieu 24:4-5 Jésus leur répondit : prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront SOUS MON NOM, disant : C’est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens. Matthieu 24:27,29 Car, comme l’éclair part de l’orient et se montre jusqu’en occident, ainsi sera l’AVENEMENT du Fils de l’homme. Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. Alors le SIGNE du Fils de l’homme PARAITRA dans LE CIEL, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l’homme VENANT sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. Zacharie 14:3-4 L’Éternel paraîtra, et il combattra ces nations, comme il combat au jour de la bataille. SES PIEDS se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, Qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l’orient ; Zacharie 12: 9 En ce jour-là, JE M’EFFORCERAI de détruire toutes les nations qui viendront contre Jérusalem. Alors JE REPANDRAI sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards VERS MOI, CELUI QU’ILS ONT PERCé. Ils pleureront SUR LUI comme on pleure sur un FILS unique, Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. Jean 8:23-24 Et JESUS leur dit : vous êtes d’en bas ; MOI, je suis d’en haut. Vous êtes de ce monde ; MOI, je ne suis pas de ce monde. C’est pourquoi JE vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés ; car si vous ne croyez pas CE QUE JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. Jean 5:45-47 Jésus leur dit. Ne pensez pas que MOI je vous accuserai devant le Père ; celui qui vous accuse, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. Car si vous croyiez Moïse, vous ME croiriez aussi, parce qu’il a écrit DE MOI. Mais si vous ne croyez pas à SES ECRITS, comment croirez-vous à MES PAROLES ? Matthieu 24:33 De même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme EST PROCHE, à la porte. JE vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mais MES PAROLES ne passeront point. Le Dieu de l’Ancien testament qui s’entretenait avec les patriarches EST RELLEMENT le Dieu du Nouveau testament. Jean 8:56-58 Jésus répondit : Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour : il l’a vu, et il s’est réjoui. Les Juifs lui dirent : Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham ! Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, AVANT qu’Abraham fût, JE SUIS. C’est pourquoi les Juifs et les Vrais Chrétiens sont autant détestés. Croyez-vous cela, David BELHASSEN ? J’aimerais bien une réponse de vous après que vous ayez analysez ces Ecrits.
N. MARTIAL
Bonjour,
Merci pour cet article mais les Evangiles et les Actes des apôtres prouvent très clairement le contraire; Pour une démonstration plus détaillée, voici un article :
http://didascale.wordpress.com/2014/03/09/la-langue-des-judeens-a-lepoque-de-jesus/
Bonsoir Martial. Ce matin un Mr Marcel a posté un commentaire très fouillé en réaction à mon article et qui va absolument dans votre sens. Malheureusement, son commentaire a disparu et je ne le vois plus.
Un autre monsieur répondant au nom de Frédéric a également posté un commentaire qui lui par contre s’insurgeait « de quel droit j’osais, en tant qu’athée et incroyant, parler de Jésus ». Et son commentaire ainsi que ma réponse ont également disparu, j’imagine à cause d’un problème sur le site qui est assez souvent piraté et attaqué par des « hackers » pro-islamistes.
Je vais tenter de reconstituer ma réponse et par la même occasion répondre à votre commentaire très fouillé lui aussi et recoupant en plusieurs points celui de Marcel.
Tout d’abord, je tenais à vous dire que je connais évidemment tous les versets de la Première Alliance et de la Nouvelle Alliance (c’est ainsi qu’il faut les nommer et non « Ancien Testament » et « Nouveau Testament ») que vous avez cités. Je suis également d’accord avec vous que la Nouvelle Alliance ne contredit en rien la Première Alliance, et que tous les disciples et apôtres de Jésus-Yeshoua se considéraient comme des Juifs fidèles à leur peuple et à la foi biblique de leurs ancêtres, et qu’en aucune manière ils avaient l’intention de fonder une nouvelle religion. Bien au contraire !
Pour eux, leur foi messianique était la quintessence du message des prophètes de la Bible et ils estimaient qu’en Yeshoua-Jésus se réalisaient toutes les prophéties de la Première Alliance.
Cela dit, je suis en effet un athée. Et même mes rares moments d’agnosticisme sont teintés d’athéisme. C’est dire que j’étudie (depuis près de quarante ans) la Bible (Première et Nouvelle Alliance) exclusivement avec les outils du rationalisme : archéologie, étymologie, philologie, histoire, géographie, critique littéraire de texte et des sources etc…
Ces études – appelées dans le jargon universitaire pompeux « La haute critique biblique », m’ont amené à des conclusions que je m’efforce de partager avec des croyants et des incroyants. D’où la publication de cet article.
Pour débattre plus sérieusement des versets que vous évoquiez, il faudrait un livre entier, et je doute qu’il soit possible de le fare dans le cadre de ce site. Je vais vous donner un exemple, juste pour mettre le doigt sur la complexité de chaque analyse : lorsque Jean (Yohanan en hébreu) met dans la bouche de Yeshoua – « Le salut vient des Juifs » -, on ne peut savoir exactement de qui ici il est question . « Juifs » dans le sens « Judéens », ou « Juifs » dans le sens « judaïques », ou encore « Juifs » dans le sens « ceux qui entendent l’écho ou la voix de Yahweh ». Toutes ces acceptions peuvent en effet être contenues dans le mot en hébreu « Yehoudim ».
Si nous avions l’original en langue hébraïque de cette « loggia » de Yeshoua, nous aurions été certainement plus avancés pour saisir le fin fond de sa pensée.
Mais malheureusement nous ne possédons que la retranscription en grec. Et c’est pourquoi, j’ai voulu montrer dans mon article quels « trésors » spirituels nous avons perdu avec l’occulation de la langue hébraïque par laquelle Yeshoua avait transmis son message à son peuple et à l’humanité entière.
Souhaitons donc des études plus approfondies des paroles de Yeshoua, au moins pour une meilleure compréhension réciproque entre « juifs » et « chrétiens ».
A David. Vous n’avez apparemment pas lu attentivement mon article qui répond directement à l’article que vous mentionnez.
Tout d’abord, j’ai parlé de la langue que parlait Jésus et de celle qu’il privilégiait dans son enseignement à ses disciples. Et non si les notables de Jérusalem savaient ou non l’araméen. Et concernant Jésus le galiléen, j’ai donné les preuves irréfutables qu’il parlait en hébreu et enseignait en hébreu et non en araméen.
D’autre part, les pseudo preuves avancées dans l’article en question occultent le fait que le texte hébreu original des Evangiles a été traduit en araméen, d’où les quelques « aramaismes » qui se sont glissés dans le texte en grec.
Et enfin, dire que le traducteur en grec des Evangiles ou des Actes des Apôtres ne savaient pas faire la distinction entre hébreu et araméen et qu’il écrivait « hébraïsti » au lieu de « aramisti », c’est vraiment le prendre pour un c… !
Toutes les alllégations de cet article sont connus et archi-connus, et participent, comme je l’explique dans mon article, à un anti-hébraïsme forcené de la part de pro-palestinistes afin de couper Jésus de ses racines hébraïques et de promouvoir à la place, le mythe d’un Jésus « palestinien ». Pour cela, « on » commence par le faire parler exclusivementen araméen (et surtout pas en hébreu ! Cela risquerait de choquer des oreilles arabes, vains dieux !). Et puis de là il est plus aisé de le faire parler en arabe, n’est-ce-pas ?
David, vu que mon commentaire a disparu, je le remet en espérant avec l’aide d’Hachem qu’il ne disparaîtra pas cette fois ci !
Merci pour cette étude, et nous ne sommes pas les seul à penser que Jésus, Yéshoua’, parlait en hébreu
Personnellement je suis Chrétien né de nouveau (Jean 3: 3 et 7) et je ne me réfère qu’à la Bible, Tenach et Brit Hadasha, la nouvelle Alliance… Je ne réfere pas du tout l’enseignement hérétique qui vient de Rome et qui veut se substituer à Jérusalem…
Oui Jésus parlait hébreu et cela est confirmé par les Écritures…
Je pense qu’il y a une tentative du satan de désolidariser Jésus de Son peuple, donc on dit qu’il parle en Araméen, pas en HEBREU…
Ou bien qu’il a vécu dans la soit disant palestine, alors que Jésus a vécu toute Sa Vie en Israël, la palestine est une invention pour faire oublier le nom d’Israël…
Et combien de Bibles et livres Chrétiens nous montrent des cartes de la palestine et non pas d’Israël…
Il faut se méfier des « érudits » qui ne sont pas nés de nouveau
Voici ce qu’il est écrit encore dans la Brit Hadasha, la Nouvelle Alliance :
Apocalypse 16:16 Et il les rassembla dans un lieu appelé en hébreu : Armageddon.
Armageddon est un mot HEBREU « Har-Magedon, » en HEBREU, « la colline de Meguiddo »
C’EST DE L’HEBREU, PAS DE L’ARAMEEN, de même pour les autres noms de lieux…
Luc 23:38 Et une inscription aussi était écrite au-dessus de lui, en lettres, en grec, en latin et en hébreu : CELUI-CI EST LE ROI DES JUIFS.
Jean 5:2 Or il y a à Jérusalem, près du marché des brebis, un réservoir, qui est appelé en hébreu :Bethesda, ayant cinq porches.
Jean 19:13 Lorsque Pilate entendit ce propos, il amena Jésus dehors, et s’assit sur le siège de jugement, à un endroit appelé le Pavement, mais en hébreu :Gabbatha.
Jean 19:17 Et lui portant sa croix, s’en alla au lieu appelé le lieu du crâne, qui est appelé en hébreu : Golgotha,
Jean 19:20 Cet écriteau fut donc lu par beaucoup de Juifs, car l’emplacement où Jésus était crucifié, était près de la ville; et il était écrit en hébreu :, et en grec et en latin.
Actes 21:40 Et quand il |le lui| eut permis, Paul, debout sur les marches, fit signe de la main au peuple. Et un grand silence s’étant établi, il leur parla en langue hébraïque >/strong>
Actes 22:2 (Et quand ils entendirent qu’il leur parlait en langue hébraïque, ils firent encore plus de silence.
Actes 26:14 Et comme nous étions tous tombés par terre, j’entendis une voix me parlant, et disant en langue hébraïque >/strong>: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? Il est dur pour toi de regimber contre les aiguillons.
Lire aussi :
« L’Église, selon Claude Tresmontant, utilise une version romantique des Évangiles, un français traduit du latin, qui a lui-même été traduit du grec.
La version grecque est traditionnellement considérée par l’Église comme l’« original ».
Or, ajoute Tresmontant, « les Évangiles ont été écrits en hébreu, et non pas en grec ».
Cette affirmation contient le scandale Tresmontant.
Il n’est pas le premier à avancer pareille hypothèse. Un document du XIIIe siècle, conservé à la Bibliothèque nationale, laisse entendre que les Évangiles en grec sont une traduction, mais sans mentionner la langue d’origine.
Ce ne peut être que l’hébreu, répond Tresmontant, soutenu par quelques exégètes isolés.
La certitude de Tresmontant vient de sa parfaite connaissance du grec et de l’hébreu. Il a constaté que le grec des Évangiles est du mauvais grec, complexe, obscur, truffé de nombreuses fautes de grammaire. Mais si l’on sait l’hébreu, ces fautes n’en sont plus ; elles apparaissent comme la transcription en grec de la syntaxe hébraïque. Or, nous apprend Tresmontant, ce passage mot à mot de l’hébreu au grec est une tradition très ancienne du peuple hébreu. Dès le IVe siècle avant Jésus-Christ, les Juifs dispersés autour de la Méditerranée avaient oublié l’hébreu.
Pour qu’is puissent continuer à lire leur livre saint, ils disposaient de transcriptions mot à mot en grec. En rapprochant ces versions grecques et hébraïques de l’Ancien Testament, Tresmontant a réinventé un dictionnaire hébreu-grec tel qu’il aurait pu exister il y a deux mille ans.
C’est donc avec ce lexique que Tresmontant a reconstitué, à partir du texte grec des Évangiles, un probable original hébreu. Et c’est à partir de cet original réinventé qu’il nous livre une nouvelle traduction française.
Ce retour aux sources permet à Tresmontant de nous expliquer comment les Évangiles ont été initialement rédigés : non par une, mais par trois personnes — le témoin, le traducteur et le scribe. Le témoin, compagnon de Jésus, dit en hébreu ce qu’il a vu et entendu au traducteur ; celui-ci, à son tour, le dicte en grec au scribe. Tel était, en ce temps là, le mode de rédaction de tous les textes sacrés dans le peuple hébreu.
Cela implique que les apôtres — Jean en tout cas — parlaient l’hébreu, contrairement à l’idée reçue selon laquelle l’hébreu avait, à l’époque, disparu… »
Pour moi si la Parole dit que Yéshoua’ Jésus parlait hébreu, cela me suffit déjà… Et Il connaissait parfaitement l’HEBREU car c’est LUI qui a toujours parlé EN HEBREU aux Patriarches et aux Prophètes dans le Tanakh …
De plus il est écrit dans Jérémie 31 : 31 « Mais des jours vont venir, déclare l’Eternel, où Moi, Je conclurai avec le peuple d’Israël et celui de Juda. une Alliance Nouvelle
De même que les contrats en France sont rédigés en français, de même une Alliance faite premièrement avec Israël doit être écrite en hébreu, la langue d’Israël…
En conclusion, Yéshoua’ Jésus a toujours parlé hébreu, que ce soit dans les ecrits de a Première Alliance quand Il parle à Abraham, à Jacob, à Moïse, aux Prophètes, etc… ou aussi dans la Nouvelle
Si Paul parle en hébreu à Jérusalem et que tout le monde le comprend, je ne vois pas pourquoi Jésus aurait parlé en Araméen , langage qui n’est pas mentionné dans la Bible, même si apparemment quelques expressions furent dit-on en Araméen…
Je préfère un Messie Juif qui parle la langue de la Torah car il comme il est écrit, tout le peuple comprenait bien l’hébreu..
Voilà mon avis qui est confirmé par la Parole écrite et non selon des études d’historiens, et on sait où ils peuvent nous mener… car ils n’ont pas l’Esprit de Dieu pour la plus part…
Shalom en Yéchouah
David, comment être athée quand on voit la merveilleuse création de Dieu ?
Un enfant qui vient de naître, une merveilleuse fleur, tout est si beau et ne peux venir par hasard… Il y a un Créateur, Dieu qui s’est adressé à Israël premièrement pour ce faire connaitre de tous les peuples ensuite… et je Le remercie pour tout cela, Il a changé ma vie…
MARTIAL à David Belhassen. Bonjour.
J’ai pris bonne note de l’exactitude des appellations de l’Ancienne Alliance et de la Nouvelle Alliance, très juste, merci. De plus, votre discernement sur le fait que Jésus n’a jamais pensé à créer une religion est également juste. En effet, Jésus qui est LA FIN de la Loi, et Jean-Baptiste qui est le DERNIER PROPHETE de l’Ancienne Alliance (l’Elie qui devait venir), tous deux prêchaient en disant -Repentez-vous car le ROYAUME de Dieu est proche-
Par ailleurs, vous dites – Cela dit, je suis en effet un athée. Et même mes rares moments d’agnosticisme sont teintés d’athéisme. C’est dire que j’étudie (depuis près de quarante ans) la Bible (Première et Nouvelle Alliance) exclusivement avec les outils du rationalisme : archéologie, étymologie, philologie, histoire, géographie, critique littéraire de texte et des sources etc…,-
Vous n’êtes pas né athée, vous êtes DEVENU un athée suite à quelque chose.
Pensez-vous, David, que le hasard existe ? Votre passion pour l’étude des Ecrits divins des deux Alliances en tant que Juif n’est-ce pas un moyen du Créateur pour vous attirer dans Ses bras d’Amour ? Il est écrit dans 2 Corinthiens : 4:3-4 Si notre Évangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent ; pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne vissent pas briller la splendeur de l’Évangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu. Jean 3:16-18 Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Je CROIS que VOUS faites partie de ceux qui hériteront des promesses faites à Abraham et à sa postérité, c’est à dire, à Christ. ( Galates 3)
N. MARTIAL
A Marcel. J’aurais pu vous répondre : « »Et le lion qui dévore un daim, et le chiot que sa propre mère abandonne, et l’éclair qui tombe et détruit un arbre centenaire, et le tsunami qui engloutit des êtres innocents…. Comment croire en ce Dieu lorsqu’on voit la laideur et la brutalité de « sa création » ? etc… etc.. ».
Mais tel n’est pas mon propos. Mon propos ne parle ni de « Foi en un Dieu créateur omniscient et omnipuissant », ni de « Foi en un Dieu révélé qui intervient dans l’Histoire des humains, qui dicte ses lois, punit et châtie », et ni non plus en un « Dieu qui s’est fait homme pour rédimer les humains de leurs péchés » etc…
Tout cela appartient au droit de tout un chacun d’avoir ou de ne pas avoir sa Foi personnelle et privée, fruit d’une expérience spirituelle ou pas, d’une démarche intellectuelle ou pas, d’un vécu et d’un besoin existentiel ou pas etc… etc… (tant que cette foi personnelle ne fasse pas usage de coercition et n’empiète pas sur le droit d’autrui à être dénué de foi).
Mon propos n’a absolument rien à voir avec toutes ces conjectures. Il se focalise uniquement sur une analyse critique étymologique, historique, politique etc… pour découvrir dans quelle langue parlait Jésus et particulièrement dans laquelle il enseignait à ses disciples.
C’est pourquoi je ne pourrai répondre à des questions appartenant au domaine privé et à la sphère personnelle de la Foi.
Que Dieu vous bénisse David…
Je fus un jour athée, défilant avec les Anars en Mai 68, et puis un jour, Il m’a rencontré par une simple prière qui a changé le cours de ma vie, ce fut le 24 Septembre 1972 aux USA…
Un exemple, alors que je cherchais de toutes mes forces a arrêter de fumer (des cigarettes), au mois d’Avril 1973 à 2h du matin, j’ai senti la présence de Dieu autours de moi, je me suis arrêté pour observer d’une manière « cartésienne » ce qui ce passait, j’ai jeté la cigarette que j’étais entrain de fumer, et puis ce fut tout ? Alors je continuai à marcher… Et je fus ce jour là miraculeusement délivré du tabac qui était devenu un fardeau pour moi… Et comme cela j’ai vu les junkies délivrés instantanément de la drogue, et beaucoup, beaucoup de Juifs aussi parmi eux pendant le mouvement hippy… Oui Dieu existe et fait des miracles…
Pourquoi a-t-il des malheurs sur la terre ? Je pense en grande partie à cause de l’homme, aussi au fait que nous ne sommes pas encore dans le Royaume de Dieu et la vie sur terre est un combat pour tous, mais Il est avec nous pour nous aider si nous le Lui demandons.. Aussi Il nous a créé libre de nos choix, ce qui engendre pas mal de problèmes pour nous et les autres aussi, mais Dieu n’est pas un dictateur, Il nous aime et nous rend chacun de nous responsables de nos choix qui influent notre vie et celles des autres aussi et peut engendrer du bonheur ou du malheur …
Merci pour cette étude sur la langue que Yéchoua’ parlait, l’hébreu sans aucun doute comme vous le montrez si bien !
David
Je comprends ce que vous dites , mais je ne désespère pas qu’un jour vous croyiez en D.ieu
A Laurence. Et si je vous disiais : » Je ne désespère pas qu’un jour vous cessiez de croire en « Dieu » et que vous deveniez athée » ! Comment le prendriez-vous ?
C’est cela le gros problème des « croyants », ils ne peuvent s’empêcher de faire du prosélytisme, en étant persuadés qu’ils détiennent la vérité divine dans leur poche.
Tant que c’est bienveillant, pacifique et inoffensif, cela peut prêter à sourire. Mais lorsque cela risque de devenir (même inconsciemment) coercitif, là on s’arrête de sourire.
Cher David Belhassen, Mr. de Talleyrand disait, à la réception d’une lettre de 4 pages, « quand on a raison, on n’a pas besoin de réclamer sur 4 pages, 3 lignes suffisent »
je n’ai pas lu ton article, mais son titre me suffit : es-tu sûr de la véracité des écrits chrétiens, en dehors de la lettre de Paul ? Je te suggère de lire le livre de Carlos Martell qui a fait un travail considérable de recherche pendant 30 ans : « Le retour de l’ange ». tu pourras le joindre sur le site de l’auteur.
Ad. Email : [email protected]
bonne lecture
Excellent article qui il me semble peut perturber et espérons réveiller les adeptes de la religion papiste babylonienne antisémite.
L’Eternel utilise qui il veut, comme il veut, dans Nombre 22, n’a t-il pas fait parler une ânesse.
Yeshoua a dit « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire » Jean 6: 44, alors David ne pourra résister si D.ieu l’attire. Ne cherchons pas à le convaincre, il connait certainement les écritures mieux que beaucoup de « chrétiens ». Nous pouvons prier!
Que l’Elohim d’Abraham, d’Isaac et de Jacob vous bénisse David, au nom de Yeshoua Ha Mashiah.
Salut fraternel aux frères et soeurs en Yeshoua.
Mais il oubli l’essentiel Aujourd’hui les descendants des chrétiens de la tribu de Jésus sont les palestiniens chrétiens qui prouvent vraiment leurs appartenances a cette terre ,et qui vivent en Palestine depuis des siècles de génération en génération même Ben Gourion disait ils sont les véritables descendants des hébreux de Palestine . La vérité est toujours essentiel et belle a entendre.
Bien sûr les « Palestiniens » disciples de Yeshoua sont chez eux, les premiers disciples étaient des juifs et il y a eu beaucoup de brassage dans cette région que l’on appelle Palestine depuis peu. Les « arabes chrétiens » comme on dit sont plutôt un métissage et ils étaient là bien avant les arabes musulmans. Rappelons nous que nous venons de fêter Pessah, la sortie d’Egypte. L’Eternel a donné cette terre à Abraham et toute sa descendance. Pourquoi cette obsession de contester ce droit au peuple juif? c’est s’opposer à l’Eternel. Avec Abraham, il y avait aussi des étrangers, ainsi qu’avec Moïse lors de la sortie d’Egypte, et ils étaient traités comme les juifs. Les juifs se doivent de protéger la veuve, l’orphelin et l’étranger, Yeshoua nous l’a bien rappellé. Et il me semble que les « arabes chrétiens » sont plus heureux en Israël, ils peuvent vivre leur foi librement et je pense qu’ils sont fatigués de voir le comportement des arabes musulmans, pour preuve il y a des « arabes chrétiens » qui s’engagent dans Tsahal (alors que pour eux le service militaire n’est pas obligatoire). Les « chrétiens » sont pris en otage par les autorités palestiniennes qui dans leur coeur les méprise, ils les utilisent pour des raisons politiques, les « chrétiens » sont considérés comme inférieurs aux musulmans, parcourez donc le coran! En Israël il y a des juifs croyants ou pas, des « chrétiens » arabes et aussi juifs, il y a aussi des musulmans… Dans les pays voisins ou peut on voir ça? Nul part je crois!
Yeshoua Ha Mashiah revient bientôt et toutes ces histoires seront réglés, tout Israël sera réunit, les 12 tribus et les ex païens gréffés sur l’olivier franc aussi. Maranatha!
(Yeshoua a des disciples, pas une tribu)
Shalom
@Christian,
Mille fois merci à vous pour cette remontée d’un ancien article de David BELHASSEN qui éclaire bien des obscurités sur les Écritures qui ne me sont accessibles qu’en français. Son érudition incontestable, qui prend appui sur l’intelligence des langues anciennes, sait néanmoins se mettre à la portée des humbles lecteurs – dont je fais partie.
J’avais pu apprécier sa méthode d’exégèse lorsqu’il a exposé le premier de ses quatre exemples, lors d’un échange étonnant et vif sur l’espace dédié aux commentaires… Je déduis de son article que Yeshoua Jésus pensait dans la langue vernaculaire, l’hébreu, et était en mesure, selon ses interlocuteurs, de s’exprimer dans les trois langues véhiculaires alors en usage.
Outre les questions pointues de traduction, son article aborde une polémique que je découvre, la récupération politico-religieuse du personnage vu comme « Jésus le palestinien »… dont l’un de vos interlocuteurs fait même quasi le géniteur d’une tribu (!)… A surcharger métaphoriquement le vocabulaire, on finit par confondre le lien qui unit le disciple à son maître avec un lien de véritable filiation.
Son article permet aussi de mieux approcher sa défiance envers les « méandres de l’exégèse pharisienne » qu’il reproche à « l’establishment judaïque » – c’est sa voie. La vôtre n’est pas reste vis-à-vis de la «religion papiste babylonienne antisémite »… A l’occasion, j’apprécierais un petit développement éclairant votre rapprochement des deux premiers adjectifs. Sur le troisième, disons que l’approche historique, me semble-t-il, a débroussaillé en partie le terrain. Mais bon, je vois les choses de loin, évoluant dans un univers laïque où il n’est pas de bon ton d’évoquer des questions religieuses d’ordre privé.
Pâques 2015 s’inscrit dans un monde très perturbé. Aussi je remercie @Europe-Israël pour ses ouvertures multiples, la qualité des points de vue qu’on y trouve : c’est une vraie respiration que ce temps passé sur votre site.
Bonjour Alauda,
Yeshoua a dit « Je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne vient au Père que par moi ». La religion a perverti le message de notre Seigneur Yeshoua le messie. Je ne suis pas un intellectuel, simplement quelqu’un qui cherche depuis longtemps D.ieu. Je pourrais témoigner de mon expérience mais ce serait trop long. Mais je peux dire que ce n’est dans aucune églises bâtiment que j’ai réellement rencontré D.ieu. J’ai eu fréquenté un peu le catholicisme et quelques églises issues du protestantisme. Je crois que l’église papiste romaine est celle décrite dans l’apocalypse, l’église de Laodicé.
Elle a changé le jour du shabbat du samedi au dimanche et pourtant c’est le quatrième commandement, la Pâque est devenu pâques qui était une tradition païenne Babylonienne (Ishtar qui était la reine du ciel et dans le culte romain Marie a pris sa place). Le pape est soit disant le vicaire du « christ » sur la terre, Yeshoua est vivant! Le titre du pape est saint père, Yeshoua a dit « n’appellez personne votre père, votre Père est dans les cieux ». Le vatican est un état, Yeshoua a dit « mon royaume n’est pas de ce monde ». Il y a une banque dans cet état, Yeshoua a dit » celui qui veut me suivre qu’il vende tout ce qu’il a ». Dans les épitres, Paul, Jean, Jude nous ont prévenu que des loups ravisseurs déguisé en brebis viendraient pervertir la doctrine de Yeshoua le messie. Et les écritures nous disent de sortir de Babylone!
Yeshoua est juif, il a dit qu’il était venu accomplir la loi et non l’abolir et qu’il n’y aura pas un seul iota de la loi qui serait ôté. Les apôtres étaient juifs, Paul était juif. L’église romaine a voulu couper tout les liens avec la judaité du message alors que c’est la racine, « le salut vient des juifs ». J’ai redécouvert le Tanakh (l’ancien testament) et c’est une nourriture merveilleuse. Yeshoua prêchait dans les synagogues pendant les Shabbats et c’était le Tanakh qu’il enseignait. Les premiers disciples n’avaient pas encore le nouveau testament, comme les Béréens c’était dans ce livre qu’ils venaient s’abreuver.
Yeshoua est la Parole de D.ieu! Yeshoua est notre rabbi! Je vous aurais bien donné des sites intéressants mais je ne sais pas si je peux le faire ici.
A bientôt!
Que le D.ieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob vous bénisse au nom de Yeshoua Ha Mashiah!
L’utilisation d’une langue se fait au gré des colonisations, déplacements de populations, métissage des cultures etc.
Ainsi, il est fort probable que plusieurs langues et dialectes se soient côtoyés dans cette même région et à cette époque. Et il n’est pas impossible que Jésus ai maitrisé plusieurs de ces langues.
Aussi l’ordre chronologie sur lequel vous vous basez est sans doute erroné. L’araméen et l’hébreu sont certainement des langues concomitantes. L’une n’était pas plus morte que l’autre du vivant de Jésus. D’ailleurs les évangiles sont là pour en témoigner.
Il n’y a à ma connaissance aucune preuve que l’Hébreu ait été antérieur à l’araméen. Toutefois il semblerait que les deux langues trouvent leurs sources dans des origines communes.
Enfin, il me semble important de remettre les choses dans leur contexte, les gens ayant de fâcheuses tendances à tirer la couverture à eux.
Certaines langues ont parfois été employé comme des langues liturgiques, utilisée par les croyants d’une religion lors de leurs cérémonies religieuses. Tout comme le latin fut utilisé par l’église catholique a une époque, il est possible que Jésus ai utilisé l’hébreu à de même fins.
Néanmoins, les conclusions que vous en tirez ne sont pas fondées. Faire de Jésus un révolutionnaire protestant contre l’occupation romaine, c’est faire bien peu de foi de l’enseignement qui est le sien :
Jésus était un révolutionnaire de son temps, mais cette révolution qu’il a entreprit était une révolution spirituelle. Il n’avait que faire de l’envahisseur ou de sa politique.
Notamment, il s’insurge contre la religion judaïque qu’il estime avoir été corrompu jusque dans son essence par les juifs eux-même :
39 Ils lui répondirent : Notre père, c’est Abraham. Jésus leur dit : Si vous étiez enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham.
40 Mais maintenant vous cherchez à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a point fait.
41 Vous faites les œuvres de votre père. Ils lui dirent : Nous ne sommes pas des enfants illégitimes; nous avons un seul Père, Dieu.
42 Jésus leur dit : Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens; je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est lui qui m’a envoyé.
43 Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? Parce que vous ne pouvez écouter ma parole.
44 Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge.
45 Et moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas.
46 Qui de vous me convaincra de péché ? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ?
47 Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu; vous n’écoutez pas, parce que vous n’êtes pas de Dieu.
Apôtre Jean.
Jésus est belle et bien issu de cette culture hébraïque, mais il est avant tout un universaliste, il embrasse le monde entier, la totalité des hommes et ne se reconnait pas plus à travers la culture hébraïque qu’à travers n’importe quelle autre culture.
Jésus avait pour frère tous les êtres humains, qu’ils soient hébreux ou pas.
Ainsi, la langue qu’il employait n’a aucune sorte d’importance puisque c’est son enseignement qui importe bien plus que toute autre considération personnelle.
@ Flo: la naiveté de votre commentaire est édifiante? Vous nous racontez Jésus comme si vous y étiez… rappelez vous que Jésus n’était pas un intellectuel mais un ouvrier. qu’il s’est toujours revendiqué Juif. Rappelez vous que les évangiles ont été écrites bien longtemps après sa mort et non par lui même… Ceci pour nuancer vos affirmations
@ Christian De Lablatinière : mes commentaires sont le résultats de mes recherches, toutefois je peux comprendre qu’ils puissent heurter vos dogmes et préjugés.
intellectuel (définition) : Un intellectuel est une personne dont l’activité repose sur l’exercice de l’esprit, qui s’engage dans la sphère publique pour faire part de ses analyses, de ses points de vue sur les sujets les plus variés ou pour défendre des valeurs, qui n’assume généralement pas de responsabilité directe dans les affaires pratiques, et qui dispose d’une forme d’autorité.
Ne vous en déplaise, l’on peut être à la fois intellectuel et ouvrier. L’un et l’autre n’étant pas incompatible, puisque l’un est un qualificatif, un rôle social, tandis que l’autre est un métier. D’ailleurs Jésus savait lire et écrire ce qui n’était surement pas chose courante en ce temps là.
Il se leva pour faire la lecture, et on lui remit le livre du prophète Esaïe. L’ayant déroulé, il trouva l’endroit où il était écrit: l’Esprit du Seigneut est sur mi… » Luc 17-18
Lc4.14 Alors Jésus, avec la puissance de l’Esprit, revint en Galilée, et sa renommée se répandit dans toute la région.
Il enseignait dans leurs synagogues et tous disaient sa gloire. Il vint à Nazara où il avait été élevé. Il entra suivant sa coutume le jour du sabbat dans la synagogue, et il se leva pour faire la lecture.
Relisez bien mon commentaire, je n’ai pas dis que Jésus n’était pas juif, j’ai simplement dit qu’il n’accordez pas plus d’importance à cette culture qu’à une autre, même en en étant issu.
Jésus n’avait cure de ce genre de considérations et d’appartenance communautariste.
Il est difficile de dater les évangiles, d’ailleurs les historiens ne sont eux-même pas d’accord sur le sujet. Toutefois il est probable que leurs écritures aient été entrepris du vivant des apôtres de Jésus, ou peu de temps après leur mort.
Néanmoins, il ont sans doute subit des modifications/altérations de la part de l’église catholique au fil du temps.
Aussi je vous invite a lire les évangiles apocryphes de Nag Hammadi, qui ayant été découvert beaucoup plus tard (1945) n’ont pas pu être soumit à autant de falsifications/interprétations.
quand l’Eglise catholique célébre la ste messe , c ‘est un sacerdoce. le prêtre célébre un sacrifice non sanglant à l ‘autel comme les grands prêtres de l’ancien testament dans le Saint des Saints ; immolation annullele de l’agneau pascal. c est le sacerdoce du Christ que l’Eglise continue d’exercer visiblement sur la terre ; l’Eglise ne succède pas au Christ , elle lui est unie , par ses ministres qui recoivent le sacrement de l’ordre ; les simples fidèles participe au sacerdoce par le bapteme et la confirmation , saint Pierre écrit ; vous êtes une race élue, un sacerdoce royal , une nation sainte , un peuple acquis , pour annoncer les louanges , » , la vie liturgique a pris naissance avec la fondation de l ‘Eglise. les rites pour célébrer la messe peuvent parfaitement être différents selon les pays ou continents (rites orientaux très riches notemment) ; tous les hommes de tous les temps peuvent par la messe s’unir à ce sacrifice unique , pour s’unir à Dieu (dernière cène avant la crucifixion). le Christ est au milieu de nous ;
le jour de la Pentecôte , les apotres ont reçu de l’Esprit Saint le don des langues , pour aller évangéliser toutes les nations ; le dimanche est je jour d’octave de Paques qui se renouvelle , il rappele que le Seigneur est ressucité à l’aube du 1er jour de la semaine , c’est à dire le dimanche ; le mystère de la Réssurection est central dans le Christianisme , le dimanche est le jour sacré de la nouvelle alliance.
pour l’occident , on peut dire que l’on a différencié les chrétiens des catholiques à partir de la réforme de Luther et de Calvin , naissance du protestantisme ; je suis Chrétien par le Christ et disons catholique parce que je crois en la Ste Vierge , Bénie entre toutes les femmes , Mère de Dieu , pour reprendre l’Avé Maria , le pretre dit au début de la messe « pitié pour moi , Seigneur , en ta bonté , en ta grande tendresse , efface mon pêché » , purifie moi avec l’hysope, etc » « justifie moi , mon Dieu ,… c’est toi le Dieu de mon refuge , … envoie ta lumière et ta vérité… » bon je ne vais pas vous dire la messe 🙂
pour le chrétien catholique que je suis, j ‘ai appris que les apotres sont les témoins de Jésus , de sa vie et de sa Résurrection , Jésus a sélectionné 12 apotres , avec mission d’aller precher de par le monde
les apotres étaient Juifs , assez rustiques , St Pierre avait un fort accent
@ PAUL : l’église est une institution. Jésus n’était lié à aucune institution de son vivant. Il en va de même aujourd’hui.
Jésus n’a aucun ministre sur terre, il a seulement des disciples, des élèves qui étudient sa parole et qui mettent sa sagesse en pratique. Et ce indépendamment de tout pouvoir ou organisme sociétal matériel.
Aussi, le Christ est en chacun de nous, si tant est que nous l’acceptions en notre sein.
L’Église romaine, c’est l’Église de Pierre et de Paul, l’Église des témoins directs qui ont partagé la vie du Seigneur. Pierre était galiléen, reconnu par son accent, pêcheur installé à Capharnaüm au bord du lac de Tibériade. Paul était un juif de la diaspora, de Tarse en Asie Mineure, pharisien et, ce et citoyen romain. C est pour cela que St Paul fut décapité , et pas crucifié
st Paul rédiga lui-même son inscription funéraire : «J’ai combattu jusqu’au bout le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi !» (2 Timothée 4, 7).
oui Flo , l’Eglise est une institution ; les 1ers chrétiens se rassemblaient en un seul lieu pour se remémorrer le Christ ; je ne vois pas où est le problème , quand l ‘Eglise demande à tous de passer le dimanche dans la sainteté et dans la joie , l’église est née au côté du Christ , au pieds de la Croix , les catholiques forment une communauté hierarchique , un diocèse , les curés des campagnes representent l eveque pour présider la divine liturgie.
c est aussi une communion sprirituelle qui unit le Ciel et la terre , pour honorer les martyrs , honorer le Christ lui meme qui les a couronnés.
les moines et moniales priant en continue pour toutes les âmes , chantant les louanges du Tres Haut , pour nous tous , qui avons notre propre devoir d’état à accomplir.
st Michel Archange , veillez sur nous
la rédaction primitive de l’Evangile de st Matthieu fut écrite en araméen,
vers 50 , traduction grecque par st Marc aux env. de 70.
quant à laprésence de Dieu , les catholiques savent qu’Elle n’est pas liée au seul Temple , qu’Elle se déplace où elle veut (prophète Ezéchiel et le char de la gloire de Dieu) ;
je pense qu’il y a beaucoup de préjugés ou de méconnaissance de part et d’autres ,
st Michel Archange , veillez sur nous
Bonjour,
Yeshoua était un travailleur manuelle, Yossef a certainement fait son apprentissage, mais aussi il étudiait la Torah, les prophètes et les écrits, il y a un épisode ou a 12 ans lors d’une fçete juive, Miryan et Yossef ne l’on pas vu pendant trois, il faut penser que la foule était immense, ils sont retourné à Yeroushalaïm et lis l’ont trouvé avec les rabbis, des anciens, parlant de la Torah, a trente ans il est la Torah vivante, la parole, c’est la source, les eaux vives qu’il nous offre si on veux l’écouter. Yeshoua est le modèle parfait et il est aussi l’agneau donné en sacrifice, il savait qu’il devait mourir pour beaucoup, il y est allé, pour ses amis! Il n’a pas besoin de représentant sur cette terre et surtout pas de représentant de son Père, et certain osent ce faire père… Yeshoua n’est pas dans babylone, il faut sortir de là, Yeshoua est à la porte , il est dehors et il frappe, on doit sortir de cette babylone, tous les systèmes religieux, ils est notre pasteur!
Shalom
désolé j’ai fait plein de fautes d’orthographe
j’ai trouvé ça sur les infos de orange:
« … La foule rassemblée au pied du bâtiment depuis l’aube, qui a suivi l’arrivée du Souverain pontife sur des écrans géants, a vivement applaudi en le voyant entrer dans Capitole. « Il donne de l’énergie aux gens, il a beaucoup d’humilité et il sert de modèle à tous les gens », a dit Nick Redmond, venu pour tenter de voir le pape saluer au balcon… »
Il a du culot de vouloir ce faire passer pour le modèle, ne nous faisons pas berner…
David Belhassen merci, car vous portez un éclairage linguistique, qui corresponde bien à l’époque de Jésus et des évangiles.
Je pense avoir rejeté tout l’antisémitisme, véhiculé par le christianisme depuis ses origines à nos jours, dont l’islam s’inspire contre Israël et tous les juifs de par le monde.
Il y a des raison linguistiques, mais aussi historiques qui me font penser que Jésus reproché l’assimilation des dignitaires juifs et pharisiens et de ne pas suivre la loi juive, ou de l’appliquer parfois de manière aveugle et inhumaine, contre les femmes, les pauvres et les malades en particulier.
Par contre, je trouve assez malhonnête de la part de l’auteur de parler de « propagande palestiniste », alors même qu’ici en Europe, nous subissons de plein fouet la propagande sioniste…
Je suppose que ce doit être un concept en vogue en Israël.
Comme on dit : chacun voit midi à sa porte.
hébreu ou autre, quelle importance puisque les premieres traces d’un alphabet ou alef bet est une écriture protosinaitique faite par des juifs !
L’araméen n’ôte en rien a la religion juive de yeojua ben yossef dit jésus.
Paul,
vous récitez ce que cette église païenne vous a appris. Cette église a changé les lois de la Torah, elle a changé le calendrier, elle est idolâtre et vous écoutez ces fables. La Bible de cette papauté fait trois pages, ils ont tout jeté, mais ses traditions, là il y en a un paquet, elle c’est fait « dieu » sur la terre. C’est un nid de vipère!
Marie mère de « D.ieu », mais comment penser une chose pareil. Voilà ce qu’en dit notre Elohim: Jérémie 7: 18 « Les enfants ramassent du bois, Les pères allument le feu, Et les femmes pétrissent la pâte, Pour préparer des gâteaux à la reine du ciel, Et pour faire des libations à d’autres dieux, afin de m’irriter. »
Qui est votre « D.ieu » Paul, l’église catholique ou YHWH, l’Elohim d’Abraham, d’Isaac et de Jacob?
Voila ce que dit Marie sur son sauveur YHWH, sur elle même et sur Yeshoua: Luc 1: 46 « Et Marie dit: Mon âme exalte Adonaï YHWH, 47 Et mon esprit se réjouit en Elohim, mon Sauveur, 48 Parce qu’il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, 49 Parce que le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Son nom est saint, 50 Et sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. »
Et ça aussi: Jean 2: 3 « Le vin ayant manqué, la mère de Yeshoua lui dit: Ils n’ont plus de vin. 4 Yeshoua lui répondit: Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi? Mon heure n’est pas encore venue. 5 Sa mère dit aux serviteurs: Faites ce qu’il vous dira »
Et encore au sujet de sa mère: Matthieu 12: 47 « Quelqu’un lui dit: Voici, ta mère et tes frères sont dehors, et ils cherchent à te parler. 48 Mais Jésus répondit à celui qui le lui disait: Qui est ma mère, et qui sont mes frères? 49 Puis, étendant la main sur ses disciples, il dit: Voici ma mère et mes frères. 50 Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma soeur, et ma mère. »
Notre Père nous dit aussi: Matthieu 17:5 « Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit entendre de la nuée ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection: écoutez-le!
J’ai mal pour vous Paul, mais peut être devrais je cesser de me battre contre des moulins à vent.
Lisez votre Bible en entier et écouter notre rabbi Yeshoua, lui seul.
Vos « pasteurs catholique » veulent vous perdre, ce sont des loups déguisés en brebis, qui ne sont assoiffés que par le pouvoir, des menteurs!
2 Thessaloniciens 2: 9 « L’apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, 10 et avec toutes les séductions de l’iniquité pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés. 11Aussi Elohim leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge »
Que les écailles de vos yeux tombent! Soyez bénis!
Shalom
PS: vous dites « le prêtre célébre un sacrifice non sanglant à l ‘autel comme les grands prêtres de l’ancien testament dans le Saint des Saints ». Le problème c’est que cette papauté a voulu ce substituer aux Lévites, mais ils ne sont pas des lévites. Il faut dire qu’ils ont fait des efforts dans leur accoutrement, de longues robes pourpre, une kippa, mais il n’y a pas de barbe. Avez vous remarqué lors de la visite de ce dernier pape au USA, lorsqu’il est descendu de l’avion, il y avait un fort vent et il a du enlever la kippa pour aller vers Obama…
Jérémie 51: 44 Je châtierai Bel à Babylone, J’arracherai de sa bouche ce qu’il a englouti, Et les nations n’afflueront plus vers lui. La muraille même de Babylone est tombée! 45 Sortez du milieu d’elle, mon peuple, Et que chacun sauve sa vie, En échappant à la colère ardente de YHWH!
Esaïe 52: 11 Partez, partez, sortez de là! Ne touchez rien d’impur! Sortez du milieu d’elle! Purifiez-vous, vous qui portez les vases de YHWH!
Apocalypse 18: 4 Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait: Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux.
Yeshoua frappe à la porte Paul !
Un grand merci, David Belhassen, et mes félicitations à votre article, et à certains des commentaires approbateurs qu’il a suscité.
Chana tova, et que Ha Shem vous bénisse.
voir peut être la filiation de Jésus , fils de David ; dans l’Ecriture « le Galiléen » ou « le Nazaréen », il a vécut sa vie d’homme à ces 2 endroits
du royaume du Nord par les ancêtres paternels de Marie, sa Mère, le Christ est tout autant d’ascendance du royaume du Sud , ce qu’il exprime en acceptant d’être reconnu pour « fils de David », le roi certes issu de la Tribu de Juda mais donné aux douze tribus par la volonté de Dieu et l’onction de Samuel, le fils d’Anne.
cela explique que la Vierge Marie a dû se faire recenser en Judée avec st Joseph, , ils descendaient tous 2 du roi David, leur ancêtre commun:
Jésus Parlait certainement hébreu avec ses interlocuteurs éduqués (scribes , rabbin ; certains l’appelait Rabbi ou Rabouni (araméen) ; en Galilée on parlai surtout araméen
quant aux commandements de l’Église -pour l’ami Christian ;-
2042 Le premier commandement ( » Les Dimanches et les autres jours de fête de précepte, les fidèles sont tenus par l’obligation de participer à la Sainte Messe et de s’abstenir des oeuvres serviles « ) demande aux fidèles de sanctifier le jour où l’on commémore la Résurrection du Seigneur, ainsi que les principales fêtes liturgiques où l’on honore les mystères du Seigneur, de la Bienheureuse Vierge Marie et des Saints, avant tout en participant à la célébration eucharistique qui rassemble la Communauté chrétienne, et de se libérer de tous ces travaux et de ces affaires qui sont de nature à empêcher la sanctification de ces jours (cf. ⇒ CIC, can. 1246-1248; CCEO, can. 880, § 3 ; 881, §§ 1. 2. 4).
Le deuxième commandement ( » Tout fidèle est tenu par l’obligation de confesser ses péchés au moins une fois par an « ) assure la préparation à l’Eucharistie par la réception du sacrement de la Réconciliation, qui continue l’œuvre de conversion et de pardon du Baptême (cf. ⇒ CIC, can. 989; CCEO, can. 719).
Le troisième commandement ( » Tout fidèle est tenu par l’obligation de recevoir la Sainte Communion au moins chaque année à Pâques « ) garantit un minimum dans la réception du Corps et du Sang du Seigneur en liaison avec les fêtes Pascales, origine et centre de la liturgie chrétienne (cf. ⇒ CIC, can. 920; CCEO, can. 708 ; 881, § 3).
2043 Le quatrième commandement ( » Aux jours de pénitence fixés par l’Eglise, les fidèles sont tenus par l’obligation de s’abstenir de viande et d’observer le jeûne « ) assure des temps d’ascèse et de pénitence qui nous préparent aux fêtes liturgiques et nous disposent à acquérir la maîtrise sur nos instincts et la liberté du cœur (cf. ⇒ CIC, can. 1249-1251; CCEO, can. 882).
Le cinquième commandement ( » Les fidèles sont tenus par l’obligation de subvenir aux besoins de l’Eglise « ) énonce que les fidèles sont tenus de subvenir aux nécessités matérielles de l’Église, chacun selon ses possibilités (cf. ⇒ CIC, can. 222; CCEO, can. 25 ; les conférences épiscopales peuvent établir d’autres préceptes ecclésiastiques pour leur territoire, cf. ⇒ CIC, can. 455).
st Michel Archange , veillez sur nous
Oui Paul, c’est bien ce que je pense, vous avez comme « dieu » cette église catholique et vous préférez lui obéir plutôt qu’ a Elohim, vous même me donnez les commandements que cette église a inventé. Paul comment peut on être aveugle à ce point!
Paul, donnez moi un seul verset dans toutes les écritures ou le dimanche a remplacé le shabbat!
Shalom
@Christian , vous pouvez relire les Actes des apôtres ; cette pratique remonte à l’origine du christianisme , les fidèles s’assemblaient le 1er jour de la semaine (dimanche) pour rompre le pain.
la dernière cène du Christ a eu lieu le jeudi saint , Il a été crucifié le vendredi saint , Est réssuscité des morts le 3ème jour ;
je ne sais pas si le mot shabbat se traduit par samedi en hébreu
de toutes les façons , en tant que chrétien , j’essaie ; autant que possible , d’être fidèle à la nouvelle alliance , dans le chemin du Christ Sauveur ;
les chrétiens que je sache, n’ont pas obligation de manger casher ou de se faire circoncire , bien que nous fêtions la circoncision du Christ Jésus ; ou la Présentation de Jésus au Temple , il y a des fêtes d’obligation dans l’eglise universelle ; certaines églises chrétiennes utilisent toujours le calendrier julien , alors que l europe utilise maintenant le calendrier grégorien ; les églises protestantes , extrêmement hostiles au catholicisme , n’en continuent pas moins de rendre gloire à Dieu le dimanche , au temple ; je vais clore ici le débat mon cher Christian , car nous risquons de finir par saouler nos frères Juifs du forum ; bien à vous
chrétiens , juifs , athés , yézidis , etc , « paix sur la terre aux hommes de bonnes volontés » .
st Michel Archange , veillez sur l’Europe et sur Israel
Bon au moins on est rassuré , il n’était pas muet . Ouf !
Flo; je pense que vous étés de mauvaise fois. Où-est que vous entendez la propagande sioniste, que je n’ai jamais entendue?. Ou alors, c’est que vous voulez dire… propagande islamo-gauchiste, car cela on l’entend partout dans les médias français.
Je ne pense pas une seconde que Jésus ai parlé l’araméen, car les envahisseurs assyriens destructeurs d’Israël, n’étaient pas aimés par les juifs, et qu’après ils furent chassés par les grecs, et ces derniers par les romains. Mais la langue des juifs ne fut jamais effacée par aucun des envahisseurs d’Israël et même après Jésus-Christ on la parlé hébreux partout. L’erreur des ceux qui ont transcrits les évangiles, c’est faire de l’antisémitisme en mettant la mort de Jésus « sur le dos des juifs » qui n’avant pas droit de justice raison pour laquelle fut juje par Herodes, et executé par des soldats romains dans un suplice de croix qui n’est pas de tradition juive. Tous ont fait de antisémitisme en détruisant le temple des juifs, ou comme les romains en changeaient le nom d’Israël pour celui de Palestine, et le nom de Jérusalem par Aelia Capitoline et les arabes par celui d’Al-Qub. Mais dans guerre des juifs selon Flavius Joseph il ne dit pas que les juifs parlaient araméen, ni grec, ni latin. Ils étaient des patriotes juifs disposés à mourir pour leur patrie, leur religion, leur histoire et leur langue. Vouloir délégitimer Israël et son histoire, cela sont des actes antisémites des chrétiens, des musulmans etc. Amen!
Paul,
les jours pour les Hébreux n’ont pas de nom, il y a le jour 1, le jour 2, jusqu’au jour 6. Le seul jour qui a un nom c’est le septième jour, c’est le Shabbat, jour bénit consacré à notre Elohim YHWH.
Il est clair Paul que nos amis juifs qui attendent le Messie, ne peuvent accepter un « Jésus catholique » qui ne respecte pas le Shabbat, Yeshoua n’est pas ce « Jésus ».
Peut être nous ne nous verrons jamais, mais j’aurais bien aimé rompre le pain avec vous, c’est à dire partager un repas, le dimanche ou un autre jour pour discuter des Ecritures. Toute cette histoire, c’était dans le pays de Canaan, c’est une histoire juive, une mentalité juive, pas la mentalité grecque et romaine.
Pour finir, je vous laisse méditer sur le jour ou Yeshoua a été crucifié avec ces versets: Matthieu 12: 38 « Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens lui dirent: Maître, nous voudrions te voir faire quelque miracle.
39 Mais lui, répondant, leur dit: Une race méchante et adultère demande un miracle; mais il ne lui en sera accordé aucun autre que celui du prophète Jonas.
40 Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits. »,
alors jeudi saint et vendredi ce ne sont que des fables de cette église qui veut nous faire avaler une nourriture « fast food » avec des mystères comme ils disent. De plus Marie de Magdala qui est la première à avoir vu Yeshoua ressuscité, c’était le dimanche matin trés tôt, il faut savoir que la veille c’était shabbat, donc du vendredi soir au samedi soir et tous les disciples de Yeshoua respectaient ce jour scrupuleusement, donc ne travaillaient pas et restaient dans leur maison et avec le traumatisme qu’ils venaient de vivre, il est a supposer qu’ils étaient entre eux dans une maison à pleurer et prier. En y réfléchissant un peu, la résurrection aurait bien pu avoir lieu avant la fin du Shabbat.
J’aurais bien aimé continuer à parler avec vous Paul, non pour vous convaincre à tout prix, mais pour vous inciter à chercher, loin de cette nourriture « fast food » des religieux. Cherchez Paul, vous trouverez, YHWH se laisse trouver par ceux qui le cherche sincèrement et je ne doute pas de votre sincérité!
Je vous promet de ne plus vous importuner, mais si vous m’interpellez, je vous répondrais avec plaisir.
Shabbat Shalom
@ Misterclairvoyant Écoutez, la propagande est une action systématique exercée sur l’opinion pour lui faire accepter certaines idées ou doctrines.
Vous imaginez bien que si la propagande été décelable de tout à chacun, elle n’aurait pas lieu d’être. Le seul moyen de déjouer ce processus est de se remettre continuellement en question jusqu’à atteindre un certain niveau de conscience.
Jésus dit :
« Reconnais ce qui est devant ta face, et ce qui t’est caché te sera dévoilé. Car il n’y a rien de caché qui ne sera manifesté. »
«La paille qui est dans l’œil de ton frère, tu la vois, mais la poutre qui est dans le tien, tu ne la vois pas. Quand tu auras enlevé la poutre de ton oeil, alors tu verras assez bien pour enlever la paille de celui de ton frère. »
«Si un aveugle conduit un aveugle, ils tombent tous les deux dans une fosse. »
De plus, le fait de crier à l’antisémitisme à tout bout de champs comme vous le faites est assez caractéristique de cette propagande sioniste dont je vous parle, puisqu’elle verrouille d’emblée tout débat en ce concentrant plutôt sur la forme que sur le fond. Elle est faite d’un mélange d’amalgames et d’idées reçus.
Sémite est un terme qui désigne un ensemble de peuple s’éparpillant sur une grande partie du moyen-orient ( Arabie saoudite, Irak, Syrie, Liban Israël etc.). Le fait de parler d’antisémitisme pour parler du seul peuple juif est donc un non-sens.
Ses disciples lui dirent : «Qui es-tu pour nous dire ces choses? » «Vous n’avez pas compris qui je suis à partir de ce que je vous dis, mais vous êtes devenus comme les Juifs : en effet, ils aiment l’arbre et ils haïssent son fruit, ou bien ils aiment le fruit et haïssent l’arbre. »
Traditionnellement, les juifs n’auraient pas tués Jésus de leurs mains, non.
Mais si ils ne sont pas ses meurtriers, ils en sont les commanditaires.
Du moins, c’est de cette manière que c’est communément décrit.
Bonjour,
pourriez-vous indiquer la version hébraïque des évangiles dont vous vous servez ?
Merci de tout coeur
fr. Baptiste
LOL, je n’ai pas lu tous les commentaires.
Mais je ne peux m’empecher d’intervenir.
David Belhassen n’est pas athée. Il a répondu avec ironie à une question tellement incongrue….
En effet, compte tenu de votre question (s’il est athée ou pas) qui est dénuée de sens pour un mec qui a tellement chercher D.ieu dans sa life. il a préféré de répondre avec ironie.
Ceci dit, il vous a remis en place sans que vous le sachiez en usant encore et encore de l’ironie (que vous tant de mal à vous en apercevoir).
Il est balèze David Belhassen et il a de la bouteille sur l’Ecriture Sainte….
Allez les gens, à bientôt….