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Ennemi externe et ennemi interne, qui est le plus dangereux ? Par David Belhassen


Ennemi externe et ennemi interne, qui est le plus dangereux ? Par David Belhassen

 En dépit des actualités brûlantes qui poussent à plus de cohésion et d’unité dans la population israélienne sous les bombardements du Hamas, il est bon de rappeler que l’Etat d’Israël n’est pas seulement aux prises avec un ennemi extérieur. Il a aussi un ennemi interne.

Son ennemi externe est l’ennemi palestiniste arabo-islamique qui aspire ni plus ni moins qu’à le « rayer de la carte », à convertir à l’islam tous ses habitants non arabo-musulmans ou, s’ils refusent de se laisser islamiser, à les « jeter à la mer », ce qui est un euphémisme pour ne pas dire les exterminer purement et simplement.

Le second ennemi, plus sophistiqué et moins barbare, est interne. Et en tant que tel, il est moins facile à cerner, donc plus dangereux. Cet ennemi de l’intérieur, aux visages multiples et aux facettes si variées  qu’elles peuvent paraître contradictoires – du moins à première vue -, possède un répertoire ou plutôt un arsenal argumentaire très éclectique et très perfectionné pour exacerber ce qu’il croit être les contradictions dans lesquels se débat l’Etat d’Israël.

La plasticité de son arsenal idéologique ajoute à sa nature insaisissable et rend le combat pour le dénoncer d’autant plus difficile et problématique qu’il se définit comme « israélien ». Cet ennemi interne a un nom : le mouvement « Paix maintenant ».

Ce mouvement déclare aspirer à un Etat d’Israël « juif-démocratique-laïque ». En dépit de cette aspiration, « Paix maintenant » ne dédaigne aucune alliance « objective et stratégique », qu’elle soit interne – avec les religieux judaïques ultra-orthodoxes antisionistes -, ou externe – avec les palestinistes pan-arabistes ou ultra-islamiques. Cette alliance ad hoc n’a, d’après ce mouvement,  qu’un seul but : elle est destinée à maintenir le « caractère juif et démocratique » de l’Etat d’Israël.

La conjonction des dimensions ‘juive’ et ‘démocratique’ implique, toujours d’après « Paix maintenant », que l’Etat d’Israël se doit d’être peuplé en majorité de Juifs s’il ne veut pas perdre son caractère démocratique. En corollaire, tout changement dans ce délicat équilibre démographique entre Juifs et non-Juifs est susceptible de saper les fondements même d’Israël. Cette singularité oblige à conférer à l’Etat d’Israël des frontières « plastiques » qui dépendent de l’équilibre démographique entre Juifs et non-Juifs. Le concept de « frontières historiques » ou « d’indivisibilité » du Pays des Hébreux, est donc totalement étranger au mouvement « Paix maintenant ».

Pour ce mouvement,  les dirigeants d’Israël peuvent à tout moment – sans même demander l’avis du peuple par voie de referendum – décider de se défaire d’une région pour maintenir le caractère « juif » du pays. Un des activistes de « Paix maintenant », le démographe Arnon Sopher a d’ailleurs interprété le volte-face idéologique de Sharon lors de « l’évacuation de la Bande de Gaza » comme la crainte de « la perte d’une majorité juive par l’annexion de territoires palestiniens » (sic !).

Selon « Paix maintenant », toute population non-juive d’Israël n’est attachée à « l’Etat des Juifs » que temporairement. Cet attachement  peut être remis en question à n’importe quel moment, en fonction de contingences démographiques. Cette population ne peut donc adhérer et se fondre dans le creuset d’une « nation indivisible par principe ». En corollaire, les implantations juives en Judée-Samarie sont elles-aussi déclarées temporaires et conditionnelles, et leurs habitants hébréophones peuvent être déportés par la force à tout moment.

Ce mouvement rappelle que la volonté de maintenir un caractère « juif et démocratique » à l’Etat d’Israël fut également la raison pour laquelle après 1967, les dirigeants israéliens du Mapaï n’ont jamais voulu considérer la Judée-Samarie comme « territoires libérés ». Dans le cas échéant, il aurait fallu octroyer la citoyenneté israélienne à toute la population arabophone de ces régions, ce qui aurait d’un seul coup, par voie démocratique, transformé Israël en un Etat arabe. C’est pourquoi ces territoires libérés sont devenus « territoires administrés » puis « territoires occupés » et en fait une monnaie d’échange contre un éventuel « traité de paix » à venir.

Dans l’impossibilité de signer un véritable traité de paix, le mouvement « Paix maintenant » prône donc un « retrait unilatéral » : l’abandon pur et simple de la Judée-Samarie – le cœur des territoires historiques du Pays des Hébreux ! – et la construction d’un mur de séparation, dont le tracé est destiné à devenir à terme la ligne de retrait définitive d’Israël. Ainsi, la « muraille de Sharon » – entendue de par le monde comme « un aveu de culpabilité de l’occupation israélienne » – est présentée par le mouvement « Paix maintenant », non pas comme une protection contre le terrorisme, mais la manifestation d’une volonté de retrait unilatéral d’Israël des territoires occupés en 1967. Cette muraille serait donc celle du ghetto dans lequel Israël se renferme pour conserver son caractère « juif et démocratique ».

Pour justifier ce retrait unilatéral, le mouvement « Paix maintenant » cultive soigneusement la délégitimation des implantations en Judée-Samarie, en les présentant comme l’obstacle même à la paix, la source de tous les maux qui affectent Israël. Souvent alimentée par des agitateurs travaillant pour des ONG européennes antisionistes, cette campagne de diffamation vise à légitimer l’usage de la force afin de « renflouer les récalcitrants » des implantations  de Judée-Samarie dans les frontières de l’Etat-ghetto cher à « Paix maintenant ».

Et afin de normaliser le statut de la population arabophone qu’Israël refuserait d’intégrer pour préserver son caractère « juif et démocratique », le mouvement « Paix maintenant » fait tout pour promouvoir la création d’un « Etat de Palestine ». La création de cet Etat, en dépit de son aspiration déclarée à dissoudre l’Etat d’Israël, est encouragée par ce mouvement comme une véritable exigence politique israélienne interne.

C’est en effet en vertu de cette idéologie défaitiste qui trahit allègrement la vocation originelle du Mouvement Hébreu de Libération, le mouvement « Paix maintenant » voit dans l’ennemi palestiniste un « allié objectif ». Et son allié palestiniste lui – qui est loin d’être sot – exploite l’idéologie de « Paix maintenant » jusqu’à la lie.

Les palestinistes ont en effet adopté une stratégie de destruction d’Israël de l’intérieur, par submersion démographique. Ils déclarent d’ailleurs que «  La matrice palestinienne est notre arme secrète », ce qui a encore amplifié la psychose démographique du mouvement « Paix maintenant ».

L’idée est simple: puisque la loi israélienne tolère la polygamie (uniquement chez les musulmans !), il suffit pour chaque musulman de nationalité israélienne de faire venir des femmes depuis les pays arabes limitrophes pour renverser en quelques décennies l’équilibre démographique. Pour perdurer en tant qu’Etat « juif et démocratique », Israël sera donc contraint d’abandonner progressivement la Galilée, la plaine du Sharon, le Néguev, pour se transformer progressivement en un petit ghetto centré sur Tel Aviv et sa proche banlieue, jusqu’à la « solution finale »!

Il faudrait certes un livre entier afin d’analyser tous les rouages machiavéliques du mouvement « Paix maintenant », ses ramifications de par le monde, sa collusion avec les plus grands ennemis d’Israël, les sommes fabuleuses qu’il reçoit de la part de fonds pseudo-européens (et en réalité arabo-islamiques) dans sa marche inexorable vers la délation, la trahison et ce que j’ai nommé dans mes ouvrages : sa « tentation kapoïste ».

Cette tentation kapoïste va aller en s’amplifiant et, pour la déjouer,  je ne connais qu’une seule riposte : une alyah massive des Hébreux de la Diaspora.

Au lieu de « Paix maintenant », l’Etat d’Israël a un besoin vital de « Alyah maintenant ! » Afin de balayer le spectre, que dis-je, l’épouvantail en carton-pâte du « Cheval de Troie » démographique agité sournoisement par le mouvement « Paix maintenant », il faut une prise de conscience sioniste.

C’est à vous, frères Hébreux de la Diaspora, de répondre présent au « grand rendez-vous » de l’Histoire.
Ce rendez-vous a été manqué après 1967. Ne le manquez pas une seconde fois. C’est l’avenir et l’existence d’Israël, ainsi que le vôtre, qui en dépendent !

David BELHASSEN

 

 







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  • 3 thoughts on “Ennemi externe et ennemi interne, qui est le plus dangereux ? Par David Belhassen

    1. f.uzan

      J’ai trouvé la conclusion de cette analyse bien décevante quand on voit le nombre de caractère qu’elle contient et je m’en explique.

      La véritable solution serait une natalité plus importante chez les israéliens de confession juive.

      Les israéliens protègent Israël de l’intérieur par la construction de leur état, par l’action militaire, le haut niveau d’études de leur enfants, le développement, la technologie, etc…

      Mais ce sont les juifs de la diaspora qui préservent Israël d’un isolement diplomatique (politique, commercial, etc…) avec le reste du monde.

      Ils le font notamment au moyen de la finance, de l’influence par le puissant lobby qu’ils représentent, mais aussi par la communication. Ils supportent Israël de bien des manières encore, comme ils le peuvent…

      Vouloir que les juifs se regroupent en un seul et même endroit est dangereux pour notre survit.

      Comme aux échecs, pour se mettre toutes les chances de son côté face à l’adversité pour ne pas dire l’ennemi, il faut se déployer.

      L’histoire antique d’Israël nous rappelle aussi que les juifs réunis dans un même territoire ne garantie pas sa sécurité sur le long terme.

      Imaginez qu’au siècle dernier, si tous les juifs du globe étaient installés et réunis sous les frontières d’Europe, nous n’existerions peut-être plus.

      Dernier point également : appeler les juifs de la diaspora à partir vivre en Israël pour former une nation plus forte par le nombre, c’est reconnaitre que le nombre fait la force, or, ce n’est visiblement pas l’impression que nous donnent nos ennemis, jusqu’ici.

      Je n’dis pas qu’il faille ignorer le problème mais il faut reconnaitre que la solution du regroupement est mauvaise.

      Je pense que la diaspora joue un rôle trop important pour quitter ses positions et qu’il faut plutôt se pencher sur le développement (technologique par exemple mais pas que) et la natalité des citoyens juifs d’Israël.

    2. yoniii

      hi

      il y a une solution bien plus efficace

      que font les dhimmis occidentaux

      ils agisent contre israel

      ils manifeste sur le sol d’israel contre israel

      mais ils ne vont pas sur les sol de leur veritable ennemi
      parce qu’ils savent bien en realité qui ait leur veritable ennemi

      c’est par dhimmitude et peur qu’ils sont si violent contre les juifs

      en france il a suffit de quelque sttantat sur les journaliste pour qu’ils ferme leur grande gueule

      c’est ola meme chose

      c’est la peur qui agite le mieux contre ses salopart
      ils le demontrent eux memes

      alors pourquoi s’en privers , par que cela marche a meirveille

      prenner 1000 activiste defaitisme enlever leur leur nationalité , et jeter les entre les mains de leur cher amie les djihadite

      qui vont leur faire un bonne acceuil , en les exterminant comme lors de la shoas

      et la ils reflechirront a deux fois

      c’est la peur qui leur brise leur volonté de combattre leur veritable ennemi
      et qui les poussent a combattre ceux qui ce defendent de leur ennemi

      alors pourquoi ne pas user et abuser de leurs peur , de leurs dhimmitude , de leurs lacheter

      a notre profit ….

      les islamistes nazie nous montent eux memes la meillleyurs strategie

      pourquoi ne pas l’exploiter a notre profit a notre tour contre tous nos ennemi

      by

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