La lecture du Coran est déconcertante à plus d’un titre. Elle déconcerte en particulier toute personne ayant manié la plume ou la caméra.
Voici un texte appelé Coran (un scénario ? un film ?) dans lequel l’ordre d’apparition des « sourates » (mot arabe traduit par « chapitres » mais qu’il vaudrait mieux traduire par « séquences ») n’est fonction ni de contingences chronologiques ou historiques, ni de contingences théologiques ou spirituelles, et encore moins littéraires ou rédactionnelles.
Les sourates apparaissent arbitrairement selon un ordre décroissant, les plus longues au début et les plus brèves à la fin.
Imaginons donc un instant les rushs d’un film-navet réalisé par un novice. Pour ne pas aller à la catastrophe commerciale et à la faillite financière, le producteur a décidé de s’arrêter là. Il paye certes leurs honoraires aux acteurs, au réalisateur, et aux différents techniciens et intermittents du spectacle, mais il n’est pas question pour lui de débourser un sou à la salle de montage, pour un film auquel il ne « croit » plus.
Les années passent et puis un jour un braqueur pénètre dans une salle de montage et découvre une malle remplie de bobines de pellicule déposées pêle-mêle et enchevêtrées. Zut ! Y’a pas de « flouze », se dit-il !
Déçu, le braqueur charge quand même la malle sur le dos de son chameau et l’enfouit sous sa tente. Et puis curieux, il ouvre la malle, déroule une des bobines et voit à la lueur du soleil les images négatives (donc à l’envers !) d’une scène érotique mettant en scène de jeunes éphèbes batifolant avec des houris déflorées et vierges éternelles. Bigre, se dit-il ! Quelle aubaine !
HOURIS à dos de chameaux. Tapisserie du 15ème siècle. PERSE
Alléché, il s’inscrit vite à un stage de montage de films (subventionné par l’Etat ?) dont les profs sont des juifs et des chrétiens. Après avoir appris les premiers rudiments du métier, il entreprend sous sa tente, fébrile devant son logiciel « Avid » (de Mackintosh?), le montage des bobines de pellicule, avec l’intention ferme de s’octroyer la paternité et la propriété du film.
Mais encore une fois, zut ! Il y a un problème : le numérotage des 114 scènes du film et de ses « rushs » (indiqué par le célèbre petit clapet : « Moteur, silence on tourne » !), s’est… volatilisé ! Que faire ? Le braqueur-apprenti monteur se lance alors à la recherche du scénario en se disant que son auteur a certainement numéroté les pages. Mais point de scénario ni de scénariste judéo-chrétien qui, envahi par la honte d’avoir « pondu » un tel navet, s’est exilé.
Laissé à lui-même, notre « héros » de braqueur fait alors des essais de montage. A part le générique (Al-Fatiha (الفَاتِحَة), le prologue du Coran) dont il arrive à retrouver la trace, toutes les autres scènes s’embrouillent dans sa tête. Des kilomètres de pellicule s’amassent dans sa tente. Il coupe, colle, recoupe, recolle.
En vain !
Diable, fulmine t-il, que voulait raconter le scénariste ? Quelle était la trame dramatique de son scénario ? Et quelles pouvaient bien être les intentions de mise en scène cinématographique du réalisateur ? Comptait-il faire usage d’artifices du métier comme les scènes de « flash-back », ou de « fondu » et de « flou artistique », ou encore de « digressions en super-impose », pour accroître l’impact dramatique des images. Et le son ? C’est important le son dans un film, non ?! Certaines scènes devaient-elles être accompagnées de flute et de darbouka, de cris de guerre, et même de « voix-off » censés venir du Très-Haut et sublimer les pensées concupiscentes des protagonistes du film ?
Bref, notre braqueur en perd les pédales. Une terrible migraine le rend irascible. Il se met à insulter son entourage. Puis, pour se calmer, il prend un « joint » (ou un beuh de Haschich ?). Et soudain, au travers des volutes de fumée du shit de Marijuana, lui vient une idée « géniale » : disposer les scènes selon l’ordre décroissant de leur minutage. Et ne croyez pas que cette idée lui soit venue d’un vulgaire compilateur. Nenni ! Elle lui a été directement soufflée – si j’ose m’exprimer de la sorte – par l’Ange Gabriel ou même par Allah en personne ! Hamdoulillah !
Juste pour le « kif », imaginons à présent un cinéphile en train de visionner une nouvelle version du film « Le gendarme de Saint-Tropez ». Dans cette version inédite, les séquences sont disposées à la queue leu-leu, selon un ordre décroissant de longueur : le film commencerait par la longue séquence de chasse aux naturistes et se terminerait par la brève mutation de Cruchot au Var, en passant par les inénarrables engueulades de l’Adjudant Gerber. Il n’y comprendrait strictement rien !
De même, dans le montage du film imbuvable de Mahomet que tous nomment le Coran mais qu’il faudrait appeler « Le gendarme à la Mecque »: les premières séquences sont des longs et fastidieux récapitulatifs du Pentateuque et les dernières de brèves incantations contre les « Djins », tandis que la partie centrale censée développer la trame, n’est qu’une suite ridicule, absurde et incohérente de séquences ubuesques, d’élucubrations, de pérégrinations, et d’appels à zigouiller tous les mécréants.
Pourtant, le petit braqueur parvient tant bien que mal (plutôt mal que bien) à achever son chié-d’œuvre. Il l’envoie alors à ses anciens profs juifs et chrétiens. Ceux-ci se tordent de rire en se disant que décidément, ce Mahomet était leur élève le plus stupide.
Humilié, le petit braqueur envoie son film à des « boites de distribution » mecquoises en leur spécifiant –pour les flatter– qu’il est sous-titré en arabe. Mais quelle salle de cinoche orientale voudrait projeter un tel navet, lui rétorquent-ils, alors qu’en comparaison le moindre péplum à la noix ou le dernier des westerns-spaghetti importés d’Italie, semblent des chefs d’œuvres du septième art !
Frustré et excédé par les refus successifs et les moqueries de tous, le braqueur apprenti-monteur fait appel à la Cosa Nostra mecquoise (camouflée sous le nom d’un syndicat du genre CGT – Cons de Gauchos Tarés), en alléguant que c’est toute la « profession » des braqueurs-monteurs qui a été bafouée.
La Cosa Nostra mecquoise, composée de gangsters analphabètes, assoiffés de sang et armés jusqu’aux dents de cimeterres, s’empresse évidemment à répondre affirmativement à l’offre de razzia ! Menés par notre petit braqueur-apprenti-sorcier, les « shahids » mafieux mahométans investissent alors les boites de distribution, occupent les salles de cinéma, décapitent leurs propriétaires légitimes, et s’emparent de leurs biens (après avoir fait disparaître tout document original compromettant).
Puis, ils diffusent le navet dans le monde entier, non seulement en invitant toutes les bandes organisées de braqueurs (« Braqueurs du monde entier, unissez-vous dans la Oumma islamique ! »), mais également en obligeant tous les habitants du globe à venir voir le navet, à l’applaudir, l’encenser et se prosterner, sous peine de mort !
Tel est le récit « scénarisé » du petit braqueur répondant au nom de Mahomet, et devenu désormais « l’étoile montante » des festivals pallywoodiens et la coqueluche des medias gauchos-bobos occidentaux. Le « montage » de son Coran et la diffusion de son islam ont grugé plus d’un milliard d’adeptes aliénés qui, de leur vie, ne sont jamais allés au cinéma voir ce qu’est un bon film. Juste pour comparer…
David BELHASSEN
Hi David,
J’ai rien à dire sur le fond, je n’y connais rien, je m’en contrefous, et j’me garderai bien de juger.
Par contre, la forme, vous m’avez bien fait ricaner :D. Vous voyez que vous en avez, de l’humour 😉
« Jean-Baptiste » 🙂
David Je sais que les temps sont dures et la passion peut faire perdre la raison.
On a le droit d’être critique mais ton article est injurieux et je ne l’apprécie pas. Europe Israel a jusqu’à présent réussi à tenir une bonne tenue éditoriale dans ces temps de folies. Etre en colère oui, tomber dans la haine non. J’espère que cet article restera une erreur.
Combattons avec force mais ne tombons pas dans des dérives dieudonesques.
Fabrice
Je plussoie à fabien, en m’opposant de plus au choix des dessins de Charlie-Hebdo. Pas la peine de jeter de l’huile sur le feu…
‘fabrice’, et non fabien.
petit message a M.Fabrice , europe-israel ne se lance pas dans l’insulte car
vous comparer ce site a dieudonné….. moi je pense que europe-israel a voulu
rendre hommage aux artistes qui bien avant ses crises social partout qui manifeste en soutient au hamas , des gens pense nous faire a croire qu’ils font ses manifestations pour les palestiniens……
bref ses courageux artistes suedois , norvégiens et de charlie hebdo qui malgré les menaces en protégent la liberté d’expression était a l’avantgarde
de tout ces crises qui encourage les massacres fait par les muzz….
le dessin qui a l’époque avait grand bruit était mohamet qui disait : être aimé
par des cons
Meme si je haïs l islame de tout mon être ,je trouve les dessins d une vulgaritées.
Pas d accord avec le commentaire de fabrice , moi je trouve cette vignette a l image de l islam .
Fabrice où voyez – vous des dérives Dieudonesques dans cet article plein d’humour?
La liberté d’expression ici prend son sens elle n’incite pas à la haine mais fait part des doutes d’un homme sur le bien fondé d’une religion pour laquelle il ne partage pas le message. David n’a jamais attaqué le musulman mais l’idéologie véhiculée par le Coran. Dieudonne attaque le juif là est la différence.
beny
Ah ! Vous voilà ,il manqué le pouri de service aujourd’hui
Ca y est ils sont tous au complet
QUEL HASARD ?????
Vous osez remettre votre face ici beny??????????????
Je pense qu’il faut lire le Coran – ou un version fidèle et pas « aménagée » – pour pouvoir comprendre les commentaires de mon ami David. Il faut aussi être soit Amazigh (Berbère), Kurde, Assyrien, copte, Arménien ou juif et l’une des caractérisitiques précédentes pour comprendre à quel point ce torchon de manuscrit est créateur de terroristes et d’émoticons !
David continue !
Pierre
Très bon article, écrit avec humour et intelligence, ca sent aussi la colère froide, et on le comprend. Je ne vois aucune haine ici. Un résume fort bien vu… La comparaison avec un film non-monté et des séquences (en négatif !) trouvées est tout simplement géniale ! Les dessins de Charlie sont réjouissants, surtout celui de l’étoile montante !!! J’adore, bravo, on en redemande !
Moi je suis choquee et decue par cet article, il ne m a ni fait rire ni amusee et je n y ai vu aucune pointe d art???
je dirais meme que j en ai marre de ce debat qui n en finis pas….jen plus vous savez tres bien que si l on fesais la meme chose avec Moise ou autre, on haïrais…..ne rentrons pas dans ces betises et bassesse