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La Bible n’a pas « droit de cité » au cœur de Jérusalem ! Par David Belhassen


La Bible n’a pas « droit de cité » au cœur de Jérusalem ! Par David Belhassen

Aussi incroyable qu’il puisse l’être,

la Bible est interdite sur l’esplanade du Temple de Jérusalem !

La Bible qui a sanctifié Jérusalem et sans qui nous n’aurions pas su que Yahweh l’a choisie comme Sanctuaire, a été déclarée « impure » et « anathème » par le Waqf musulman et ses sbires qui font régner la terreur sur l’esplanade du Temple de Jérusalem. Et qui collabore inconsciemment à cette scandaleuse « excommunication » de la Bible ? Les autorités du gouvernement israélien lui-même !

J’invite tous ceux qui auraient peine à croire à cet ignominieux théâtre de l’absurde, de se rendre à Jérusalem devant le portail appelé « Moghrabim ».

Il y a quelques mois, je m’apprêtais en tant que guide, à faire visiter l’esplanade du Temple à un groupe de touristes chrétiens, francophones et anglophones.

Après avoir fait passer nos sacs-à-dos aux rayons X, l’agent de la sécurité israélienne, me demande soudain ce que j’ai dans le mien ?

ecriteau

Flanqués à quelques mètres de là, deux vigiles du Waqf attendent à la sortie du portail de sécurité et me dévisagent, la mine patibulaire. Je porte aussi la barbe, et ils semblent  intrigués par elle.

– Des livres, je réponds tranquillement au préposé à la sécurité, persuadé que ce qui l’intéresse est de savoir si jamais mon sac contient un objet contendant.

Mais pas du tout ! C’est justement mes livres qui lui font peur !

– Quelle sorte de livres ?, me demande t-il.

Interloqué par la question bizarre, j’éclate de rire !

– Non, non, détrompez-vous, ce ne sont pas des brochures porno ! Il y a un recueil de poèmes de Yonathan Ratosh dont je ne me sépare jamais, un atlas d’Israël, et un dictionnaire trilingue hébreu-anglais-français pour mon groupe de touristes.

– C’est tout ? me tance t-il.

– Ah si, bien sûr, j’ai une Bible.

Aussitôt-dit, aussitôt-fait, le préposé ouvre mon sac et en ressort, triomphant, ma Bible, sous le regard noir des deux barbouzes.

– Désolé, la Bible est interdite sur l’esplanade du Temple. Il faut vous en débarrasser, m’assène le préposé. Mais vous pouvez la laisser ici en consigne et la récupérer après la visite.

Le visage des deux barbus du Waqf s’éclaire d’un large sourire de contentement.  Le préposé à la sécurité leur sourit, tel un caniche fier d’avoir rapporté un os et qui attend une caresse de son maître. Mais ses maîtres du Waqf ne vont pas jusque-là. Ils se contentent d’acquiescer du menton.

A cet instant précis, j’explose, dans un hébreu le plus coloré possible, à l’encontre du préposé.

– Tu te fous de ma gueule ?! La Bible interdite ? Et par qui donc ?

Il m’indique du regard les deux cerbères du Waqf qui ricanent, imbus de leur personne.

Je me mets à leur parler en arabe.

–  Dans tout le Coran, pas une seule fois Jérusalem n’est mentionné. Et dans la Bible et les Evangiles, plus de 1000 fois ! Si Jérusalem est devenue sacrée pour l’islam, c’est grâce à ces deux religions – judaïsme et christianisme – qui l’ont précédé !

Les deux prétoriens demeurent imperturbables. Je poursuis plus calmement en m’efforçant de ne pas accorder d’attention à leur rictus sardonique.

– Le Temple de Jérusalem a été fondé par le Roi David et mille ans plus tard son lointain descendant Jésus,  y enseignait la Torah. La Bible …

Ils m’interrompent et se mettent alors à scander :

– lâ ilaha illa Allah wa Mohammad rassoul Allah (= « Il n’y a pas de Dieu sinon Allah et Mahomet est l’envoyé de Allah »).

Le préposé semble mal à l’aise en entendant leurs incantations intempestives. Il fait la moue mais ne peut rien faire. J’élève moi-aussi la voix :

– Vos mosquées sont le symbole même de l’occupation arabo-islamique à Jérusalem. Elles ont été  construites intentionnellement sur les ruines du Temple pour bafouer le peuple Hébreu, sa terre et son histoire multimillénaire ! Et vous osez vouloir interdire l’accès de l’esplanade à la Bible des juifs et des chrétiens ?!

Les deux apprentis-égorgeurs me menacent en passant un doigt sur leur carotide. Je leur réponds par un « bras d’honneur ». Le préposé a l’air dépassé par les événements, il craint beaucoup plus qu’une simple esclandre car nos cerbères commencent à ameuter d’autres vigiles du Waqf.

– Arrête ou je te menotte ! Hurle le préposé. – Tu veux qu’ils se mettent à jeter des bombes sur le Mur des Lamentations ?

Affolé, il compose un numéro sur son portable :

– Venez-vite ! Y’a du grabuge !

Les touristes me demandent ce qui se passe. Je le leur explique. Ils sont sidérés et Indignés. Une des touristes françaises s’exclame :

– Sans la Bible, pas question ! Dans ce cas-là, je préfère ne pas y aller !

Tandis que les « waqfistes » venus en renfort zieutent avec des yeux lubriques son décolleté généreux, nous claquons tous des talons, reprenons nos affaires et repartons en sens inverse. Soudain, nous apercevons à l’entrée du portail de sécurité un grand écriteau avec une inscription hébreu-anglais. C’est sans doute une version à la sauce islamique des « Dix commandements », me suis-je dit.

Nenni ! Ici les « Tables de la Loi » n’ont pas dix commandements mais seulement sept. Le « commandement » numéro 7  de cette version satanique indique blanc sur vert :  « Entry with ritual objects is not permitted » ( = « L’entrée avec des objets de culte n’est pas permise »).

Le Waqf a donc interprété « objets de culte » (avec apparemment l’assentiment du gouvernement israélien veule et poltron qui a octroyé à ces gangsters islamiques la mainmise absolue sur l’esplanade du Temple) comme une interdiction d’y introduire la Bible ! Par contre le Coran lui, il y est non seulement permis, mais recommandé, et même obligatoire !

Que faire ? Y ajouter un huitième commandement à ces nouvelles « Tables de la Loi de Lucifer », comme par exemple : « L’entrée à l’esplanade du Temple de Jérusalem est permise uniquement aux suppôts de Satan que sont les adeptes de la religion musulmane et de son Coran diabolique » ?!

Tandis que notre courageuse amazone française s’applique à gratter et effacer le mot « Waqf » de l’écriteau, des badauds curieux s’assemblent. L’un d’eux entonne soudain « la Tiqvah », l’hymne national israélien : « Etre un peuple libre dans notre pays, le pays de Sion et de Jérusalem« .

Nous applaudissons. Un escadron de police arrive. Un officier veut m’embarquer en tant que « fauteur de troubles ». Je le persuade de mon bon droit. Il nous demande de nous disperser. Nous obéissons.

– Ouf ! se dit-il. Il a réussi de justesse à éviter un pogrom que les « waqfistes » nous réservaient. Ceux-ci scandent de plus belle en arabe leur « Allah akbar » (= « Allah est le plus grand »). Je me retourne et leur lance en hébreu : « Allah akhbar » ( = « Allah est un rat »).

Alors qu’es-tu devenue pauvre Jérusalem ? La cité qu’on appelait jadis « Nombril de Dieu », se serait-elle transformée en queue de rat ?

Ou plutôt, en… prépuce du Diable !

David Belhassen







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  • 11 thoughts on “La Bible n’a pas « droit de cité » au cœur de Jérusalem ! Par David Belhassen

    1. michel boissonneault

      Mon Cher David Belhassen , je n’était pas présent lors de ce mauvais moment sauf que je voudrais expliquer que les agents de sécurité ont beaucoup de pression pour que sous aucun prétexte que une place aussi internationalement connue serve la cause d’un groupe pour une quelque
      propagande que ce soit…
      mais je suis d’accord avec vous car ce sont les chrétiens américains et européens qui servent et font de la pression pour que israel ne soit pas au banc des accusers , ses chrétiens aident énormément en fesant de la pression sur leurs gouvernements

    2. Robert Davis

      Effectivement c’est un COMBLE! Mais comme d’habitude lorsque j’entends de telles absurdités je me dis que si ces maudits arabes sont capables de se foutre de nous A CE POINT c’est que nous le méritons! Les c. c’est NOUS qui n’avons pas compris que dans la vie IL FAUT SE BATTRE PHYSIQUEMENT et pas seulement avec des paroles aussi sarcastiques soient-elles! Ah: les gvts vont faire des pressions? terrible j’en TREMBLE DE LA TETE AUX PIEDS. Mais …que sommes-nous devenus? des vers de terre pour avoir …PEEEEUR DES PRESSIONS? QU IL LES FASSENT LEURS PRESSIONS BON SANG DE BON SOIR ET ENSUITE ILS SAURONT QU ON N EN A RIEN A CIRER ET ILS CESSERONT DE FAIRE DES……oh lal la la ala …PRESSIONS!

    3. Robert Davis

      On devrait même en faire une chanson de leurs pressions à la con : « le petit obamama ô mama ô mama va faire…pression ô mama ô mama obamama etc. que j’ai peur de ô mama ô mama obamamama!

    4. Monique

      @michel boissonneault
      Cette « place aussi internationalement connue » est l’emplacement du Temple construit par le Roi Salomon, sacré uniquement pour les Juifs, et pour personne d’autre ! surtout pas pour les Arabes qui y pratiquent le foot et le pique-nique et qui prient en direction de la Mecque, tournant ainsi le dos à leur sacro-sainte mosquée !

      Un peu d’histoire (source Wikipedia) :
      Le Temple de Salomon (héb. : בית המקדש, translit. Beit HaMiqdash, « Maison de la sanctification »), également connu sous la dénomination de Premier Temple, fut, selon la Bible, le premier temple juif de Jérusalem, construit par le roi Salomon. Sa construction fait l’objet, dans la Bible hébraïque, des chapitres 6 à 8 du Premier livre des Rois. Il agissait comme un foyer de la vie religieuse et culturelle, étant le lieu des sacrifices décrits dans la Torah sous le nom de korbanot. La date supposée de son achèvement se situerait aux alentours du X° siècle av. J.-C., celle de sa destruction par les Babyloniens en -587.
      Jérusalem, avec son Premier Temple, est détruite par Nabuchodonosor II en -586. Une partie de la population — un quart selon ce que les fouilles permettent d’estimer — est exilée à Babylone. Mais la Babylonie s’effondre sous l’attaque de Cyrus II, fondateur de l’Empire perse, qui libère les prisonniers en -538 et autorise la reconstruction de l’édifice, donnant ainsi naissance au Second Temple de Jérusalem.

      Le Second Temple de Jérusalem est le temple reconstruit en 516 av. J.-C. après la captivité des Judéens à Babylone. Il est reconstruit à l’époque perse sous Zorobabel, restauré et agrandi sous Hérode Ier le Grand à partir de 20 av. J.C. et détruit en l’an 70 par les Romains, au terme de la première guerre judéo-romaine.

      « serve la cause d’un groupe pour une quelque propagande que ce soit… » En l’ occurrence, ELLE sert de propagande pour un groupe, qui n’a sur elle aucun droit ni titre.
      « Certains ont suggéré que la « mosquée Al-Aqsa » bel et bien nommée et mentionnée dans le Coran n’était pas celle de Jérusalem, il s’agirait d’une erreur historique coranique, car du vivant du prophète Mahomet, qui est mort en 632, la mosquée n’existait pas et n’avait pas encore été construite avant la conquête de Jérusalem par Omar en 638″ (Wikipedia). Elle fut construite au XII° siècle de l’ère chrétienne.

      Ce que dit la Bible, au 1er Livre des Rois, Chapitre 5 :
      2 Et Salomon envoya vers Hiram, disant :
      3 Tu sais, quant à David, mon père, qu’il ne put bâtir une maison pour le nom de l’Éternel, son Dieu, à cause de la guerre dont [ses ennemis] l’entourèrent jusqu’à ce que l’Éternel les mit sous la plante de ses pieds.
      4 Mais maintenant l’Éternel, mon Dieu, m’a donné de la tranquillité de tous les côtés ; il n’y a ni adversaire ni événement fâcheux.
      5 Et voici, j’ai résolu de bâtir une maison pour le nom de l’Éternel, mon Dieu, ainsi que l’Éternel a parlé à David, mon père, disant : Ton fils, que je mettrai à ta place sur ton trône, lui, bâtira une maison à mon nom.

      On comprend fort bien que l’on veuille « interdire » la Bible puisqu’elle est la preuve irréfutable et historique, non seulement de la construction des deux temples juifs, mais aussi des racines de la jalousie multi-séculaire des descendants d’Ismaël (né d’Abraham et de la servante Agar) à l’égard d’Israël (Jacob) fils d’Isaac, fils légitime d’Abraham et de Sarah. Pourtant, Dieu a donné des bénédictions aux deux enfants d’Abraham ; mais le premier veut s’approprier les promesses de l’autre. Jalousie, quand tu nous tiens !
      Monique, Sioniste.

    5. Nemo

      Merci à David pour ce récit qui en dit long sur la connerie de « wakf ».
      J’ai adoré le jeu mot : »allah akhbar » … 🙂

      C’est amusant de constater à quel point la Bible est subversive pour ces abrutis. Mais il va falloir remédier fissa à ces interdictions absurdes !

    6. David Belhassen

      A Monique. Permettez-moi de corriger dans votre commentaire, une erreur devenue quasi mythologique concernant Ishmaël.
      Je vous cite : « …des racines de la jalousie multi-séculaire des descendants d’Ismaël (né d’Abraham et de la servante Agar) à l’égard d’Israël (Jacob) fils d’Isaac, fils légitime d’Abraham et de Sarah. Pourtant, Dieu a donné des bénédictions aux deux enfants d’Abraham ; mais le premier veut s’approprier les promesses de l’autre. Jalousie, quand tu nous tiens !Il  »

      Or, il n’y a aucun lien de filiation ethnique ou autre entre Ishmaël et les arabo-musulmans. L’islam s’est approprié le personnage d’Ishmaël pour se rattacher à Abraham et ainsi être reconnu comme religion monothéiste. Et comme Isthaq (Isaac) et Jésus étaient déjà « pris » respectivement par le judaïsme et le christianisme, la seule figure emblématique qui restait, était Ishmaël, et c’est pourquoi le Coran en fait mention, à partir de récits transmis oralement par des rabbins à Mahomet.
      D’ailleurs, le Coran ne sait pas écrire correctement le nom d’Ishmaël (en hébreu ישמעאל qui signifie « Dieu entendra ») et le transcrit en arabe de manière farfelue Ismâ’il ( إِسْمَاعِيلَ,) forme qui n’a absolument aucune signification dans cette langue puisque Dieu se dit « Allah » et non « ‘il ».

      Encore une fois, il n’y a aucun lien entre Ishmaël et les « arabes », et c’est tomber dans le piège que d’y faire une extrapolation et une spéculation de « jalousie entre enfants d’Israël et enfants d’Ishmaël ».
      Laissez svp ce genre d’inepties folkloriques à Enrico Macias ou à Adamo.

    7. michel boissonneault

      vous avez raison monique mais nous avons une juste parti de l’histoire et jamais
      je voudrais mettre en doute les propos de david mais des fois a l’entrée de certain endroits public une journée il y a un règlement et le lendemain suite a
      certain information c’est un autre règlement et après que la supposé menace
      est écarté alors le site redeviend plus accèssible…. ce que je dit est que le guide touristique avait jamais eu de problème avant mais il y a peux-être eu des
      menaces alors pour ne pas créer de panique les agents de sécurité + les employés du site devaient avoir des consignes

    8. Monique

      A David
      Merci pour la leçon ; je vais me replonger dans mes livres 🙂
      il est vrai que le coran n’est pas une référence.
      Mais qui sont aujourd’hui les descendants d’Ishmaël, alors ?

    9. David Belhassen

      A Monique. Pour répondre à votre question « qui sont aujourd’hui les descendants d’Ishmaël », la réponse est simple : les descendants d’Ishmaël se sont depuis belle lurette (plus de 3000 ans !) fondus dans la tribu israélite de Shim’on. D’ailleurs en hébreu Ishmaël ( ישמעאל ) et Shim’on ( שמעון ) sont tous deux des noms construits sur la même racine hébraïque : le premier nom signifie « Dieu entendra » et le second signifie  » petit entendeur ».
      Donc les descendants d’Ishmaël sont aujourd’hui parmi ce qu’on appelle les « Juifs », ou plus exactement parmi ce que vous appelez « enfants d’Israël », ou encore plus exactement « membres du peuple Hébreu ».

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