Les médias israéliens mentionnent que trois roquettes Grad viennent d’être tirées de Gaza et ont atterri près de Beer Sheva, très longtemps avant la fin de la prétendue « trêve » de 24 h supplémentaires, voulue par le Hamas.(des roquettes ont également été tiré sur Sdot Négev, Nétivot et Ashkélon, Ashdod et la région de Tel Aviv )
La situation va t-elle, une fois encore, se calmer à temps pour redonner de la « corde » à la diplomatie, ou la situation va t-elle poursuivre son escalade naturelle ?
A priori, le message israélien est clair : pas de négociations sous le feu. Israël a la patience et la force mentale suffisante pour démontrer au Hamas et consorts qu’ils n’obtiendront rien ainsi et qu’ils ont plus à perdre qu’à gagner en brisant les accords minimaux de trêve…
Quoi qu’il en soit, les négociations semblaient atteindre leur point mort, le Hamas réclamant l’ouverture immédiate des points de passage et l’instauration d’un port, alors qu’Israël exige le désarmement complet des groupes terroristes avant toute nouvelle mesure de clémence.
La réplique ne s’est pas faite attendre, puisque Tsahal a frappé dix cibles terroristes dans la Bande de Gaza, lors des premières frappes israéliennes depuis quelques jours, après la violation de la trêve délibérée de cet après-midi, selon le correspondant militaire de la 2ème Chaîne, Roni Daniel.
L’Air force aurait frappé à Beit Lahiya et al-Maghazi.
Un peu plus tôt, le Premier Ministre et le Ministre de la Défense ont rappelé les diplomates envoyés au Caire du fait de cette violation avérée.
Plein de morgue, le porte-parole du Hamas Fawzi Barhoum n’a pas voulu revendiquer directement ces atteintes au droit international en temps de trêve, mais il a fait allusion à l’emploi de bien d’autres roquettes, en persiflant : « Si Netanyahu ne comprend pas le langage de la politique au Caire, nous savons comment le lui faire comprendre. ».
Habitués aux allers-retours, peut-on dire pour autant que la partie est, cette fois, jouée ?
Toute négociation étant interprétée comme un aveu de faiblesse, on doit s’attendre à un retour des tensions et, quoi qu’il en soit, aucun accord ne mettra un terme à la guerre de harcèlement, telle que la projettent les groupes terroristes, dont c’est la vocation première. Et dernière.
Marc Brzustowski. Sources : Ynet, timesofisrael.com via Source
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